Donjon de Salives

donjon à Salives (Côte-d'Or)

Donjon de Salives
Image illustrative de l’article Donjon de Salives
Période ou style Médiéval
Type Ruines
Début construction XIIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1932)[1]
Coordonnées 47° 37′ 00″ nord, 4° 55′ 03″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Bourgogne
Subdivision administrative Côte-d'Or
Localité Salives
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
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Donjon de Salives
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Donjon de Salives
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Donjon de Salives

Le donjon de Salives est un donjon médiéval en ruines situé à Salives en Bourgogne-Franche-Comté.

Localisation modifier

Le donjon est bâti à flanc de coteau dans le village à cinquante mètres à l'ouest de l'église[2].

Historique modifier

Dès 768 un nommé Maurin fait don du village de Salives à l’abbaye de Flavigny. En 1256, Hugues IV l'échange à Guillaume de Mary contre Villeberny. En 1415, Jean IV cède Salives au sire de Châteauvillain mais s’en ressaisit dès 1420.

Le château souffre ensuite des guerres de religion et en 1590, « deux rebelles qui commandoient au chasteau de Salive » sont pendus par Guy de Tavannes. En 1774 l'abbé Courtépée décrit "une grosse tour découverte, reste de l'ancien château de nos ducs, démolie en partie pendant la guerre civile, haute encore de 50 pieds"[réf. souhaitée].

Architecture modifier

Les restaurations de 1985 ont entraîné l'éboulement de la face nord et de l'angle nord-est du donjon. Il en reste une impressionnante tour de 16,80 mètres de haut bâtie à flanc de coteau à proximité l'église. Les murs, épais de trois mètres à la base, sont percés au sud d'une porte donnant sur le village. Son intérieur conserve les traces d'un étage de soubassement, un rez-de-chaussée et de trois étages dont le dernier présente encore une porte, une fenêtre romane et des latrines dans l'épaisseur de la muraille[réf. souhaitée].

Les ruines de l'ancien donjon sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du 9 juin 1932[1].

Notes et références modifier

  1. a et b Notice no PA00112646, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.

Annexes modifier

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