Discussion:Ricotta

Dernier commentaire : il y a 3 ans par WikiJLP dans le sujet Erreur : la ricotta N'EST PAS un fromage
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Fusion Ricotta et Ricotta brebis modifier

Même sujet traité et peu développé, un paragraphe pour chaque type de ricotta en fonction du lait de base peut être inclu dans la page Ricotta. A modifier également la page Fromages à pâte fraîche si la fusion est effective. --Jay (d) 14 janvier 2008 à 19:45 (CET)Répondre

  ~~

Traduire la page anglaise modifier

La plupart des infos sur cette page sont fausses. La ricotta n'est pas un fromage et ne vient pas des régions du nord de l'Italie. La page anglaise est beaucoup plus précise.

Erreur : la ricotta N'EST PAS un fromage modifier

Il suffit de lire le texte en italien ou en anglais pour comprendre. Mais n'étant pas un spécialiste dans le domaine je ne sais pas comment classer la ricotta en langue française.

Mario CUSENZA (d) 14 avril 2008 à 23:08 (CEST)Répondre

L'article en français explique aussi comment elle est fabriquée… GL (d) 24 février 2009 à 13:16 (CET)Répondre

--crjo (d) 25 février 2009 à 10:20 (CET) Voilà, j'ai ajouté une traduction pour la production et je l'ai classée selon "produit laitier" dans petits-laits.Répondre

Si ! Elle est issue de la coagulation du lait et d'un égouttage (défénition réglementaire) ! Mais contrairement aux fromages usuels c'est le lactosérum qui est ensuite concentré pour donner le fromage. --WikiJLP (discuter) 2 décembre 2020 à 14:45 (CET)Répondre

Erreur : la ricotta n'est pas le Urda modifier

Qu'il y ait une citation du urda dans l'article ricotta pourquoi pas mais ce sont deux préparations fromagères différentes devant avoir chacune leur article. Les fromages ou préparations fromagères ont une forte personnalité régionale pour ne pas tout mélanger ou alors il faut regrouper toutes les pâtes moles dans camembert, les pâtes cuites dans gruyère etc. Ridicule

Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]24 mars 2011 à 21:59 (CET)Répondre

