Guillemette de Montpellier

Aristocrate
Guillemette de Montpellier
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Surnoms
Marquise, MarquisaVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Mathilde de Bourgogne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Raymond Ier de Roquefeuil (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Guillemette de Montpellier, née vers 1159 et morte après 1211, est une aristocrate du Languedoc, fille du seigneur de Montpellier et femme de Raymond Ier, seigneur de Roquefeuil.

Biographie modifier

Guillemette (Guilhema) de Montpellier semble naître vers 1159, selon la déduction de son âge lors de la promesse de mariage[1]. Elle est la fille de Guilhem VII, seigneur de Montpellier, et de Mathilde de Bourgogne[2],[3],[1], elle-même fille de Hugues II, duc de Bourgogne et de Mathilde de Mayenne.

Elle est promise, à l'âge de dix ans, en , à Raymond Ier de Roquefeuil ( )[2],[1], seigneur de Roquefeuil (seconde race)[4]. Il est le fils de Bertrand d'Anduze, seigneur d'Alais, et d'Adélaïde de Roquefeuil, dernière héritière du nom[3],[1]. Raymond hérite du nom de sa mère et donne naissance à la famille de Roquefeuil-Anduze.

La dot de Guillemette de Montpellier est fixée à cent marcs d'argent fin, avec pour garantie vingt chevaliers de la terre de ses parents, plus seize otages de familles distinguées, et plusieurs terres assignées[2],[3].

Elle est identifiée comme la Marquise (Marchisia), dans la reconnaissance de dot, datant de 1200, par son frère Guilhem VIII, seigneur de Montpellier[2],[4],[5]. En 1211[6], on la retrouve parmi les témoins dans le cadre du mariage de Marie de Montpellier, sa nièce, avec le comte Bernard IV de Comminges, où elle est là aussi dite Marquise (Domina Marchisia de Rochafolio)[5],[7].

Famille modifier

Guillemette de Montpellier épouse Raymond Ier de Roquefeuil dont sont issus[8] :

La généalogie proposée par le site Internet Foundation for Medieval Genealogy ajoute :

  • Bernard, qui serait mentionné dans le testament de 1241 de son frère Arnaud
  • N.N., qui serait mentionné dans le testament de 1241 de son frère Arnaud, ∞ (?) N.N. de Caylus.

Notes et références modifier

  1. a b c et d Henri Vidal, « Les mariages dans la famille des Guillems, seigneurs de Montpellier », Revue historique de droit français et étranger, vol. 62, no série 4,‎ , p. 231-245.
  2. a b c et d Histoire générale de Languedoc, t. XIII, 1879, col. XLIII, « Testament & mort de Guillaume VII, seigneur de Montpellier. Guillaume VIII, son fils, lui succède », pp. 46-48 (lire en ligne).
  3. a b et c Marc Antoine François Gaujal, Études historiques sur le Rouerque, volume 3, P. Dupont, 1839, p. 404.
  4. a et b Société Archéologique de Montpellier, Liber instrumentorum memorialium. Cartulaire des Guilhems de Montpellier, publié d'après le manuscrit original, Montpellier, Jean Martel, aîné, 1884-1886, 849 p. (lire en ligne), CC..
  5. a et b Elaine Graham-Leigh, The southern French nobility and the Albigensian Crusade, Boydell Press, (ISBN 978-1-84615-429-4 et 1-84615-429-4, OCLC 666925270, lire en ligne), p. 126-128.
  6. Selon le site de Ludovic Noirie (ludovic-noirie.fr), la date inscrite dans l'acte devrait être traduite par l'année 1212.
  7. Alvira Cabrer (1210), Pedro el Católico, Rey de Aragón y Conde de Barcelona (1196-1213), t.III, 1229, p. 1298.
  8. Hippolyte de Barrau, Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, N. Ratery, (lire en ligne).

Voir aussi modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier