Koffi Olomidé

chanteur, compositeur, interprète et producteur congolais

Antoine Christophe Agbepa Mumba, dit Koffi Olomidé, né le 13 Juillet 1956 à Kisangani (Stanleyville) au Congo belge (actuelle république démocratique du Congo), est un auteur-compositeur-interprète, producteur musical et polémiste de la République démocratique du Congo.

Koffi Olomidé
Description de cette image, également commentée ci-après
Koffi Olomidé durant son concert à Paris-Bercy devant 18 000 personnes le 19 février 2000.
Informations générales
Surnom Grand Mopao, Mokonzi, Quadra Kora Man, Patraõ, Le Rambo, Nkolo Lupemba, Mokolo Bilanga, Ackram Ojé, Légende, Milkshake, Iffok Edimolo, Jeune Pato, Le Grand Ché, Double King, Le maître de double demeure, Agbada, Boss Ya Mboka [1]...
Nom de naissance Antoine Christophe Agbepa Mumba[2]
Naissance (67 ans)
Stanleyville,
Drapeau du Congo belge Congo belge
Activité principale Chanteur, auteur-compositeur-interprète, producteur.
Genre musical Ndombolo, rumba congolaise, soukous, world music, Tcha-tcho
Instruments Guitare, voix
Années actives Depuis 1977
Labels Ngoyarto (1978 - 1983), Esperance (1985), Afro-Rythmes (1986), Editions Kaluila (1988 - 1989), Sonodisc (1990 - 2003), Sonima Music (2004 - 2006, 2009), Diego Music (2008 - 2012), Koffi Central (depuis 2012)
Influences Tabu Ley Rochereau, Franco Luambo, Grand Kallé
Site officiel kofficentral.fr

Après des débuts comme parolier pour divers musiciens de la scène congolaise, il connaît un début de notoriété en 1977 avec Synza chantée en trio avec Papa Wemba et King Kester Emeneya. En 1986, il crée et dirige l'orchestre Quartier Latin International qui l'accompagnera sur scène et sur la réalisation de ses albums à partir de 1992 et qui verra passer dans ses rangs de futures stars de la musique tel que Fally Ipupa ou encore Ferre Gola. Sa carrière connaît un second départ à partir de 1990 en signant chez Sonodisc.

Considéré comme une légende de la musique congolaise et africaine avec une carrière couvrant près de cinq décennies, il est le premier artiste noir-africain à remplir la salle de Bercy et l'un des 12 artistes musiciens africains et seul congolais à être cité dans les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie. Au total, Olomidé a enregistré 28 albums studio dont 7 signés avec le Quartier Latin, un en collaboration avec Papa Wemba et 18 albums live pour un total de plus de 300 chansons. Son travail lui vaudra 7 Kora Awards dont 4 durant l'édition de 2002 grâce à son album Effrakata.

Il lance son propre label Koffi Central en 2013 et publie le , 13ième apôtre, un quadruple album de quarante chansons qu'il déclare être le dernier album de sa carrière[4] avant de revenir un peu plus tard avec Nyataquance et Légende.

Biographie modifier

Enfance modifier

Koffi Olomidé, né le , à Stanleyville, (actuelle Kisangani), au Congo belge (actuelle république démocratique du Congo), de Amy Angélique Muyonge et Charles Agbepa[3]. Il grandit dans le quartier de Lemba à Kinshasa, jusqu'à ce qu'il déménage avec sa famille en 1973 pour Lingwala toujours à Kinshasa[5].

Tout jeune, il veut devenir footballeur, il écoute la rumba congolaise de Franco Luambo, Grand Kalle, Vicky Longomba ou encore Tabu Ley Rochereau, un artiste dont il s'inspirera le plus tout au long de sa longue carrière. Au sein de la nouvelle génération de musiciens congolais, Antoine, alors âgé de 13 ans, apprécie beaucoup Jules Presley (dit Papa Wemba), musicien de Zaïko Langa Langa et apprend, grâce à l'aide d'un voisin, à jouer de la guitare[6].

À 18 ans, il obtient un bac scientifique, et son père lui permet d'aller continuer ses études en France à l'université de Bordeaux. Au milieu des années 1970, Koffi revient à Kinshasa lors des vacances scolaires et devient parolier pour des artistes de la scène zaïroise, il gagne alors le surnom d'étudiant le plus célèbre du Zaïre et est dès lors distingué par Papa Wemba venant tout juste de quitter le groupe Zaïko avec qui il travaille toujours en tant que parolier[7].

