Louise Marquet (danseuse)

ballerine et maître de ballet française

Louise Marquet (née le à Tours en Indre-et-Loire et décédée le à Paris[1]) est une danseuse et maîtresse de ballet française.

Affiche annonçant le ballet Sylvia, dans lequel Louise Marquet apparaît en tant que danseuse.
Portrait.

Biographie modifier

Louise Marquet naît à Tours en 1834[2].

Carrière de danseuse modifier

Elle danse entre 1841 et 1870[3].

Son premier contrat date du [3]. Elle fait ses débuts en tant que sujet sujet en 1851 en interprétant le rôle de Fenella dans La Muette de Portici[3].

Dans ses rôles phares, elle a interprété Fée Noire dans la première de La Filleule des fées en 1849, qui mettait en vedette Carlotta Grisi dans le rôle d'Ysaure ; l'un des Sept Vices dans Orfa, en1852 : la Grande Prêtresse dans Aelia et Mysis en 1853 ; la princesse Bathilde dans Les Elfes (1856[4]) ; et la méchante fée Hamza dans Le Papillon (1860) de Marie Taglioni, avec Emma Livry en vedette[3].

En 1861, elle interprète le rôle de Denise dans Le Marché des puces, et plus tard la même année, elle crée le rôle de la comtesse Aldini dans L'Étoile de Messine. En 1863, elle danse Bathilde dans Giselle, avec Martha Muravieva dans le rôle titre, et en 1866, elle danse Magreb dans La Source. En 1865, elle apparaît dans L'Africaine de Meyerbeer ; en 1867, elle apparaît dans une reprise du Corsaire de Mazilier, jouant le même rôle qu'elle avait créé en 1856 ; et plus tard la même année, elle interprète le rôle de la Reine des eaux dans Le Ballet de la Reine : La Peregrina, un divertissement de Lucien Petipa dans l'acte III de Don Carlos de Verdi[5].

Elle a également dansé dans Marco Spada et dans Le Dieu et la Bayadère.

Maitresse de ballet modifier

Après une série de triomphes, et peu après avoir créé le rôle de la Princesse dans Yedda de Mérante, elle prend sa retraite en 1879 et quitte l'Opéra. Elle alors reprend la classe de maintien au Conservatoire, puis devient maîtresse de ballet à l'Opéra-Comique.

Elle réalise des créations pour les ballets Vert-Vert, Orfa, Aelia et Mysis, Le Corsaire, Les Elfes, Marco Spada, Graziosa, Le Marché des innocents, Le Papillon, L'Étoile de Messine, Diavolina, La Source[6], Sylvia, Yedda, etc.

Décès modifier

Elle décède rue Buffault, dans le 9e arrondissement de Paris, en décembre 1890.

Références modifier

  1. Acte de décès à Paris 9e, n° 1573, vue 7/14.
  2. « Louise Marquet (chorégraphe, 1834-1890) », sur Bnf-Data. Bibliothèque nationale de France (consulté le )
  3. a b c et d « Paul Frecker - Fine Photographs », sur paulfrecker.com (consulté le )
  4. « Pin by Amelia Thomas on 1840-1885 | Vintage costumes, Victorian fancy dress, Ballet history », sur Pinterest (consulté le )
  5. (en) « Louise Marquet », sur Library of Nineteenth-Century Photography (consulté le )
  6. Cléopold, « Louise Marquet », sur Les Balletonautes (consulté le )

Bibliographie modifier

Liens externes modifier