+1 selon la définition de l'internaute.fr. Comment un fromage fabriqué en Roumanie peut-il être un fromage italien d'Italie ? Cela n'a ni queue ni tête. Soit le sujet de cet article est la famille des fromages fabriqués comme la ricotta italienne, et, si le titre « Ricotta » est conservé, alors le résumé dit « la ricotta est une fromage italien fait à base de petit-lait recuit » et l'article traite de toutes les variantes régionales de ce fromage. Soit le sujet est un fromage italien et alors, le titre devient « Ricotta italienne » et l'article ne parle que de la variété italienne de ce fromage. Voir par exemple les articles Brie (fromage) et Coulommiers (fromage), où le premier parle du brie et l'autre exclusivement du brie de Coulommiers. Ou bien Quiche et Quiche lorraine sur le même modèle. A mon avis. --Bruno des acacias 4 avril 2011 à 21:19 (CEST)Répondre
Je pense même que, s'il devait exister, l'article fédérateur des variantes régionales et nationales sur la wikipédia francophone devrait utiliser l'intitulé « recuite » (tant pis pour l'intitulé « recuite » de l'article que j'avais ébauché, j'emploirai son appellation patoisante aveyronnaise).--LAGRIC (d) 4 avril 2011 à 21:52 (CEST)Répondre
S'il devait y avoir un article générique sur cette production laitière/fromagère cela serait éventuellement fromage à pâte fraîche, je ne pense pas que cela soit approprié sous le titre de recuite qui est un terme typiquement aveyronnais pour un sous produit du roquefort et qui sert principalement à faire la tarte au recuit appelé flône ou flaune. Il n'y a rien de cela dans la ricotta italienne ou maltaise même si « ri cotta » veut dire en italien recuire, il n'y a pas de recuisson mais simplement de cuisson.
Cette préparation en Italie comme à Malte est faite directement à partir du lait. La seule chose qui différencie la ricotta d'un fromage est son manque d'affinage, allez dire aux maltais que la ricotta n'est pas un fromage, vous les ferez bien rire. Ce n'est pas un sous produit d'un autre fromage comme avec le recuit du roquefort, la ricotta se fait par acidification (citron ou vinaigre pour les fabrications artisanales, de lactosérum acide pour les fabrications industrielles) de lait entier ou écrémé et jamais de petit lait avec cuisson à hautes température 80/90° occasionnant la précipitation du caillé. C'est du fait de cette cuisson que la ricotta se différencie aussi du caillé présuré.
Nous avons donc à faire à des préparations différentes même si tous ces fromage ou préparations fromagères/laitières ont pour origine le caillage du lait : nous avons au moins trois origines et fabrications différentes :
  • le lait entier ou écrémé pour le caillé directement du lait sans cuisson, la ricotta directement du lait avec cuisson, la mozarella à partir de lait et fillée dans de l'eau à haute température,
  • le petit lait pour le recuit à partir du petit lait cuit issu du roquefort, le urda est plus proche du recuit car fabriqué aussi à partir du petit lait cuit récupéré de la fabrication d'un autre fromage,
  • la crème du lait pour le mascarpone qui est un caillé cuit comme la ricotta mais à partir de la crème du lait,
  • etc. il y en a bien d'autre façon de fabriquer ce qu'on appelle d'un terme générique les fromages à pâte fraiche.
Dès que j'ai du temps, je vais rechercher dans mes sources maltaises, je dois bien avoir quelque chose pour faire un article qui tienne la route.
Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]5 avril 2011 à 03:16 (CEST)Répondre
Je ne me suis jamais nourri de ricotta ni industrielle ni ménagère, je ne connais pas l'Italie et ce que je sais de ce produit laitier, je le glane sur internet alors soit indulgent si je fait fausse route mais je suis amené à te contredire, Hamelin.
Voici le cahier des charges de la DOP (AOP) ricotta romana qui la définie bien comme une recuite (de lactosérum de lait de brebis) agrémentée ou non de lait de brebis à 15% maximum (ce qui ne la classe pas pour moi dans les fromages). J'ai bien conscience que ce texte officiel traite d'une ricotta italienne (aussi labellisée soit-elle) parmi tant d'autres mais en voici une autre, la DOP ricotta di bufala campana et son CDC mais ce qui est le plus intéressant dans ces textes officiels c'est l'historique et les références culturelles qui nous mâchent le travail et qui démentent l'article actuel ricotta qui affirme que c'est un fromage de lait bouilli (je résume grossièrement évidemment).
Le recuècho rouèrgat (recuite rouergate ou aveyronnaise) du Massif central, la bróusse (caillot) du sud-est, le brocciu corse et j'en oubli sont (avec ajout de lait ou pas) des recuites et la ricotta aussi apparemment.

Pour parler de ce que je connais mieux mais qui est d'un intérêt mineur dans cet échange sur la ricotta, je te contredit tout net sur ta description de la recuite aveyronnaise je ne pense pas que cela soit approprié sous le titre de recuite qui est un terme typiquement aveyronnais pour un sous produit du roquefort et qui sert principalement à faire la tarte au recuit appelé flône ou flaune:
  • non, elle n'est pas spécifiquement un sous-produit du roquefort et elle ne sert pas principalement à faire la tarte/flan appelée flaune. Nous la consommons essentiellement nature ou agrémentée de nos lubies ou denrées disponibles. Quand à un emploi spécifiquement aveyronnais de l'appellation recuite, j'y crois peu à vrai dire et j'avais employé cet intitulé d'article que nous utilisons pour vendre aux estivants uniquement dans un but de moindre surprise et pour faire vivre ce produit agricole de mon coin sur la wikipédia francophone.

