L'Aîné des Ferchaux (film)

film français de Jean-Pierre Melville, sorti en 1963
L'Aîné des Ferchaux
Description de l'image L'Aîné des Ferchaux (film).png.
Réalisation Jean-Pierre Melville
Scénario Jean-Pierre Melville
Acteurs principaux
Sociétés de production Spectacles Lumbroso, Ultra Film, Sicilia Cinematografica
Pays de production Drapeau de la France France, Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie policière
Durée 102 minutes
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Aîné des Ferchaux est un film français réalisé par Jean-Pierre Melville, sorti en 1963, adaptation du roman homonyme de Georges Simenon.

Synopsis modifier

Contraint de renoncer à une carrière de boxeur qu'il avait un temps envisagée, un jeune homme, Michel, se fait engager comme secrétaire et garde du corps d'un vieux banquier, Dieudonné Ferchaux, contraint de quitter précipitamment la France pour fuir la justice. À New York puis à La Nouvelle-Orléans, les deux hommes apprendront à mieux se connaître tout en jouant au chat et à la souris.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Autour du film modifier

  • C'est la 3e et dernière collaboration de Jean-Paul Belmondo avec Jean-Pierre Melville après Léon Morin, prêtre et Le Doulos. Le rôle de Michel était initialement destiné à Alain Delon mais ce dernier le refusa.
  • Pour le rôle de Ferchaux, Melville voulait engager Spencer Tracy mais l'acteur était alors déjà malade et personne ne voulait l'assurer[1]. Son personnage est inspiré du milliardaire Howard Hughes qui, à la suite de déboires, disparut durant 5 années après avoir engagé un secrétaire.
  • Pour le tournage, Belmondo et Vanel n'ont jamais quitté le sol français : le film a principalement été tourné aux studios Jenner, l'autoroute est en réalité celle de l'Esterel garnie de voitures américaines.
  • Un jour, Melville agressa verbalement Charles Vanel plus violemment encore que d'habitude et Jean-Paul Belmondo arracha le stetson et les lunettes noires dont s'affublait Melville en permanence puis il le poussa violemment pour qu'il tombe par terre (ou lui aurait assené un coup de poing, selon les versions). Belmondo, emmenant Vanel, quitta ensuite un tournage sur lequel ils ne revinrent jamais, obligeant Melville à terminer (mal) le film dans des conditions très difficiles[2],[3], notamment en raison d'une postsynchronisation très longue à s'achever en raison des désaccords entre le jeune acteur et le réalisateur[4].

Notes et références modifier

  1. « Histoires de Tournages », sur Histoires De Tournages (consulté le )
  2. Incident cité par Yves Boisset dans son livre de souvenirs La vie est un choix (Plon éd./2011) et par Jean Paul Belmondo dans son livre de souvenirs Mille vies valent mieux qu'une (Fayard éd. /2016)
  3. Vincent Chapeau, Claude Zidi, en toute discrétion, édi 8, (présentation en ligne).
  4. Jean-Paul Belmondo, Mille vies valent mieux qu'une, Fayard, (présentation en ligne).

Voir aussi modifier

Revue de presse modifier

  • Yves l'Her, « L'Aîné des Ferchaux », Téléciné no 113-114, Fédération des Loisirs et Culture cinématographique (FLECC), Paris, -, (ISSN 0049-3287)

Liens externes modifier