Lucien De Roeck

graphiste belge
Lucien De Roeck
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
IxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Luc DoekVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maître
Élève
Mouvement
Archives conservées par
Centrum Vlaamse Architectuurarchieven (d)[1]
Fonds Lucien De Roeck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Lucien De Roeck, né à Termonde en 1915 et mort à Ixelles en 2002, est un graphiste et un affichiste belge particulièrement connu pour avoir créé le logotype de l'exposition universelle de 1958 qui sera à l'origine du style atome[2],[3].

Éléments biographiques modifier

Après avoir suivi des cours de dessin à l'Académie d'Ixelles, il s'inscrit en 1932, à peine âgé de 17 ans, à l'Institut supérieur des arts décoratifs de Bruxelles (La Cambre), dans la section "Publicité et Etalage". Il y suit l'enseignement de l'architecte visionnaire Henry Van de Velde qui l'influencera durablement ainsi que de Joris Minne. Toujours étudiant, certains de ses projets d'affiches sont d'ores et déjà retenus comme pour la malle Ostende-Douvres ou la ville d'Anvers. En 1942, il accepte une charge de cours de l'atelier de typographie de l'ISAD. Il y professera pendant près de quarante ans, enseignant également au pavillon Saint-Luc à Anvers ou à la Haute école provinciale de Saint-Ghislain. À la libération, il prend part au redéploiement de la presse libre et réalise différentes maquettes pour le Journal du Palais des beaux-arts, pour La Lanterne, La Cité, Le Phare ou Le Quotidien. Il illustre également la rubrique "théâtre" du journal Pan[2],[3].

En 1954, parmi 110 projets rentrés, il est retenu pour l’emblème et l'affiche de l'Exposition universelle de Bruxelles de 1958. De grands noms étaient pourtant en lice : Jacques Richez, Michel Olyff ou encore Marc Severin. Dans la foulée, il crée le label "Expo 58" moins officiel et plus accrocheur, il fera date. Par son travail et sa rigueur, il influence de nombreux graphistes comme Jijé avec qui il avait fait ses études ou Franquin. Lucien De Roeck signera ainsi des couvertures pour Modeste et Pompon et prend part à l'illustration du magazine Tintin. Il eut pour élève, Pierre Alechinsky et Jean-Michel Folon. Ses talents d'illustrateur furent salués par Hergé, par Edgar P. Jacobs[2],[3].

Fonds Lucien De Roeck modifier

À sa mort, le fonds Lucien De Roeck est créé pour rassembler ses carnets de croquis, ses plans, ses affiches, son courrier ainsi qu'une multitude de photographies et de souvenirs retraçant son parcours[2],[3].

Reconnaissances modifier

  • Rétrospective à l'Atomium en
  • Exposition à l'Espace Architecture de la Cambre, Place Flagey en
  • Exposition au Musée d'Ixelles pour le centenaire de sa naissance, en 2015.

Bibliographie modifier

  • Daniel Couvreur, Michel Olyff, Karl Scheerlinck, Lucien De Roeck, éditions Borgerhoff & Lamberigts, 2008, 158 pages. (ISBN 9789089310262).
  • Anne Carre, Hugo Puttaert, Karl Scheerlinck - Lucien De Roeck, De l'affiche à la lettre Biographie en français / néerlandais, éditions Racine, . (ISBN 2873869194).
  • Lucien De Roeck, Recherches, Bruxelles, Blow Book, n° 8, 2021. 224 pp.

Références modifier

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_15757 »
  2. a b c et d Le Soir, De Roeck, l'étoile du style atome, 10 avril 2008, p. 2
  3. a b c et d Fonds Lucien De Roeck, biographie

Liens externes modifier