Jean-Baptiste-Joseph de Lubersac

personnalité politique et religieuse française
Jean-Baptiste-Joseph de Lubersac
Fonctions
Député de l'Assemblée constituante
-
Évêque de Chartres
Diocèse de Chartres
-
Évêque de Tréguier
Diocèse de Tréguier
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Paris
Nationalité
Activités
Évêque catholique romain (à partir du ), prêtre catholique de rite romain, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Consécrateurs
Blason

Jean-Baptiste-Joseph de Lubersac, né le à Chabrignac (Corrèze), et mort le à Paris, est un prélat français du XVIIIe siècle.

Famille modifier

Jean-Baptiste-Joseph de Lubersac est le quatrième fils du comte de Lubersac-Chabrignac et de Jeanne Julie de Jumilhac. Il est le neveu et le filleul de Jean-Joseph de Jumilhac, archevêque d'Arles de 1746 à 1775, qui le soutient dans les débuts de sa carrière.

Carrière ecclésiastique modifier

Il est d'abord vicaire général d'Arles. En 1767, il est nommé aumônier du roi à la suite de la retraite de l'abbé de Chabannes. En 1773, il est désigné comme premier aumônier de madame Sophie, tante du Roi, et il obtient en commende l'abbaye de Notre-Dame de la Grenetière.

Sa carrière épiscopale commence avec sa nomination à l'évêché de Tréguier en 1775. En 1780, il est transféré au diocèse de Chartres. Il fait publier un nouveau bréviaire et missel, inspiré des livres liturgiques parisiens. Il fait venir de Tréguier l'abbé Sieyès, qu'il nomme chanoine, chancelier et grand vicaire.

Il est élu député du clergé du bailliage de Chartres aux états généraux (1789). Il est l'un des promoteurs de la fusion des trois ordres et de l'abolition des privilèges[1]. Puis, opposé aux décrets religieux de la Constituante, il refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé (1790).

Il émigre alors en Angleterre puis à Hildesheim en Allemagne.

À son retour en France, il démissionne de son siège. Après le concordat de 1801, il refuse un siège épiscopal afin de n'être pas contraint de nommer des prêtres constitutionnels. Bonaparte le nomme chanoine de Saint-Denis lors de la formation de ce chapitre. En raison de son âge, il refuse de retrouver son ancien siège de Chartres, que Louis XVIII lui propose en 1817[2].

Références modifier

  1. Ernest Sevrin, Mgr Clausel de Montals, évêque de Chartres (1769-1857), t. I, Paris, Vrin, , p. 47-48
  2. M. de Lamase, « « Jean-Baptiste-Joseph de Lubersac, évêque de Chartres, d’après sa correspondance inédite » », Annales historiques de la Révolution française, t. XXXIX,‎ .

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier