Dominique Théophile Régère, né à Bordeaux le et mort le à Paris (Xe arrondissement)[1], était une personnalité de la Commune de Paris.

Dominique Régère
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Dominique Théophile RégèreVoir et modifier les données sur Wikidata
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Présentation

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Il succède à son père vétérinaire à Bordeaux. En 1848, il fonde un journal socialiste La Tribune de la Gironde pour lequel la police l'inquiète. En 1852, il doit s'exiler et ne revient en France qu'en 1855 où il s'installe à La Brède (Gironde). En juin 1870, il s'installe à Paris, adhère à l'Association internationale des travailleurs.

Pendant le siège de Paris par les Allemands (-), il est élu capitaine au 248e bataillon de la Garde nationale. Il est délégué au Comité central républicain des Vingt arrondissements par le Ve arrondissement. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune, par ce même arrondissement. Il siège à la commission des Finances puis à celle des Services publics. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Après la Semaine sanglante, il est arrêté en juillet et est condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée en Nouvelle-Calédonie par le conseil de Guerre en . Il ne revient en France qu'après l'amnistie de 1880. Un de ses fils, Henri, a commandé un bataillon de la Garde nationale et a combattu pendant la Semaine sanglante ; il a été condamné à la même peine que son père par contumace.

Notes et références

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  1. Archives de Paris, État-civil numérisé du Xe arrondissement, registre des décès de l'année 1893, acte N°4538.

Voir aussi

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Notices biographiques

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Articles connexes

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Liens externes

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