Edmond Arnould

professeur de littérature, poète
Edmond Arnould
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Edmond Nicolas ArnouldVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Edmond Arnould, né le à Dieuze (Moselle) et mort le à Paris 6e, est un écrivain, poète et universitaire français.

Biographie modifier

Vie privée et formation modifier

Edmond Nicolas Arnould grandit dans une famille pauvre. Son père est un ancien soldat des armées révolutionnaires, colonel de cavalerie puis percepteur à Dieuze. Il meurt quand Edmond n'a que 17 ans[1].

Il est élève du collège de Dieuze et suit le petit séminaire de Pont-à-Mousson. À partir de 18 ans, il devient maître d’étude à Sarreguemines (1829) puis à Nancy (1830) et il est ensuite régent de grammaire dans les collèges de Dieuze (1832), Auch (1836), Tours (1838) et Angers (1839).

Il obtient une licence en 1839 et est agrégé des lettres l’année suivante[1]. Le 26 novembre 1842, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres[2], dans lesquelles il étudie l’œuvre de deux poètes comiques grecs. La première, en français, consiste en une étude de la comédie d'Aristophane[3]; la deuxième, en latin traite quant à elle de Ménandre[4].

Il se marie en 1832 à Dieuze avec Amélie Henriette Fontaine, née à Bâle. Leur fils, Arthur Arnould, sera journaliste, membre de la Commune de Paris, et romancier[1].

Parcours professoral modifier

Il est nommé professeur suppléant de littérature française à l'université de Strasbourg en 1843, puis professeur de littérature étrangère à l'université de Poitiers de Poitiers en 1845.

Il enseigne par la suite à la faculté des lettres de Paris, d’abord en tant que délégué dans la chaire de littérature étrangère en 1853 puis en tant que professeur de littérature étrangère en 1856, poste qu’il occupe jusqu’à son décès en 1861[5].

Distinctions modifier

Edmond Arnould est décoré chevalier de la Légion d’honneur en 1857 et remporte deux prix de l’Académie française, dont celui destiné aux ouvrages les plus utiles aux mœurs pour son recueil Sonnets et poèmes en 1862[5]'[6].

Publications modifier

  • De la comédie d’Aristophane (1842), thèse de doctorat.
  • De l’invention originale (1849).
  • Essai d’une théorie du style (1851).
  • Étude sur l’influence exercée par la littérature italienne en France (1852).
  • Œuvres posthumes (1861), sonnets et poèmes.
  • La Révolution de 1830 (1830), poème.
  • Paul Guy l’ouvrier (1833), roman.
  • Georges Dalton (1846), drame en vers.

Notes et références modifier

  1. a b et c Christophe Charle, « 2. Arnould (Edmond, Nicolas) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1,‎ , p. 19–20 (lire en ligne, consulté le )
  2. https://eslettres.bis-sorbonne.fr/notice/Doctorant/4955, consulté le 13 novembre 2023
  3. Edmond Arnould, De la comédie d'Aristophane - avec un appendice sur les reprises de quelques-unes de ses pièces [en ligne], Paris, [sans nom], 1842, 102 p., URL :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9601994r , consulté le 13 novembre 2023
  4. Edmond Arnould, Menaudraci "Plocii" argumentum - ex diversis fragmentis restituere [en ligne], Paris, [sans nom], 1842, 35p., URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k53283350, consulté le 13 novembre 2023
  5. a et b Christophe Charle, « 2. Arnould (Edmond, Nicolas) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1,‎ , p. 19–20 (lire en ligne, consulté le )
  6. « Palmarès 1862 », Académie française, (consulté le ), p. 4

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