Débuts musicaux (1977-1983) modifier

Encouragé par son grand frère pendant ses vacances à Kinshasa, Koffi entre en studio. Il commence à enregistrer ses propres chansons telles qu'Onia. Celle-ci ne rencontre aucun succès mais sera reprise plus tard sous le titre Tsiane dans l'album Pas de faux pas[8].

Lorsque Papa Wemba crée l'orchestre Viva La Musica, Olomidé lui offre les chansons Mère supérieure, Ebalé Mbonge, Aissa na Zoé qui permettront à Wemba de connaître un véritable succès.

En 1977, accompagné de ce dernier et Kester Emeneya, il enregistre Asso et Princesse ya Synza qui lui valent le titre de « Meilleur auteur-compositeur interprète du Zaïre »[9]. Il publie, un peu plus tard, les chansons Samba Samba, Ekoti ya Nzube, Elengi ya Mbonda ou encore Bien aimée Anibo. Cette dernière lui vaudra le titre de « Meilleure vedette de la chanson zaïroise »[9].

Il obtient en 1980, un diplôme en sciences commerciales avec son mémoire intitulé La commercialisation des matières premières minières du Zaïre, un atout pour celui-ci ?[10].

De Ngounda à Elle et moi (1983-1984) modifier

De retour au Zaïre, Koffi Olomidé est connu, principalement du fait de sa collaboration avec Papa Wemba quelques années plus tôt. C'est dans ce cadre que sort en 1983, le premier véritable album Ngounda, enregistré à Bruxelles en Belgique par Roland Leclerc pour lequel il fait appel à Josky Kiambukuta du TP OK Jazz de Franco Luambo. Olomidé qualifiera cela comme étant « sa première véritable expérience dans un studio professionnel »[11]. L'album rencontre un succès mitigé mais Koffi récidive un an plus tard avec Lady Bo avec la participation de King Kester Emeneya.[réf. nécessaire]

Diva (1986) modifier

C'est en 1986 que la carrière de Koffi est lancée, à la sortie de l'album Diva. Un album enregistré avec les musiciens de Zaïko Langa Langa. Toutefois ses premiers textes, qui plaisent aux filles n'accrochent pas beaucoup les hommes. Koffi Olomidé déclare que le Tcha Tcho (aussi appelé Soukous Love), son style de musique, est pour les jeunes filles (Tcha Tcho, pona yo mwana mwasi). Il participe à deux albums en collaboration : Olomidé et Yakini Kiese et Olomidé et Fafa de Molokaï[9].

Ngobila et Quartier Latin Entreprise (1986) modifier

L'année suivante, en 1986, l'album Ngobila sort sans beaucoup de succès. La chanson qui donne le titre à l'album raconte l'histoire d'un homme, debout sur le quai du port, qui voit son amour partir pour un voyage et qu'il n'est pas sûr de revoir un jour. L'année 1986 marque aussi un tournant dans la carrière de Koffi, avec la création de son groupe Quartier Latin Entreprise.

Rue d'amour (1987) modifier

En début de l'année 1987, on le dit mort du sida en Europe où il séjourne. Koffi sera très sérieusement ébranlé par cet épisode. Il compose la chanson Ngulupa dans laquelle il répond à ses détracteurs par Bomoni té, boyoki yango, tika kotuba koloba, tuba tuba eza mabé (vous n'avez rien vu mais seulement entendu, arrêtez de parler de choses que vous ne connaissez pas, la diarrhée verbale est une mauvaise chose) et sur la maladie, dans Dieu voit tout « Kuna na mboka lola ata bato oyo ya sida, bazuaka pe kimia oyo ya seko » (au moins au paradis, il y a la paix éternelle même pour ceux qui souffrent du sida).[réf. nécessaire]

L'année 1987 continue avec son nouvel album intitulé Rue d'amour, opus qui sera réédité en support CD en 1992 par Sonodisc sous le titre Golden Star "dans Stéphie". C'est le premier qui comporte au moins six titres inédits. Dans cet opus, Koffi chante pour la première fois pour des VIP. Il compose un titre Mosika na Miso (Loin des yeux) pour Claudien Likulia, le fils du général Norbert Likulia Bolongo et il rend hommage dans Myriam Moleka à la défunte Myriam, riche héritière de la famille Moleka. Comme récompense, une maison sera construite pour la star dans un quartier de Bandalungwa, à Kinshasa. Dans les autres morceaux de l'album, il chante l'amour dans le titre éponyme Stéphie, de la jalousie à son égard dans Petit frère ya Yesus et Droits de l'homme.

Henriquet (1988) modifier

À l'été 1988, l'album Henriquet paraît, du nom de la miss du Congo élue cette année-là. C'est un énorme succès. Koffi Olomidé devient un phénomène dans le milieu musical des deux Congo. D'ailleurs, au cours d'une émission, Lukunku Sampu, vedette de la télévision congolaise, le qualifie de « plus grande star actuelle de la musique zaïroise »[12]. Comme le précédent album, il est composé de six morceaux. En plus du titre éponyme, deux titres connaissent le succès : Orphelinat et Djino. À la sortie du disque, les mélomanes notent quelques changements, surement dus à cette première collaboration avec l'arrangeur capverdien Manu Lima.

Elle et moi (1989) modifier

Les années 1980 se terminent par la sortie en août 1989 de l'album Elle et moi. La chanson Elle et moi est dédiée à sa fille Minou[11],. Dans cet opus, Koffi joue de la guitare et de la basse, et travaille une nouvelle fois avec l'arrangeur capverdien Manu Lima. Le Tcha Tcho prend une nouvelle connotation. Le son et le rythme sont plus modernes, l'animation propre à la musique congolaise s'affirme davantage.

Les prisonniers dorment (1990-1991) modifier

En fin , Koffi Olomidé sort l'album Les prisonniers dorment, par sa nouvelle maison de disques Sonodisc. Le public est déçu car il s'attendait à une suite d'Elle et moi. Gilles Obringer classe l'album premier dans son émission Canal Tropical sur RFI[réf. nécessaire].

Les années 1990 marquent son apogée. Il devient une figure emblématique de la musique en Afrique avec son propre style le Tcha-Tcho et[réf. nécessaire] décroche, en 1994, son premier disque d'or pour son album Noblesse Oblige[13] et il publiera 13 albums dont un avec Papa Wemba.

L'année 1991 se termine avec plusieurs prix qui lui sont décernés au cours des trophées de la musique zaïroise[réf. nécessaire]. Koffi est désigné meilleur auteur compositeur, Les prisonniers dorment « meilleur album de l'année ». Le titre Zéro faute terminera à la deuxième place[réf. nécessaire]. Quelques mois plus tôt, il avait reçu des trophées similaires sur RFI[réf. nécessaire].

Haut de gamme / Koweït, rive gauche (1992) modifier

Le Rambo, marque l'année , avec en février la sortie de son album Haut de gamme / Koweït, rive gauche, il fait partie des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie[14],[15]. Un peu plus tard en , le 1er album de son groupe Quartier Latin intitulé Pas de faux pas voit le jour. Il enchaîne des tournées à travers le continent et est invité à jouer au palais présidentiel du Gabon par le président Omar Bongo Ondimba et durant la campagne présidentielle congolaise par le président Denis Sassou-Nguesso.

La même année, il est arrêté aux côtés de N'Yoka Longo après avoir été convoqué au procureur général de Kinshasa pour des animations obscènes dans leurs chansons. Ils sont libérés trois jours après et reprennent leurs activités musicales.

Noblesse Oblige (1993) modifier

En 1993, il publie l'album Noblesse Oblige qui devient disque d'or avec plus de 100 000 exemplaires vendus. Koffi nomme désormais ses fans les Koffiettes et Koffiphiles.[réf. nécessaire]

Magie (1994) modifier

En , la sortie du 2e album du groupe Magie dont les clips sont tournés aux États-Unis[16] et à Paris. Fin octobre, le chanteur obtient un premier grand triomphe parisien pour son spectacle au Parc des expositions de la porte de Versailles[17]. Fin novembre, Koffi Olomidé et le Quartier Latin International apparaissent à la 6 place des ventes de la Fnac à Paris[11]. Le , au Palais des Congrès de l'hôtel Ivoire à Abidjan, Koffi Olomidé reçoit 2 distinctions aux Africar Music Awards : celui de meilleur chanteur remis en main propre par le chef d'état et celui du meilleur clip[18]. Enfin, il termine l'année en apothéose, faisant danser ses fans toute la nuit de Noël au fameux Aquaboulevard de Paris[11].

V12 (1995) modifier

En , l'album V12 sort, marque les esprits et devient son second disque d'or avec plus de 100 000 exemplaires vendus. La chanson phare Fouta Djallon est classé dans le top 20 de la rumba congolaise[19]. Et en décembre, l'album est présenté durant le concert à l'Intercontinental d'Abidjan.[réf. nécessaire]

Wake Up (1996) modifier

En , il sort l'album Wake Up en collaboration avec Papa Wemba, pour mettre fin au ragots prétendants qu'ils sont en rivalité jusqu'à la fin de la même année[11].

Ultimatum et Loi (1997) modifier

Ce sont 2 albums qui sortent en  : Ultimatum (le 3e album du groupe) et Loi. Loi, du titre éponyme de son album Loi, est un générique qui sera la marque du Ndombolo[20], une danse qui fera bouger toute l'Afrique dans la fin des années 1990 jusque dans les années 2000[21]. L'album devient disque d'or avec plus de 100 000 exemplaires vendus.

Toujours en 1997, sois l’initiative du producteur Ngoyarto, Koffi Olomidé sort sa première compilation N’djoli regroupant ses premières chansons avec la participation de Papa Wemba et Viva La Musica dont King Kester Emeneya, et Zaïko Langa Langa.[réf. nécessaire]

Droit de véto (1998) modifier

L'année sera marquée par la sortie le 31 décembre de l'album Droit de Veto du Quartier Latin, et ses productions scéniques le , à l'Olympia de Paris (avec près de 2000 personnes refusées à l'extérieur de la salle), le , au Zénith de Paris (avec 7000 personnes réunies) et puis au Brixton Academy pour la première fois. Une semaine après avoir joué son concert à l'Olympia de Paris à guichets fermés, il remporte le prix du meilleur artiste d'Afrique centrale pour la première fois aux Kora Awards.

Attentat (1999) modifier

Koffi Olomidé, maintenant surnommé Nkolo Lupemba, recrute de nouveaux musiciens et sort en l'album Attentat, titre choisi en hommage aux Attentats des ambassades américaines en Afrique du 7 août 1998[22], qui devient disque d'or en 2 mois avec plus de 100 000 exemplaires vendus[23] . L'album est enregistré à Paris et en Afrique du Sud.

Les années 2000 modifier

Le , il devient le 1er artiste africain à se produire et à remplir la plus grande salle de France, le Palais omnisports de Paris-Bercy[24],[25]. Il remplit les 17 000 places sans aucune promotion, seulement avec du bouche-à-oreille[26]. Le concert fut filmé par des journalistes de France 2, M6, Canal + et MCM Africa[24],[27]. Cet événement se produit à la suite de ses précédents concerts à guichets fermés, au Parc des expositions de la porte de Versailles le [17], à l'Olympia le [28], au Zénith de Paris le [29].

Enfin, le 5e album du Quartier Latin, Force de Frappe, sort avec des chansons tels que Eternellement de Fally Ipupa, Dulcinée d'Eric Tutsi, Kompressor de Mamale Manzenza, Cotisation de Nseka Kudifelela, Aquarelle de Jordan Kusa et beaucoup d'autres...

Il se produit pour la 2e fois le au Zénith de Paris[11]. Il entame ensuite une grande tournée américaine et participe le au Lincoln Center à New York[11].

Le , Koffi sort l'album Effrakata, un double album de 16 titres, qui remporte une nouvelle fois un disque d'or avec plus de 180 000 exemplaires vendus[30].

Il remportera, grâce à cet album, 4 Kora en 2002 en une soirée pour « meilleur artiste africain », « meilleur artiste d'Afrique centrale », « meilleur clip vidéo » ainsi que la « récompense spéciale des juges » ce qui lui vaudra le surnom Quadra Kora Man[31]. Record jamais égalé jusqu'à ce jour.

De retour à Kinshasa, grâce à cet album, Koffi et le Quartier Latin remportent les 7 récompenses suivantes [réf. nécessaire] : « Meilleur album de l'année », « Meilleur animateur » pour Kérozène, « Meilleur auteur/compositeur » et « Meilleur artiste-musicien » pour Koffi Olomidé, « Meilleur chanteur » pour Fally Ipupa, « Meilleur orchestre » pour Quartier Latin et « Meilleure chanson de l'année » pour Effervescent.

Le , il remplit le Stade des Martyrs de Kinshasa[32].

Le , le 6e et double album du groupe, Affaire d'État, sort avec des chansons telles que Ko-Ko-Ko-Ko de Fally Ipupa, Inch'Allah de Fofo le Collégien, Calvaire de Bouro Mpela, Drapeau Blanc de Soleil Wanga, Biblia de Jpson Butukondolo, Tendrement de Lola Muana, Tous Pepele de Deo Brando, Love Story de Montana Kamenga et beaucoup d'autres[33]... Grâce à cet album, produit par David Monsoh comme Effrakata, le groupe remporte le prix du Meilleur groupe africain aux Kora Awards pour la chanson Inch'Allah (partagé avec le groupe ivoirien Anti Palu).

Le , il se produit pour la 3e fois au Zénith de Paris avec son groupe Quartier Latin International[34].

Le , Quadra Kora Man et Quartier Latin se produisent au Stade de l'Amitié à Cotonou (Bénin). Un drame survient avec la mort de 16 personnes causé par une bousculade à cause de l'affluence de monde qu'il y a eu[35].

Prévu premièrement pour , Monde Arabe sort finalement le . Sonodisc ayant fermé, il s'est auto-produit sur ce double album de 18 titres, distribué par Sonima.

Le , il est à l'affiche du Royal Festival Hall[36].

Le , il remporte le prix du meilleur artiste de la décennie lors de la 10e édition des Kora Awards pour la 4e fois en Afrique du Sud avec une valise de 100 000 dollars mis en jeux par les organisateurs[37]. Enfin, il se retrouve une énième fois au cœur d'une polémique à propos de son nouveau surnom Benoit XVI qu'il finira par remplacer par Benoit XVII[38].

Le 5 décembre 2005, il sort un maxi-single avec 2 titres nommé Boma Nga N'Elengi.

L'année suivante, le producteur Suave réédite les CD de Koffi de Magie jusqu'au Best Of Koffi Olomidé et avec chaque CD contenant un livret seulement de 2 pages, beaucoup de fans seront alors mécontents auprès du label Suave et recommanderont les anciens CD originaux contenant des livrets de plusieurs pages (par exemple : l'album Attentat contient un livret de 24 pages, l'album Effrakata contient un livret de 14 pages et plein d'autres albums).

Le , sort le 7e et dernier album du groupe Danger de Mort. Cet album est le dernier album du grand Quartier Latin après les départs consécutifs de certains musiciens comme Fally Ipupa[39], Soleil Wanga[40], Ferré Gola, Bouro Mpela...

Le 30 décembre 2006, il sort Swi un maxi-single avec 3 titres.

Le , il se produit pour la 4e fois au Zénith de Paris avec son nouveau groupe Les Mineurs du Quartier Latin.

Le , Mopao Sarkozy sort l'album Bord Ezanga Kombo (l'album sans nom) dont il donne la chance au jeune graphiste Ivoiro-Algerien Bébé Sheïl'A de faire la pochette de l'album, Bord Ezanga Bor, un double album de 17 titres avec un featuring de Youssou N'Dour sur la chanson Festival et de Lokua Kanza sur Diabolos. Festival est d'ailleurs dédié à la styliste sénégalaise Diouma Dieng Diakhaté[41]. L'album est d'ailleurs disque d'or avec 60 000 exemplaires vendus en 4 mois[42]. L'album sans nom est aussi censuré par la commission de censure de la RDC au mois de [43] et dé-censurée le [44].

La même année, en 2009, il sort La Chicotte à Papa, un maxi-single de 7 titres.

Abracadabra et 13ième apôtre (2010-2015) modifier

Début , son album Abracadabra est piraté 3 semaines avant la sortie prévue le [45]. Il accuse directement Les Combattants, un groupe de manifestants contre les artistes soutenant l'ancien président de la RDC (2001-2019, Joseph Kabila, d'être à l'origine de cette piraterie, en voulant nuire à sa carrière musicale en mettant toutes les chansons sur Internet[46]. Son producteur décide finalement de sortir l'album le pour contre-attaquer la piraterie[47] pendant que Koffi, lui, donne gratuitement son nouvel album à Kinshasa[48]. À Kinshasa, le public accuse Koffi d'atteinte à la pudeur avec certains cris contenus dans la chanson Jeune Pato[49].

Pour la 5e fois, depuis sa première fois en 1998, il refait et remplit le Zénith de Paris le [50].

En , Koffi Olomidé démarre les travaux d'enregistrement de son nouvel album 13e Apôtre[51], et annonce que sera le 20e et le dernier album de chansons inédites de sa carrière[52].

Milieu 2014, Koffi Olomidé démarre le tournage des clips de certaines chansons[53] et invite quiconque à participer à l'album s'il veut faire un featuring[54].

Et en juillet, une polémique enfle sur la participation de Ferré Gola et non celle de Fally Ipupa, les 2 rivales de la 5e génération de la musique congolaise, sur le dernier album de Koffi Olomidé[55],[56].

En froid avec l'artiste JB Mpiana qui lui attribue le surnom de Vieux Ebola en essayant de lui faire mal, mais pour le contrer, Koffi utilise ce surnom sur les banderoles annonçant sa prochaines productions du [57]. Il est interpellé le , par la police kinoise. Le directeur de l'information et de la communication de la police, le colonel Pierrot Mwana-Mputu cite « Il s'est présenté comme (Vieux) Ebola alors que nous sommes en train de combattre cette épidémie. C'est une immoralité, (…) c'est un contre-message qu'il est en train de diffuser. Ebola, ça signifie la mort. C'est comme si nous ramions à contre-courant des efforts de la communauté internationale pour vaincre la fièvre hémorragique. »[58],[59].

Le , sur la RTNC dans l'émission Karibu Variétés, Mopao Mokonzi annonce que son dernier album de chanson inédites 13e Apôtre sortira le . L'album sort comme prévu à cette date et est composé de 39 titres répartis sur quatre CDs[60]. L'album se vend à plus de 22.000 exemplaires en 1 jour, 46 000 exemplaires en une semaine et se classe n°1 dans le classement iTunes Store catégorie Musiques du Monde et no 15 dans le classement iTunes monde[61]..

La chanson phare Selfie (parfois appelé Ekoti té) est un véritable succès avec un million de vues en 3 semaines sur Youtube, et devient un phénomène avec l'hashtag #OpérationSelfie utilisé sur les réseaux sociaux[62] et qui sera même repris par le chanteur français Matt Pokora, le joueur de football Didier Drogba et ses coéquipiers de L'Impact de Montréal[63], et aussi par l'International franco-congolais Blaise Matuidi.

En hommage à sa carrière, Trace Africa lui consacre le mois d'octobre avec plusieurs émissions retraçant son parcours et un documentaire de 25 minutes retraçant sa vie quotidienne et sa carrière[64], les chaines françaises TV5 Monde et France 24 prennent le relais ainsi que d'autres chaines de par le monde (Canada, Côte d'Ivoire…) parlent du phénomène Selfie.

Il se consacre à la production de jeune artiste avec son label Koffi Central et continuera à diriger son groupe Quartier Latin.

Fin de carrière et retour (depuis 2016) modifier

Le , il réapparait sur scène à Brazaville pour la célébration des 10 ans de carrière de Fally Ipupa, un ancien membre de son orchestre Quartier Latin[65],[66] et se produit, le , au stade Vélodrome de Kintambo sous le thème Koffi chante librement[67].

En 2017, il revient avec un projet de 10 titres intitulé Nyataquance[68].

Procédures judiciaires modifier

En 2006, il est condamné en France à un an de prison avec sursis pour fraude fiscale[69]

Il provoque l'indignation de certains opposants congolais en soutenant publiquement au Rwanda, la candidature du parti FPR (élections de 2010) et de son leader Paul Kagamé[70].

En 2012, le 13 février, Koffi est mis en examen par la juge d'instruction du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, Sylvie Daunis, pour viol sur mineure de quinze ans, séquestration, aide à l'entrée et au séjour d'une étrangère en France et conditions de travail ou d'hébergement contraires à la dignité humaine sur quatre danseuses de son groupe[71],[72]. Peu de temps après sa mise en examen, sans attendre la décision du magistrat sur sa mise en détention, Olomidé s'enfuit et décide de rentrer à Kinshasa alors qu'il s'était présenté de son plein gré au tribunal[73]. Dans cette affaire il est renvoyé le devant le tribunal correctionnel pour atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité, aide à l'entrée et au séjour d'une étrangère en France et conditions de travail ou d'hébergement contraires à la dignité humaine[69], il est depuis 2009 sous le coup d'un mandat d'arrêt international, mandat renouvelé en 2012[74]

Le , il est condamné à 3 mois de prison avec sursis pour coups et blessures sur son ancien producteur Diego Music[75]. Koffi Olomidé se serait battu dans l'hôtel Venus avec son producteur à cause de plusieurs milliers d'euros que Koffi aurait versé pour un clip vidéo qui n'a jamais été fait[76].

Le , il est arrêté et placé en garde à vue à Nairobi quelques heures après avoir donné un violent coup de pied à l'une de ses danseuses en public, à l'Aéroport de Nairobi[77]. Le film de l'agression fait le tour d'internet provoquant la colère d'internautes. Il est expulsé, le lendemain vers la RDC[78]. À la suite de cette affaire, il est interpellé le par le chef de la police de Kinshasa, Célestin Kanyama, et placé en détention provisoire à la Prison de Makala pour coups et blessures volontaires[79] jusqu'à sa libération sous caution le [80].

Le , il est condamné à deux ans de prison avec sursis par le tribunal de Nanterre pour « atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans ». Il était poursuivi pour « atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité » et « séquestration ». Le parquet avait requis sept ans de prison[81].

En octobre 2021, est requis 8 ans de prison[82] ferme en appel pour les mêmes faits. Il sera relaxé pour les faits d'agressions sexuelles, mais condamné pour séquestration[83] .

Vie privée modifier

Koffi fait un premier mariage avec Marianne Makosso, ils ont eu 3 enfants. Deux autres enfants, sont issus d'unions libres. Il se remarie avec une femme nommée Aliane avec qui il a trois enfants.

Récompenses modifier

Il est l'un des plus grands vendeurs de disque en Afrique. Il obtient 6 Kora et un autre Kora Awards à son orchestre Quartier Latin International Kora Awards : 4 durant l'édition de 2002 grâce à son album Effrakata[84],[85],[86], ainsi un Kora Award de l'artiste de la décennie en 2005[87]. Il est également cité dans Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie[88].

  • 1998 : Kora Award du meilleur artiste d'Afrique centrale
  • 2002 : Kora Award du meilleur artiste d'Afrique centrale
  • 2002 : Kora Award de la meilleure vidéo d'Afrique :
  • 2002 : Kora Award du meilleur artiste masculin d'Afrique
  • 2002 : Kora Award : Prix spécial du Jury
  • 2005 : Kora Award : récompense pour l'ensemble de sa carrière

Discographie modifier

En 41 ans de carrière solo, Koffi Olomidé a réalisé plus d'une trentaine d'albums, dont 7 avec son groupe Quartier Latin, 2 avec son groupe Les Mineurs du Quartier Latin, et un album en collaboration avec Papa Wemba. Il a rempli des stades, il a vendu des millions de cassettes en Afrique. Il est l'un des plus gros vendeurs d'albums africains en Europe et ses extravagances animent régulièrement les folles nuits de Kinshasa et celles de la diaspora zaïroise à Paris.

Albums solo modifier

Albums du groupe Quartier Latin International modifier

Albums communs modifier

  • 1987 : Aï Aï Aï, La bombe éclate (duo avec Rigo Star)
  • 1987 : Dieu voit tout (duo avec Fafa De Molokaï)
  • 1996 : Wake Up (duo avec Papa Wemba)

Maxi-Singles modifier

  • 1985 : Iko Mbele - Iko Nyuma
  • 1985 : Likambo Ya Soudure (Keba '85 Vol.2)
  • 2005 : Boma Nga N'Elengi
  • 2006 : Swi
  • 2009 : La Chicotte à Papa
  • 2015 : Bana Zebola

Compilations modifier

  • 1990 : Tcha Tcho
  • 1997 : N’djoli 78-79
  • 1997 : Chante (1985/1986)
  • 1998 : Ngounda

Notes et références modifier

  1. « Koffi Olomidé le "Quadra Kora Man", l'homme aux 35 surnoms. » (consulté le ).
  2. « Koffi Olomidé : biographie » (consulté le ).
  3. a et b « Notice biographique », sur bnf.fr, BnF (consulté le ).
  4. « Dernier album de sa carrière, Koffi Olomide finalise 13e apôtre » (consulté le ).
  5. Jeannot Diop, « Congo-Kinshasa: Koffi Olomide, 50 ans d'âge et 29 ans de carrière musicale », sur allafrica.com, allafrica.com, (consulté le ).
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