Joseph Marie Laffon

militaire français de la Révolution et de l'Empire

Joseph Marie Laffon, né le à Souilhe (Languedoc), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Joseph Marie Laffon
Joseph Marie Laffon

Naissance
Souilhe
Décès inconnue
inconnu
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17771808
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

États de service modifier

Il entre en service le , comme cavalier au régiment de dragons du Languedoc, et le , il devient fourrier, puis il passe adjudant-sous-officier le .

En 1791, son régiment est devenu 6e régiment de chasseurs à cheval, et il y est nommé lieutenant le , capitaine le suivant, chef d’escadron le , et chef de brigade le . Cet avancement rapide est la récompense de sa belle conduite pendant les guerres à l’armée du Nord de 1792 à l’an II.

Le , il arrête avec sa seule compagnie, 12 escadrons prussiens qui venaient surprendre le camp de Vieille-la-ville, et le , dans une charge qu’il exécute avec son régiment, en avant de Gosselies, il détruit entièrement un bataillon d’infanterie et s’empare de 7 pièces de canon.

De l’an III à l’an VI, il sert aux armées de Sambre-et-Meuse, du Nord, du Rhin, et de Mayence, où il mérite les éloges les plus flatteurs des généraux Jourdan, Hoche et Augereau. Le , à l’armée du Danube, il charge l’ennemi avec un escadron, dans les bois de Valois, près de Stockach, et lui fait 650 prisonniers.

De retour à l’armée du Rhin en l’an VIII, il est mis plusieurs fois à l’ordre de l’armée. Le , il enlève en avant du village de Dillingen un convoi de 400 voitures escortées par un corps nombreux d’infanterie et de cavalerie. Le suivant, il charge avec impétuosité, à la tête de son régiment, porte les premiers coups à l’ennemi, et combat avec le plus grand courage au milieu de la mêlée.

De retour en France, après avoir fait la campagne d’Helvétie, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

En l’an XIII, il fait les guerres à l’armée de Naples, en l’an XIV, à l’armée d’Italie, et celles de 1806 et 1807, en Calabre, sous les ordres des généraux Gouvion-Saint-Cyr, Masséna et Reynier qui rendent les témoignages les plus honorables de sa rare intrépidité.

Il est admis à la retraite le .

Sources modifier

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 240.
  • Gaspard Gourgaud, Correspondance générale, Volume 6, Fayard, , p. 11.
  • Joseph Napoléon Bonaparte, Mémoires et correspondance politique et militaire du roi Joseph, Volume 2, Perrotin, Paris, .
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 271.