Jean Denis Bergeron

Jean-Denis Bergeron, né le à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), mort le à Dantzig (Pologne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Jean-Denis Bergeron
Jean Denis Bergeron

Naissance
Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)
Décès (à 55 ans)
Dantzig (Pologne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 17721812
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur

États de service modifier

Il entre en service le , comme soldat au régiment de Penthièvre dragons, et le , il passe dans les gardes du corps du comte d’Artois. Il est nommé lieutenant le , dans la légion de Nassau, et il se trouve à l’attaque de l’île de Jersey, où il se fait remarquer par sa belle conduite.

À la suppression de la légion de Nassau, il passe le , dans les volontaires de la marine comme lieutenant, et ensuite dans les volontaires de Lauzun le . Le suivant, il est nommé sous-lieutenant de maréchaussée, avec brevet de lieutenant de cavalerie. Le , il devient lieutenant de gendarmerie dans le département des Pyrénées-Orientales, et il est élu lieutenant-colonel commandant le 3e bataillon de volontaires de ce département le . Il fait la campagne de cette année contre les Espagnols, et le , il entre le premier, à la tête de son bataillon, dans la redoute de Peyrestortes.

Envoyé à l’état-major du général Dugommier, pendant le siège de Toulon, il se distingue à l’affaire du , dans laquelle le général O'Hara est fait prisonnier, et confié à sa garde pour être conduit à Aix. Il est blessé le suivant, lors de l’attaque de la redoute anglaise, d’un coup de feu à la cuisse. Il reçoit son brevet d’adjudant-général chef de bataillon le , et celui d’adjudant-général chef de brigade le , avec le commandement de la place d’Arles, alors en état de siège, où il réussit à maintenir l’ordre et la tranquillité.

En l’an IV, il est employé comme adjudant-général auprès du général Hoche, commandant en chef de l’armée de l’Ouest, et le , il prend le commandement de Caen, lui aussi en état de siège. Le , il est nommé commandant d’armes à Besançon, puis il remplit successivement les mêmes fonctions à Charleroi le , à Briançon le , à Neuf-Brisach le et à Coblence le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il est réformé le .

Il est rappelé au service le , et envoyé comme commandant d’armes dans le Hanovre, et le suivant, il passe à la place de Bois-le-Duc. Il est de nouveau réformé le , et remis en activité le , comme adjudant-commandant à Dantzig.

Il meurt de maladie dans cette ville le .

Sources modifier

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 288.
  • « Cote LH/189/70 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 91
  • Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 287-337.