Samuel (Schmuel) Hugo Bergmann ou Samuel Bergman (, Prague-, Jérusalem, Israël) est un membre de l'Intelligentsia pragoise. C'est l'ami de l'écrivain pragois Franz Kafka, du philosophe Felix Weltsch et de Max Brod (qu'il initia au sionisme avant 1910)[2].

Shemuʾel Hugo Bergman
Fonction
Recteur
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
JérusalemVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Formation
Université Humboldt de Berlin
Faculté de philosophie de l'université allemande de Prague (d)
Université Charles de Prague
Deutsche wissenschaftliche Prüfungs-kommission für das Lehramt an Mittelschulen in Prag (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoints
Else Bergmann (d)
Elsa Helene (Escha) Bergmann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Martin S. Bergmann (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvement
Influencé par
Distinctions
Prix Israël ( et )
Prix Tchernichovski (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Éléments biographiques modifier

Samuel (Schmuel) Hugo Bergmann ou Samuel Bergman est né le , à Prague-, Jérusalem, Israël) est un membre de l'Intelligentsia pragoise[3]. C'est l'ami de l'écrivain pragois Franz Kafka, du philosophe Felix Weltsch et de Max Brod (qu'il initia au sionisme avant 1910).

Il fut marié à Else Fanta, la fille de Berta Fanta.

Son fils Martin S. Bergman est professeur de psychologie à l'université de New York. Il a pour neveu le philosophe et historien tchèque Pavel Bergman.

Il est décédé le , à Jérusalem, à l'âge de 91 ans[4].

Traducteur modifier

Il traduit de l'hébreu de nombreuses œuvres anthroposophiques de Rudolf Steiner qui traitent de la triarticulation sociale.

Professeur et Doyen modifier

Hugo Bergmann devint professeur de l'université hébraïque de Jérusalem, dont il fut d'ailleurs un peu plus tard le doyen.

Il écrit notamment sur la nature de la mécanique quantique et plus précisément à propos des liens de causalité qu'il interpréta personnellement : «plus nous nous rapprochons de la nature ou des composants de l'individu, plus nous sommes libres de mettre en accord les éléments qui nous composent à l'origine et ainsi de renouer avec notre nature profonde, dénuée de toutes les modifications imposées par notre éducation et notre conditionnement sociétal.»

Honneurs modifier

Il reçut deux fois le prix Israël :

  • en 1954, pour l'humanité.
  • en 1974, pour sa contribution spéciale à la société et à l'État d'Israël.

Il reçut également le prix Tchernichovsky décerné aux traductions exemplaires[5].

Notes et références modifier

Liens externes modifier