Henri Feur
Henri Feur, né à Bordeaux, le et mort dans la même ville, le [1], est un maître-verrier français connu pour ses vitraux d'art.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Il est le père du maître-verrier Marcel Feur.
BiographieModifier
Henri Feur résidait dans sa jeunesse avec ses parents au 171 rue de Pessac, à Bordeaux. Il entre comme apprenti dans l'atelier de Joseph Villiet qui a ouvert en 1852. Il est son contremaître quand il pose en 1866 les vitraux de l'église Saint-Ferdinand de Bordeaux.
Bien que les relations entre Joseph Villiet et Henri Feur aient été parfois difficiles, d'après J.-J. Michaud[2], il s'est toujours présenté comme son élève.
Henri Feur a épousé le Marie Bazanac et réside alors chez ses beaux-parents, rue Saint-François.
À la mort de Joseph Villiet, le , il reprend son atelier quelques jours plus tard en signant avec sa veuve et ses enfants un contrat qui le déclare « propriétaire du nom, des cartons, des ustensiles et des documents nécessaires à la peinture sur verre ». Henri Feur va se retrouver dans un marché de vitraux pour les églises qui va diminuer car beaucoup ont déjà été pourvues de vitraux et face à des concurrents comme Gustave Pierre Dagrant, ancien élève de Villiet.
Pour se rapprocher d'une clientèle potentielle, il devient membre de la Société des amis des arts de Bordeaux.
Il déménage son atelier en 1878 pour s'installer au 66 rue Saint-Jacques. Comme son maître Joseph Villiet, Henri Feur préfère travailler pour les églises plutôt que pour les particuliers. Par rapport à lui, le style d'Henri Feur se distingue par l'emploi du fond bleu uni ou paysager et la multiplication de détails dans les visages et les habits.
Il est intervenu dans dix-neuf églises des Landes. Entre 1891 et 1905, il a répondu à soixante-deux commandes. En 1899, il a réalisé un cycle de cinquante-quatre représentations de saints pour la nef moderne de l'église Saint-Louis-des-Chartrons, à Bordeaux.
Son fils, Marcel Feur, reprend l'atelier en 1908.
Œuvres d'Henri FeurModifier
Regina Coeli,
église Saint-Louis-des-Chartrons de Bordeaux.
RéférencesModifier
- Henri Feur sur la base Mistral, ministère de la Culture. Consultée le 10 août 2014.
- Jean-Jacques Michaud, Recherche biographique sue les peintres verriers bordelais à l'époque contemporaine, p. 266-267, Revue archéologique de Bordeaux, tomme LXXXIX, année 1998
AnnexesModifier
BibliographieModifier
- Amis des églises des Landes, Le vitrail dans les églises des Landes (1850-2010), p. 128-130, AEAL, Dax, (ISBN 978-2-911125-06-5)
Liens externesModifier
- Ressource relative aux beaux-arts :
- « Liste de vitraux d'Henri Feur », base Palissy, ministère français de la Culture