Gonnos

cité de la Thessalie antique
Gonnos
Carte de la Thessalie antique. Gonnos est située au nord.
Nom officiel
(el) ΓόννοιVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom local
(el) ΓόννοιVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Périphérie
District municipal
Nome
Communauté municipale/locale
Commune of Gonni (d)
Dème
Localisation géographique
Coordonnées
Démographie
Population
1 682 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Fonctionnement
Statut
Identifiants
Code postal
400 04Voir et modifier les données sur Wikidata
Indicatif téléphonique
2495Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Gonnos, en grec ancien : Γόννος, Gonni (Γόννοι), ou Gonnus, est une polis[1] de la Perrhébie, en Thessalie antique.

Son nom provient, selon les critiques grecs postérieurs, de Guneus (en), mentionné dans l'Iliade d'Homère[2],[3].

Sa situation en fait l'une des places les plus importantes du nord de la Thessalie. Elle se trouve sur la rive nord du fleuve Pénée, près de l'entrée des deux seuls cols par lesquels un ennemi peut pénétrer en Thessalie par le nord. La célèbre vallée de Tempé commence à se rétrécir à Gonnos et le passage à travers le mont Olympe, un peu à l'ouest de Tempe, mène en Thessalie à Gonnos. C'est par cette dernière voie que l'armée de Xerxès Ier est entrée en Thessalie[4].

La localisation de Gonnos, par rapport à Tempé, est clairement indiquée par les nombreux passages dans lesquels elle est mentionnée par Tite-Live. Après la bataille de Cynoscéphales (197 avant notre ère), Philippe V de Macédoine s'enfuit en hâte vers Tempé, mais s'arrête une journée à Gonnos, pour récupérer les troupes qui auraient pu survivre à la bataille[5],[6].

Lors de la guerre contre Antiochos III, en 191 avant notre ère, alors que le roi, parti de Démétrias, progresse jusqu'à Larissa, au nord, une partie de l'armée romaine, sous le commandement d'Appius Claudius, traverse le col du mont Olympe et arrive ainsi à Gonnos. À cette occasion, Tite-Live dit que Gonnos se trouve à 32 km de Larissa, et la décrit comme étant située « in ipsis faucibus saltus quæ Tempe appellantur »[7].

Notes et références modifier

  1. (en) Mogens Herman Hansen et Thomas Heine Nielsen, Thessaly and Adjacent Regions : An inventory of archaic and classical poleis, New York, Oxford University Press, , p. 723-724.
  2. Homère Iliade Vol. 2.748.
  3. Étienne de Byzance Ethniques Vol. sub voce Γοννοί
  4. Hérodote Histoires Vol. 7.128, 173.
  5. Tite-Live Ab Urbe condita libri Vol. 33.10
  6. Polybe Histoires Vol. 18.10.
  7. Tite-Live Ab Urbe condita libri Vol. 36.10

 

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