Franz Gerger

coureur cycliste autro-hongrois
Franz Gerger
1896
Informations
Naissance
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Felsőrönök (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
GrazVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Spécialité
Équipes amateurs
1893-1895Grazer Radfahrer-Club
Équipes professionnelles
1896-1898Individuel

Ferenc ou Franz Gerger, né le à Felsőrönök (en allemand Oberradling) prés de Saint-Gothard en Autriche-Hongrie (aujourd'hui Rönök en Hongrie) et mort le à Graz est un coureur cycliste autrichien, spécialiste des courses de longue distance puis du demi-fond.

Biographie modifier

En 1883, Franz Gerger, né en Hongrie, s'installe à Graz en Autriche[1], où, à l'âge de 22 ans, il apprend à faire du vélo sous la houlette d'Alexander Gayer (de), qui dirige une « école de formation » à Graz et est considéré comme le premier entraîneur du cyclisme. Gerger commence sa carrière par la course sur route.

En 1893, il arrive troisième de Vienne-Berlin (de)[1],[2],[3], derrière les coureurs vedettes allemands Josef Fischer et Georg Sorge (cyclisme) (de), sur un vélo fourni par Johann Puch (en). Étant le seul des coureurs les mieux classés à ne pas avoir changé de vélo, un vélo Styria, il remporte un prix spécial[4],[5],[6]. La même année, il remporte le championnat sur route de 100 kilomètres de la fédération autrichienne des coureurs allemands[note 1],[1].

En 1894, avec Adolf Schmal, ils font Vienne-Paris (1 222 km) en 5 jours et 14 heures[7],[8] puis il accompagne jusqu'à Munich le groupe qui avec Édouard de Perrodil[9] va de Paris à Vienne[10]. La même année, il prend la troisième place de Milan - Munich[1],[2], mais sa première grande victoire internationale a lieu en 1895. Il s'inscrit à Bordeaux-Paris dans la catégorie amateurs[11],[12],[13] et établit un nouveau record (24h 12 min 15s) en battant tous les professionnels célèbres de l'époque[1],[14],[15],[16]. Plus tard cette année-là, il arrive deuxième de Strasbourg-Bâle-Strasbourg derrière Marius Thé, mais devant la star allemande Thaddäus Robl et Maurice Garin[note 2],[17]. La même année, il arrive deuxième de Saint Pétersbourg-Moscou[18],[19],[20].

Gerger devient professionnel et se spécialise dans les disciplines de la piste plus lucratives. En mars 1896, il participe à un match franco-allemand (Huret, Baugé vs. Fischer, Gerger) sur 6 heures au vélodrome d'hiver à Paris[21]. Aux championnats du monde de 1896, il remporte la médaille de bronze dans l'épreuve de demi-fond, terminant derrière Arthur Adalbert Chase et John William Stocks.

En 1897, il remporte le titre européen dans la même spécialité. Au cours de sa carrière, Franz Gerger a établi un total de huit records du monde[14]. Il dirige une maison de cycles[22].

En 1902, il termine sa carrière avec une victoire dans la classique autrichienne Wien-Semmering-Wien[15]. En 1903, il participe à des courses de moto sur une Puch 2.5 ch[23].

Dans les années 1930, il représente une maison de cycles à Graz et est membre de la fédération de cyclisme de Styrie[24]. À 58 ans, il gagne encore une course amateur[15].

Palmarès modifier

  • 1894
    • 3e Milan - Munich
  • 1902
    • 1er Vienne - Semmering - Vienne[15]

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. championnat national organisé par la Bund deutscher Radfahrer Oesterreichs (de)
  2. qui allait remporter plusieurs Paris-Roubaix et le premier Tour de France en 1903

Références modifier

  1. a b c d e et f « Le Vélo », sur Gallica, (consulté le )
  2. a et b « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  3. (de) Illustrirte Zeitung, (lire en ligne)
  4. (de) « Allgemeine Sport-Zeitung », sur anno.onb.ac.at, (consulté le )
  5. « Wien-Berlin 1893 », CyclingRanking.com
  6. (de) Walter Ulreich et Wolfgang Wehap, Die Geschichte der PUCH-Fahrräder, Weishaupt Verlag, , p. 84-89.
  7. a b et c « Le Vélo », sur Gallica, (consulté le )
  8. « Paris-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  9. « Édouard de Perrodil (1860-1931) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  10. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Le Vélo », sur Gallica, (consulté le )
  12. « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  14. a et b (de) Sport-Album der Rad-Welt, 7 Jg., 1909, p. 18
  15. a b c et d « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Bordeaux-Paris 1895 », CyclingRanking.com
  17. « Straßburg-Basel-Straßburg 1895 », CyclingRanking.com
  18. « Le Vélo », sur Gallica, (consulté le )
  19. a et b « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  20. a et b (en) The Modern encyclopedia of Russian and Soviet history, Gulf Breeze, Fl : Academic International Press, (ISBN 978-0-87569-064-3 et 978-0-87569-181-7, lire en ligne)
  21. (en) The Referee & cycle trade journal, (lire en ligne)
  22. « Le Véloce-sport », sur Gallica, (consulté le )
  23. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  24. « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
  25. « Maastricht-Nijmegen-Maastricht 1893 », CyclingRanking.com
  26. « L'Aurore », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie modifier

  •   : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article

Liens externes modifier

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