    Une petite anecdote au sujet de ce produit, je ne sais plus quel industriel du roquefort qui achète le lait de brebis à mes homologues éleveurs (je suis dans les vaches pour ma part et ma belle-mère dans les brebis) a sorti une recuite dans le commerce. Quelle n'a pas été notre surprise de constater qu'il avais utilisé l'appellation générique italienne ricotta le s......!!!!! Une occasion manqué de faire connaître notre spécialité plus largement. Cordialement à toi Hamelin.--LAGRIC (d) 5 avril 2011 à 23:59 (CEST)Répondre
Bonjour Lagric,
Euh ! j'ai lu et relu tes deux sources et je ne vois rien qui me contredise. Dans les deux fiches il est bien question de lait comme matière première, auquel il est rajouté soit de la présure soit du lactosérum ou petit lait pour faire le caillé. J'ai remarqué comment les producteur de ricotta romana argumentaient historiquement pour démontrer la tradition de la ricotta au lait de brebis alors que les producteurs de ricotta au lait de bufflonne se contente de dire notre ricotta est immémoriale point.
Pour le reste je ne vais pas jouer sur les mots recuite pas recuite, en fait cela m'intéresse peu. Par contre, ce qui m'intéresse c'est les produits, les matières premières et les modes de fabrication. Tous ces fromages à pâte fraîche sont en fait les représentants que la première étape de fabrication du fromage, le caillage. À l'origine il y a trois produits laitiers différents, le lait, la crème, le petit lait (peu m'importe son origine mais c'est souvent le sous produit d'un autre fromage). Avec ces produits laitiers, il faut déclencher le caillage avec un produit acide (citron, vinaigre, lactosérum, présure, produit chimique, etc.). Ensuite il y a deux traitements possibles, un simple égouttage pour donner tous les produits de la famille « caillé présuré », un traitement thermique pour tous les autres, c'est-à-dire une cuisson et non pas une re-cuisson comme les biscuits. Ceux subissant un traitement thermique se distinguent donc uniquement par le produit laitier d'origine, éventuellement par le mode de cuisson pour différencier la ricotta de la mozarelle. Ces produits sont le lait pour la ricotta, et la mozarella, la crème pour le mascarpone, le petit-lait pour le recuit et la urda. C'est une typologie peut être un peu idéalisée, puisque maintenant nous sommes dans l'ère industrielle où la seule chose qui compte c'est la production. Donc nous voyons des recettes traditionnelles modifiées pour un meilleur rendement ou pour abaisser les coûts. C'est pour cela que le lactosérum (en gros du petit lait acide) au lieu d'être utilisé uniquement pour déclencher le caillage, est utilisé en plus grande quantité comme composant pour remplacer une partie du lait ou encore le lait est de plus en plus écrémé ou de différente provenance même pour ces produits d'appellation d'origine protégée.
Pour ma part, je ne prend pas en compte les recettes industrielles pour faire référence à un produit sur wp, c'est comme le pâté d'alouette, une alouette pour un porc, Bruxelles n'est pas très respectueux des tradition en autorisant n'importe quelle matière grasse pour faire un chocolat, mais le véritable chocolat se fait avec du beurre de cacao, comme pour le champagne rosé, il est possible de faire du champagne rosé uniquement par traitement des mouts de pressage, mais comme c'est un vin d'assemblage, il est maintenant possible de faire du champagne rosé à partir de champagne ordinaire assemblé avec du vin rouge ou rosé. Tout cela pour dire, la ricotta c'est avec du lait et rien d'autre. Il est toujours possible d'indiquer dans l'article, avec des sources fiables comme celles que tu cites, que les industrielles vendent sous le nom de ricotta des produits fabriqués suivant une recette traditionnelle « aménagée » comme un contributeur vient de rajouter dans l'article câpre, qu'était vendu sous ce nom des boutons de capucine car beaucoup moins chère (dommage il manque la source).
Excuse moi, j'ai été trop long.
Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]6 avril 2011 à 07:55 (CEST)Répondre
Sauf erreur de ma part, la composition d'une spécialité culinaire décrite sur l'emballage d'un produit alimentaire est une source de qualité. Elle est même la « recette » la plus actuelle. Il faut donc impérativement la prendre en compte. Si Danone fabrique de la ricotta, non seulement l'article doit le dire mais il doit aussi dire ce que Danone appelle de la ricotta. Sauf à préciser que le sujet de l'article est « Ricotta italienne traditionnelle ». --Bruno des acacias 7 avril 2011 à 09:00 (CEST)Répondre
Citation fraction réponse Hamelin du 6 avril 2011 à 07:55 Bonjour Lagric, Euh ! j'ai lu et relu tes deux sources et je ne vois rien qui me contredise. Dans les deux fiches il est bien question de lait comme matière première, auquel il est rajouté soit de la présure soit du lactosérum ou petit lait pour faire le caillé.....Ensuite il y a deux traitements possibles, un simple égouttage pour donner tous les produits de la famille « caillé présuré », un traitement thermique pour tous les autres, c'est-à-dire une cuisson et non pas une re-cuisson comme les biscuits. Ceux subissant un traitement thermique se distinguent donc uniquement par le produit laitier d'origine, éventuellement par le mode de cuisson pour différencier la ricotta de la mozarelle. Ces produits sont le lait pour la ricotta, et la mozarella, la crème pour le mascarpone, le petit-lait pour le recuit et la urda. »
.
Je ne te suis plus Hamelin, pas que je ne comprend pas ton exposé mais comme pour la recuite française, la matière première de la ricotta n'est pas le lait d'aprés ces textes mais bien le lactosérum (ou sérum ou petit-lait etc...). La teneur même en lipides du produit fini (de 17 à 29 % de la matière sèche, ce qu'un fromage ne peut atteindre sans en dégraisser le lait de base) dénonce l'emploi massif de lactosérum.

Quelques lignes sans ambigüité de ces CDC:
ricotta romana
4.5.Méthode d'obtention:
Matière première
La matière première de la «Ricotta Romana» est le sérum de lait entier de brebis des races les plus répandues dans la zone géographique en question à l'article 3: la Sarda, la Comisana, la Sopravvissana et la Massese, et leurs croisements.
Le sérum, composant liquide de la coagulation du lait, doit être obtenu par égouttage après rupture du caillé destiné à la production des fromages de brebis obtenus à partir de lait de brebis provenant du territoire délimité.
Le sérum est de type «doux», grâce à l'alimentation des brebis laitières, constituée de fourrages et d'herbages naturels et d'herbes caractéristiques du territoire de la région du Latium. Le produit qui en dérive, la «Ricotta Romana» a un goût douceâtre caractéristique qui la distingue de tout autre type de ricotta.
.
-Consulte également, si tu veux bien, ce livre
.
-En ce qui concerne l'appellation « recuite », « ricotta », c'est bien chauffé deux fois (définition BHVF, cuire: échauffer, exposer à la chaleur). Le petit-lait se voit donc deux fois chauffé:
  • une première fois à ~36° quand il est encore un composé non-dissocié du lait pour être apte à l'emprésurage dans l'élaboration du fromage
  • une deuxième fois à ~90° (avec adjonction d'un acidifiiant ou pas) en tant que composé dissocié du lait pour faire la recuite, la ricotta, la urda ...
.
Extrait CDC:
Historiques qui remontent à des époques très anciennes:
Dans un ouvrage intitulé «Usi e costumi della campagna romana», Ercole Metalli écrit en 1903:
«. . . Ils reposent la cuve sur le feu pour en extraire la ricotta qui, avec un peu de pain, constitue leur seul alimentation».»
.
-J'ai été également assez long mais tu as ma réponse claire. Si tu réussi à me démontrer que la ricotta ne fait pas partie des recuites, que la matière première est le lait et non pas le sérum, l'article actuel ricotta sera valide. Dans le cas contraire, il faudra faire un revert.--LAGRIC (d) 12 avril 2011 à 09:32 (CEST)Répondre

Dès fois que tu n’aies pas compris que je ne contribue pas actuellement cela ne veut pas dire que je te laisse la place de faire comme tu l'entends sur l'article ricotta, c'est d'abord et avant tout un fromage traditionnel fait avec du lait, si tu veux en faire exclusivement un article sur la ricotta produit d'origine contrôlée, je ne suis pas d'accord. Je vais donc rétablir mon texte sous une section ricotta traditionnelle.

De plus tu fais la confusion entre sérum et lactosérum c'est bien toi qui écrit : « La matière première de la «Ricotta Romana» est le sérum de lait entier de brebis » où as-tu lu que la matière première est le lactosérum ? Tu fais tout simplement un détournement de source en écrivant dans l'article que la matière première est le lactosérum. Je ne suis pas chimiste mais il me semble que c'est le sérum du lait qui coagule en se séparant du petit lait, le lactosérum. Je vais finir par penser tu que cherches à imposer ton POV de recuite.

Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]23 avril 2011 à 03:21 (CEST)Répondre

Oh Hamelin, veux-tu, s'il te plaît, cesser de me préter des intentions que je n'ai pas. Il n'y a eu aucun passage en force de ma part et j'ai bien conscience de contribuer sur l'appellation générique ricotta et pas des AOP. Ces AOP ne sont là qu'a titre anecdotique.
De plus, je te considère, sinon pourquoi passer autant de temps à discuter avec toi?
Tu as toi-même chamboulé l'article basé initialement sur le petit-lait en affirmant que la matière première était le lait, tu aurais dû en discuter avant, tu ne l'as pas fait, je ne me suis pas lancé dans une guerre d'édition pour autant. Le dialogue, c'est bien mieux, l'inverse est absolument contreproductif et imbécile, nous le savons bien, n'est-ce pas?
J'ai fait l'affirmation du petit-lait comme matière première la dernière fois que je me suis exprimé sur cette page de discussion le 12 avril 2011 à 09:32, il y a donc 11 jours. Je n'ai pas eu de réponse, tu en conviendras.

Ceci étant dit, bonjour, revenons, si tu veux bien, à nos moutons:
La source que tu emploies comme fondement de cet article sur un fromage de lactosérum italien est... la Commission Canadienne du Lait pour les fabricants de produits laitiers, les transformateurs et les fournisseurs d’ingrédients laitiers au Canada. Est-ce vraiement la meilleur? Les Canadiens font une « ricotta » avec du lait et pas du petit-lait? N'est-ce pas l'exception qui confirme la règle? Quantité d'industriels sur tout les territoires dévoient les appellations non-protégée dites génériques. Si elles se doivent d'êtres mentionnées dans les articles, je ne pense pas que se soit en tant que sources fondamentales.

Je te cite: « De plus tu fais la confusion entre sérum et lactosérum ».
Je te répond: dans le Trésor de la langue française, on a:
  • « sérum: Partie liquide qui se sépare de la masse coagulée quand on fait cailler du lait. Synonyme: lactosérum, petit-lait (cour.). »
  • « lactosérum, subst. masc. ,,Liquide libéré au cours de l'égouttage du caillé de lait`` (Agric. 1977). Synonyme: petit-lait (s.v. lait), lactosérum. »
  • « Petit-lait: Liquide séreux transparent, jaune pâle, qui apparaît après la coagulation du lait. Synonyme: lactosérum. »
Donc d'aprés mes connaissances qui sont ce qu'elles sont du fait de mon activié d'agriculteur dont la famille vit de la production du fromage depuis...longtemps et d'aprés ce vénérable ouvrage qu'est le Trésor de la langue française je puis t'affirmer que « sérum », « petit-lait », « lactosérum », c'est la même chose, des synonymes quoi! Tout au plus pouvons-nous noter que ce produit peut aigrir ce qui peut avoir son importance

Également, tu n'as rien dit sur ce livre.
Celui-ci et celui-là sont intéressants aussi.
Tous dépeignent la ricotta comme une recuite à base de lactosérum. L'adjonction d'une part mineure de lait n'y est même pas signifiée.

Une réflexion également s'impose: les éleveurs Italiens n'ayant pas l'habitude de jeter leur travail aux orties, que font-il de leur petit-lait après avoir fait le fromage classique si ce n'est de l'employer massivement à l'élaboration de la ricotta?
Voilà, je me suis décarcassé pour te convaincre et je suis prêt à en remettre une couche s'il le faut. Ce qui est sûr, c'est que notre débat est positif pour cet article et je suis content d'y trouver des participant qui croient ce qu'ils affirment quand bien même ils se trompent (enfin, je pense). Trés cordialement.--LAGRIC (d) 23 avril 2011 à 09:47 (CEST)Répondre
Je n'ai pas l'envie de contribuer à wp pour le moment donc la volonté ou la faculté de répondre point par point à ton argumentation ... mais juste une question : les Maltais ne fabriquent pas ou si peu de fromage, juste quelques ġbejniet (singulier ġbejna) en proportion insuffisante pour produire le petit-lait nécessaire à la grosse fabrication de ricotta, alors d'où obtiennent-ils le petit lait pour fabriquer leur ricotta ? J'ai moi-même écrit dans l'article cuisine maltaise que la ricotta était faite à partir de petit-lait et je me suis fait agonir par mes contacts maltais qui m'ont expliqués en long en large et en travers comment ils faisaient leur ricotta avec du lait souvent de brebis mais aussi de chèvre, le lait de vache étant limité et de bufflonne inconnu. Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]23 avril 2011 à 14:05 (CEST)Répondre


Bonjour tous les deux. Il me semble très dommageable que vous n'ayez pas fini votre discussion par une édition de l'article. Votre discussion est très intéressante. Il me semble qu'il y a plusieurs points clairs qui ressortent :

  • La tradition reconnu par les AOP et la dénomination Ricotta donnent lieu à l'explication que ce produit provient principalement du petit-lait obtenu pendant la préparation de fromages (roquefort, mozzarella, etc.). Une adjonction de lait est possible. C'est la cuisson de ce petit-lait (deuxiéme cuisson du lait) avec un acide qui donne la pâte utilisée pour faire la ricotta.
  • Une autre technique existe cependant, qui semble être celle principalement utilisée á Malte dans une fabrication artisanale qui part directement du lait de brebis/chèvre. Technique utilisée au Canada de manière industrielle. LAGRIC si tu pouvais reprendre la main, tout en prennant en considération ce deuxième point ce serait formidable.

82.66.224.221 (d) 23 mars 2012 à 18:05 (CET)Répondre

Salut 82.66.224.221, oui, il faudrait concrétiser et faire exister dans l'article les faits suivants :
  • l'appellation « ricotta » est irrémédiablement générique
  • a maintenant beaucoup voyagé (Canada)
  • est complètement dévoyée dans certains cas (au lait).
Une analyse personnelle qui vaut ce qu'elle vaut à propos de cette « ricotta » à base de lait :
  • l'appellation « ricotta » a plus d'importance que le produit lui-même (la grande majorité des gens ne savent rien à son propos, on leur collerai un petit suisse avec « ricotta » marqué dessus, ça passerai je pense)
  • je pense que les ventes de ricotta, dopées grâce au marketing, sont en progression constante depuis plusieurs années et cette énorme demande induit une rareté du petit-lait (je pointe là l'intérêt de cette annalyse inédite)
  • les agroindustriels sont séduits par la facilité d'élaboration de ce produit comparée à celle du fromage de lait coagulé
  • ils sont sécurisés par le fait qu'il est stérilisé, c'est un produit mort, absolument plus aucune bactérie, pas de risque sanitaire, DLC très très longue (infinie en fait) car une recuite emballée hermétiquement ne crains rien, c'est comparable à un pâté conservé en bocal à clip)
Je ne suis que peu disponible depuis de longs mois (depuis la sécheresse en fait) quand à Hamelin de Guettelet, je ne sais pas ce qu'il fait. Tu a tout les éléments pour faire évoluer l'article, ne t'en prive pas. --LAGRIC (d) 24 mars 2012 à 09:18 (CET)Répondre

