Ligne de Baccarat à Badonviller

ligne de chemin de fer française

Ligne de
Baccarat à Badonviller
Image illustrative de l’article Ligne de Baccarat à Badonviller
L'ancienne gare de Badonviller.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Baccarat, Badonviller
Historique
Mise en service 1881
Fermeture 1939 – 1989
Concessionnaires Est (1881 – 1937)
SNCF (1938 – 1994)
Ligne déclassée (à partir de 1994)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 068 000
Longueur 13,9 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 17 
Nombre de voies Ligne déposée
(Anciennement à voie unique)

La ligne de Baccarat à Badonviller est une ancienne ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique non électrifiée. Elle constituait une antenne de la ligne de Lunéville à Saint-Dié qui permettait, à partir de l'embranchement de la gare de Baccarat, la desserte de la commune de Badonviller dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Fermée à tout trafic depuis 1989, la ligne est déclassée en 1994.

Elle constituait la ligne no 068 000 du réseau ferré national français. Historiquement, elle constituait la ligne 235 dans l'ancienne numérotation SNCF des lignes de la région Est.

Tracé modifier

De l'embranchement situé au nord de la gare de Baccarat, la ligne suit la bordure de la forêt de Grammont avant de grimper vers la vallée de la Verdurette. Elle franchit successivement une rivière, la Verdurette, puis le ruisseau de Pexonne avant de s'élever pour arriver en gare de Badonviller.

Ce tracé au nord de la gare de Baccarat, utilisant une rampe imposante, inclus au traité de paix, avait pour but de limiter l'accès à la frontière de 1871 aux convois ferroviaires.

Histoire modifier

La ligne est déclarée d'utilité publique, à titre d'intérêt général, par une loi le [1],[2]. Cette petite antenne de 14 km permettant la desserte du bourg industriel de Badonviller, est concédée provisoirement à la compagnie des chemins de fer de l'Est (Est) le [2]. La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Est (Est) par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[3].

Infrastructure modifier

Gares modifier

  • Gare de Baccarat ;
  • halte de Merviller ;
  • gare de Merviller - Vacqueville ;
  • gare de Pexonne ;
  • gare de Badonviller.

Ouvrages d'art modifier

  • Pont sur La Verdurette ;
  • pont sur le ruisseau de Pexonne.

Notes et références modifier

  1. « N° 7842 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement de trois chemins de fer dans le département de Meurthe-et-Moselle : 26 mars 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 18, no 434,‎ , p. 357 - 358 (lire en ligne).
  2. a et b Site transports des Vosges, Ligne 235 Baccarat - Badonviller lire en ligne (consulté le 31 octobre 2010).
  3. « N° 14216 - Loi qui approuve la convention passée, le 11 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Est : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 345 - 352 (lire en ligne).

Bibliographie modifier

  • André Gibert, José Banaudo, Trains oubliés - volume 1 : L'Alsace-Lorraine, l'Est. éditions du Cabri, 1981, p. 67.
  • André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le Chemin de fer en Lorraine, éditions Serpenoise, 1999, pp. 124-125.
  • Jean-Marc Dupuy, « De Baccarat à Badonviller », dans Gares et Tortillards de Lorraine, éditions Cheminements, 2009 (ISBN 9782360370016) pp. 212-213

Voir aussi modifier

Article connexe modifier