Ferdinand Gabin
Ferdinand Gabin dit Gabin est un acteur et chanteur français né le à Paris 15e et mort le à Paris 18e.
Surnom | Gabin |
---|---|
Nom de naissance | Ferdinand Moncorgé |
Naissance |
Paris 15e |
Décès |
(à 65 ans) Paris 18e |
Nationalité | française |
Activité principale | acteur, chanteur |
Style |
Il est le père de l'acteur Jean Gabin (1904-1976).
Biographie
modifierFils de Ferdinand Moncorgé, cordonnier puis chef-paveur à la Ville de Paris devenu conducteur de locomotive, et de Justine Gérum, Ferdinand Moncorgé (fils) naît le dans le 15e arrondissement de Paris[1]. La famille Moncorgé est originaire de Mardore, près de Villefranche-sur-Saône, depuis au moins le début du XVIIe siècle : le grand-père de Ferdinand, Mathieu Moncorgé, est fileur de coton au hameau des Aidons.
Ferdinand quitte le domicile familial en 1885 à l'âge de 17 ans, car son père veut qu'il devienne dessinateur aux Ponts et chaussées, alors que le jeune homme est attiré par la scène. En 1885, il débute donc dans un petit concert de la rue du Château-d'Eau à Paris. C'est à ce moment-là qu'il prend le pseudonyme de Gabin (qu'il fera précéder de divers prénoms comme Georges, Joseph, Ferdinand ou Eugène), un nom qu'il a trouvé dans l'indicateur ferroviaire de son père[2].
Engagé au théâtre des Ternes en 1888, il y fait la connaissance de la chanteuse Madeleine – dite Hélène – Petit (1863-1918), avec laquelle il aura sept enfants, dont Ferdinand-Henri (1888-1939), Madeleine (1889-1970), Suzanne (1890-1891), Reine (1892-1952) et Jean Gabin Alexis (1904-1976), qui deviendra célèbre sous le pseudonyme de Jean Gabin. Le couple se marie le à la mairie du 6e arrondissement[3].
Jean Gabin décrivait son père en ces termes :
« Le plus lointain souvenir d'enfance que j'ai conservé de lui est celui d'un homme qui “passait” chaque jour à la maison comme une sorte de mystérieux voyageur, et à des heures où le plus souvent je dormais. Il rentrait en effet tard, par le dernier train du soir [de ses représentations à La Cigale], dormait toute la matinée et repartait en début d'après-midi alors que je faisais ma sieste. Avec les années, ce fut à peu près la même chose, à la différence que lorsqu'il repartait j'étais à l'école ou en train de courir la campagne[4]. »
Ferdinand Gabin meurt d'une embolie le à Paris 18e, à l'âge de 65 ans[5]. Il est inhumé aux côtés de son épouse dans le cimetière de Mériel[6].
Théâtre
modifier- 1920 : Le Chasseur de chez Maxim's
- 1922 : Ta bouche : Jean
- 1923 : Là-haut : Saint Pierre
- 1923 : Madame : Romulus
- 1924 : Troublez-moi ! : M. Goulichou
- 1925 : PLM : Anatole Limace
- 1925 : Trois jeunes filles nues : le commandant Le Quérec
- 1926 : J'aime ! : le Général
- 1927 : Mercenary Mary
- 1928 : Une nuit au Louvre : M. Scravougnat
- 1928 : Déshabillez-vous ! : maître Cabage
- 1930 : Arsène Lupin banquier : le général / un rentier
Notes et références
modifier- Acte no 1829 (vue 5/31), registre des naissances de l'année 1868 pour le 15e arrondissement de Paris, Paris-Archives - Archives en ligne de la Ville de Paris (avec mention marginale du mariage). L'acte précise que l'enfant n'a qu'un seul prénom, celui de Ferdinand.
- Jean-Jacques Jelot-Blanc, Jean Gabin inconnu, Éditions Flammarion, , p. 7
- Acte no 451 (vue 10/31), registre des mariages de l'année 1901 pour le 6e arrondissement de Paris, Paris-Archives - Archives en ligne de la Ville de Paris.
- Jean Gabin, Une histoire vraie, City Éditions, (lire en ligne)
- Acte no 4910 (vue 13/31), registre des décès de l'année 1933 pour le 18e arrondissement de Paris, Paris-Archives - Archives en ligne de la Ville de Paris
- Ferdinand Gabin sur le site de la ville de Mériel.
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Enregistrements sonores de Ferdinand Gabin sur la phonobase (disques et cylindres)
- Gabin sur l'Encyclopédie musicale de la comédie musicale en France