Église Saint-Christophe de Vianne

église située en Lot-et-Garonne, en France

Église Saint-Christophe
Image illustrative de l’article Église Saint-Christophe de Vianne
L'église Saint-Christophe avec la porte de l'ancien cimetière, aujourd'hui jardin Vianne de Gontaut, et porte est de l'enceinte
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Christophe
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse d'Agen (siège)
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XIVe
Style dominant Roman
Protection Logo monument historique Classé MH (1889)
Logo monument historique Inscrit MH (1943)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Commune Vianne
Ancienne province Albret
Coordonnées 44° 11′ 53″ nord, 0° 19′ 21″ est
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
(Voir situation sur carte : Lot-et-Garonne)
Église Saint-Christophe
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(Voir situation sur carte : Aquitaine)
Église Saint-Christophe
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(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Christophe

L'église Saint-Christophe est un édifice religieux catholique du XIIe siècle, sis à Vianne, dans le département de Lot-et-Garonne, en France.

Historique modifier

Il existait déjà au XIIe siècle un village nommé Villelongue, avec son église romane dédiée à Notre-Dame qui était probablement l'église d'un prieuré. Villelongue dépendait du fief de Montgaillard dont les seigneurs de l'imposant château de Montgaillard étaient les Gontaut-Biron.

Au XIIIe siècle, Vianne de Gontaut-Biron a hérité du château de son père, Vital de Gontaut. Elle a transmis la seigneurie à son neveu Jourdain de l'Isle en 1275. C'est lui qui a fondé la bastide le par acte de paréage avec Édouard Ier d'Angleterre représenté par son sénéchal Jean de Grailly, en la nommant Vianne en hommage à sa tante[1].

Une travée a été ajoutée avec un nouveau portail au XIVe siècle. Le portail roman a été muré. Elle prend alors le nom d'église Saint-Christophe[2]. Une chapelle est édifiée au nord de la nouvelle travée, probablement à la même époque.

Les religieux de la Grande-Sauve se sont installés dans le prieuré en 1395[3].

La sacristie a été réalisée au XVIe siècle.

On peut lire une date de travaux : 1792 dans l'avant-chœur. Des peintures sont faites en 1856 par Tarlas. L'église est restaurée sous la direction de l'architecte des Monuments historiques Henri Rapine en 1910 avec le rehaussement des murs et la réfection de la toiture.

L'église a été classée par liste au titre des monuments historiques en 1889, Le cimetière entourant l'église a été inscrit au titre des monuments historiques le [4],[5].

Description modifier

L'église est à nef unique à cinq travées. L'emploi systématique du plein cintre et les caractères du style permettent de dater la construction de l'église primitive au commencement du XIIe siècle.

Le sanctuaire comprenant une travée du chœur et d'une abside est moins large que la nef. Le sanctuaire est surélevée par rapport à la nef. Trois fenêtre étroites éclairent le sanctuaire.

Le clocher est une tour carrée placée au-dessus de la première travée de la nef. Une seule fenêtre romane éclaire la nef. L'oculus percé dans la façade occidentale est de la seconde époque de construction.

Vitraux modifier

Les fenêtres ont été pourvues de vitraux réalisés par l'atelier du maître-verrier bordelais Henri Feur.

Références modifier

  1. Jules de Bourousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne, p. 1-11, Revue de l'Agenais, 1880, tome (lire en ligne)
  2. Note : Voir panneau d'information à l'entrée de l'église.
  3. Voir : Georges Tholin.
  4. « Église et son cimetière », notice no PA00084263, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Église paroissiale Notre-Dame », notice no IA47000398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

  • Anne-Marie Labit, Dictionnaire des églises de France - IIIB - Guyenne, p. 174, Robert Laffont, Paris, 1967
  • Georges Tholin, Études sur l'architecture religieuse de l'Agenais du Xe au XVIe siècle suivies d'une notice sur les sépultures du Moyen Âge, p. 108-110, Librairie J. Michel, Agen, 1874 (lire en ligne)

Articles connexes modifier

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