Et vint le jour de la vengeance

film de Fred Zinnemann, sorti en 1964

Et vint le jour de la vengeance (Behold a Pale Horse) est un film américain réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1964. Il est basé sur la vie de l'anarchiste espagnol Francesc Sabaté.

Et vint le jour de la vengeance

Titre original Behold a Pale Horse
Réalisation Fred Zinnemann
Scénario J.P. Miller
Emeric Pressburger (roman)
Acteurs principaux
Sociétés de production Columbia Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 118 min
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

modifier

Après la guerre civile espagnole (1936-1939), Manuel Artíguez (Gregory Peck), se réfugie en France. Vingt ans plus tard, le fils de son meilleur ami traverse la frontière pour lui demander de retourner en Espagne et tuer Viñolas (A. Quinn), un sergent de la Garde civile responsable de la mort de son père. Mais Artíguez, fatigué de tout, refuse. Cependant, lorsque la mère d'Artíguez tombe gravement malade, Viñolas saisit cette occasion pour lui tendre un piège. Ce film est basé sur la vie de l'anarchiste espagnol Francesc Sabaté.

Fiche technique

modifier

Distribution

modifier

Autour du film

modifier

Il s'est aussi tourné à Pau, Lourdes, Bayonne et Gotein-Libarrenx en décors naturels. Des habitants de Pau, Bayonne et Gotein-Libarrenx ont été employés comme figurants.

Les scènes tournées à Pau furent principalement filmées dans le quartier du Hédas, quartier ayant vraiment accueilli des réfugiés espagnols. Certaines couturières locales, notamment Lily Josue, furent mises à contribution pour confectionner des aubes de prêtres.

Quelques approximations de tournage

modifier

La scène d'introduction où Manuel Artíguez et ses compagnons d'armes franchissent sous la neige la frontière lors de la Retirada, fut en fait tournée à quelques dizaines de kilomètres plus au Nord, au col du Soulor dans le val d'Azun. On distingue bien la Latte de Bazen à l'Ouest, puis les hauteurs du Hautacam à l'Est.

Contre toute vraisemblance, alors que Carlos le contrebandier franchit la frontière d'une bourgade en direction de Pau supposément dans les Pyrénées Atlantiques, on le voit marchant sur les pentes neigeuses de l'ancien glacier de la Brèche de Roland à quelques centaines de mètres au Sud du pic des Sarradets, sur les hauteurs Ouest du Cirque de Gavarnie, soit un passage bien plus à l'Est que ce qui devrait.

Quand le père Francisco souhaite poster une lettre en gare de Pau et manque son train pour Lourdes, ce train roule en réalité en direction d'Orthez.

Références

modifier

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier