Les Enfants terribles (film)

film français de Jean-Pierre Melville, sorti en 1950

Les Enfants terribles est un film français, adapté par Jean Cocteau d'après son roman, et réalisé par Jean-Pierre Melville, sorti en 1950.

Les Enfants terribles

Titre original Les Enfants terribles
Réalisation Jean-Pierre Melville
Scénario Jean-Pierre Melville et Jean Cocteau d'après son roman, Les Enfants terribles (Éditions Grasset, 1929)
Acteurs principaux
Sociétés de production Melville Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 109 min
Sortie 1950

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Après la mort de leur mère, Élisabeth (Nicole Stéphane) et Paul (Édouard Dermit), frère et sœur orphelins livrés à eux-mêmes et liés par une affection exclusive, vivent ensemble dans leur grand appartement parisien. Ils se sont construit un univers chimérique régi par de sibyllins symboles. Leur chambre est un véritable sanctuaire où trône un « trésor » chargé d'une signification également connue d'eux seuls. Élisabeth rencontre Michaël et l'épouse, mais, le lendemain, il meurt lors d'un accident sans que leur mariage ait été consommé. Elle hérite de la fortune de Michaël, dont un vaste hôtel particulier où Paul vient la rejoindre avec leur fameux trésor. Gérard, un camarade de Paul et son amie Agathe, qui ressemble étrangement à Dargelos (un collégien que Paul idolâtre), viennent bientôt habiter avec eux. Mais lorsqu'Élisabeth comprend que l'amour naît entre son frère et Agathe, telle une divinité grecque, une sorte de Parque, elle tisse une toile machiavélique afin que son frère ne puisse lui échapper. Comme dans toutes les tragédies antiques, l'issue ne pourra qu’être fatale.

Fiche technique

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Distribution

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Tournage

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Autour du film

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C'est au cours de ce film que Cocteau fit la connaissance de Francine Weisweiller par l'intermédiaire de l'actrice Nicole Stéphane (de son vrai Nicole de Rothschild), cousine d'Alec Weisweiller, le père de Francine. Nicole Stéphane, habitant dans le même hôtel particulier, 4 Place des États-Unis à Paris, que la famille Weisweiller, invita Francine à venir sur le tournage du film. Cette dernière donna l'autorisation à Melville de tourner certaines scènes dans son hôtel parisien et proposa à Cocteau, épuisé par le tournage du film, à venir se reposer quelques jours dans sa maison de Saint-Jean-Cap-Ferrat, la Villa Santo Sospir. Cocteau y resta plus de six mois et couvrit les murs de la villa de fresques en remerciements de l'hébergement[4].

Vidéographie

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2004 : Les Enfants terribles de Jean-Pierre Melville – Coffret 2 DVD Zone 2 – Éditions GCTHV – INA.certaines scènes du film

Bibliographie

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Jean Cocteau, Les Enfants terribles : roman, Paris, Éditions Grasset, , 140 p., 19 x 12 cm (ISBN 978-2-246-81045-2, présentation en ligne) Réédition par les Éditions Grasset, Collection « Les Cahiers Rouges », 2013 pour le 50e anniversaire de la mort de Jean Cocteau et par Le Livre de poche, Collection « Littérature et Documents », Paris, 1967 (ISBN 9782253010258).

Articles connexes

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Notes et références

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  1. Musée Christian-Dior Granville, Florence Müller et al., Dior, le bal des artistes, Versailles, ArtLys, , 111 p. (ISBN 978-2-85495-441-8, présentation en ligne), « Cocteau Jean (1889 - 1963) », p. 30
  2. note 4
  3. Récit de Pierre Bénichou après la mort de Claude Pinoteau : scène des enfants tournée avec les élèves du Lycée Condorcet.
  4. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Éditions de La Maule, 2013, page 135

Liens externes

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