Liste des accidents ferroviaires en France en 1931

page de liste de Wikimédia
Chronologies
1928 1929 1930  1931  1932 1933 1934
Décennies :
1900 1910 1920  1930  1940 1950 1960
Siècles :
XVIIIe XIXe  XXe  XXIe XXIIe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
Chronologies géographiques
Antarctique
Chronologies thématiques
Calendriers

La liste des accidents ferroviaires en France en 1931, est une liste non exhaustive, chronologique par mois.

Mars modifier

  • - Étampes : À 20 heures 20, au passage en gare d'Étampes du rapide de 1re et 2e classe Paris - Hendaye, alors que la machine et les premières voitures franchissent normalement un aiguillage, il change de position pour des raisons demeurées inconnues et la queue du train quitte les rails. Le wagon restaurant et le fourgon se renversent et percutent un train de banlieue vide garé sur une voie voisine. L'accident fera dix morts et une quarantaine de blessés[1].

Avril modifier

  • - Près de Merxheim, sur la ligne Strasbourg-Mulhouse, vers 4 heures 50, un train de marchandises venant de Mulhouse brûle un signal d'arrêt, et prend en écharpe un autre train venant de Colmar. Le chef du train tamponneur est tué[2].
  • - Dans la grande banlieue de Lille, à Wicres, vers 14 heures, sur un passage à niveau non gardé d'une ligne privée dite ligne Michon[3] allant de Don-Sainghin à Fromelles, un train de marchandises roulant au pas télescope un autocar transportant une quarantaine d'ouvrières des usines textiles rentrant du travail, dont huit sont tuées et une trentaine blessées[4].

Mai modifier

  • - Vers 19 heures, sur la ligne de Castelnaudary à Rodez, entre Albi et Castres, près de Lombers les deux machines et les trois premières voitures d'un train de voyageurs en double traction déraillent et se couchent sur le remblai. Un des mécaniciens est tué, le second et les deux chauffeurs sont grièvement blessés, ainsi qu'une voyageuse. Le garde-frein et cinq voyageurs sont plus légèrement atteints[5].

Août modifier

  • - Sur la ligne Paris-Strasbourg, à Lagny, sur un passage à niveau dont les barrières n'ont pas été fermées, le rapide Paris-Charleville percute vers 7 heures 30 un autobus dont le conducteur est tué, mais dont les trente passagers sont indemnes[6].

Septembre modifier

  • - Vers 16 heures 30, au niveau des ateliers de La Chapelle, une erreur d'aiguillage fait dérailler un train de voyageurs vide refoulant vers la gare du Nord pour mise à quai. Le conducteur[a] est tué dans son fourgon renversé[7].

Notes et références modifier

Notes modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1930 » (voir la liste des auteurs).
  1. « Conducteur » : à ne pas confondre avec le mécanicien : il s'agit d'un agent de sécurité imposé par l'article 17 de l'ordonnance du 15 novembre 1846 modifiée par décret du 1er mars 1901 portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des chemins de fer, selon lequel « chaque train de voyageurs, de marchandises ou mixte devra être accompagné : - 1° d'un mécanicien et d'un chauffeur par machine (...)- 2° du nombre de conducteurs et de garde-freins qui sera déterminé, suivant le nombre des véhicules, suivant les pentes, et suivant les appareils d'arrêt ou de ralentissement, par le ministre des Travaux publics, sur la proposition de la Compagnie…».

Références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier