Léopold Mourier

président d'honneur perpétuel de la mutuelle des cuisiniers de France
Léopold Mourier
Leopold Mourier dans la Maison des Cuisiniers.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Léopold Mourier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Distinctions
Vue de la sépulture.

Léopold Mourier, né le à Montjoux et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un chef cuisinier et restaurateur français et philanthrope.

Biographie modifier

Léopold Étienne Mourier est le fils de Jean Étienne Mourier (1836-1865) et de Clarisse Ernestine Turc.

En 1892, il est maître d'hôtel à Paris. Il habite rue La Fayette et épouse Adèle Louise Tabary, fille d'un restaurateur[1].

Pour l'Exposition universelle de 1900, il organise un gigantesque banquet regroupant tous les maires de France dans le jardin des Tuileries[2].

De 1908 à mai 1913, il est élu maire de Montjoux.

En 1913, il succède à Louis Fouquet et devient propriétaire du restaurant Foyot à côté du Sénat qui avait été l'objet d'un attentat anarchiste en 1894[3], du Café de Paris, du pavillon d'Armenonville et du Pré Catelan et crée une brasserie de luxe, richement décorée en acajou, pour recevoir le tout-Paris mondain, le Fouquet's.

Il est conseiller général de la Drôme de 1913 a 1919.

Devenu veuf en 1909, il épouse en secondes noces Marie Dussut en 1921.

Il est mort à l'âge de 60 ans, et il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.

Distinctions modifier

  • Président de la Société de secours mutuels des cuisiniers de Paris
  • Chevalier de la Légion d'honneur en 1904[4]
  • Officier de la Légion d'honneur en 1922

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Acte no 204, état-civil de la Ville de Neuilly-sur-Seine, mariage de 1892.
  2. Patrick Grisel et Claude Delclaux, Léopold Mourier - Le restaurateur philanthrope, de Montjoux aux Champs-Élysées, .
  3. LaDepeche.fr, « L'attentat du restaurant Foyot », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Cote LH/1955/50 ».