Fusion Ricotta et Urdă modifier

Les termes ricotta et urdă désignent le même type de produit laitier et, par conséquent, les articles Ricotta et Urdă traitent du même sujet. Si l'article Ricotta est internationalisé depuis longtemps et s'il comprend aussi de références, l'article Urdă est très ethnocentrique et il est dépourvu de toute source / référence. La présente proposition est faite en tenant compte d'un contexte un peu plus large, caractérisé notamment par le fait que l'auteur de l'article Urdă s'est illustré jusqu'à présent par une série d'articles aux titres exotiques de Caş, Ceaun, Salată de vinete, Caşcaval pané, Lapte de pasăre, Şvaiţer, Sarmale etc. (j'avoue que je n'ai pas encore passé en revue tout ce que se trouve de sa main sur la wp:fr, mais ce que j'ai trouvé jusqu'à présent est très promettant). J'ai fait très brièvement le point sur la production de ce contributeur à la page Discussion:Cuisine roumaine et moldave#Désaccord de pertinence. Burghiu (d) 19 mars 2011 à 22:39 (CET)Répondre

  Contre avec limitation dans le temps. Comme je l'ai dit sur la page discussion de Burghiu, les Roumains transforment leur petit-lait de façon similaire? et bien allons-y!, cela justifie, selon moi, la création d'un article à l'intitulé de l'appellation en question décrivant les terroirs, pratiques, races d'animaux, époque etc... Sinon, toutes les appellations et marques fromagères nationales et pourquoi pas mondiales serait rassemblées en un seul article, après tout il n'y a qu'une façon générale de faire du fromage, de la recuite, du beurre etc... Laissons le temps à l'article urdă de s'étoffer, de se référencer; il suffit parfois du travail d'une personne avertie (par exemple une personne d'une diaspora roumaine francophone).--LAGRIC (d) 20 mars 2011 à 19:07 (CET)Répondre
  Contre Effectivement, cela voudrait dire que certains articles parce que représentant un produit similaire devraient être fusionnés? Surtout dans les fromages... alors il faudrait fusionner tous les fromages comté, le beaufort et le jura, voir Gruyère#description. La ricotta et l'udra désignent le même type de produit laitier mais sont différents au niveau régions, histoires,préparation, goûts...
La ricotta et l'udra différent au niveau régions et histoires, mais pas en ce qui concerne la préparation et le goût. En tout cas, entre la ricotta dorée au four et la ricotta fumée il y a une différence de goût tout aussi importante qu'entre l'udra et n'importe quelle variation de ricotta. Par ailleurs les roumains traduisent ricotta par urda et cela même dans les documents officiels issus de l'administration de l'UE (j'en ai donné un exemple ci-dessus dans le cadre de l'article Ricotta#Urdă en Roumanie et je le reprends ici : dans la version roumaine du Journal Officiel de l'UE, le terme ricotta est traduit par urdă (avec article défini enclitique urda) à la page 4, sous-chapitre 5.3. de la première page à la dernière page). Burghiu (d) 21 mars 2011 à 14:39 (CET)Répondre
  Contre Les fromage ont une forte identité régionale et vouloir tous les regrouper sous un même article ne me parait pas pertinent. Il va falloir alors regrouper sous un même article les fromages qui ont des modes de fabrication similaire, toutes les pâtes moles dans camembert, les pâtes cuites dans gruyère, les pâtes fleuries dans etc.. Cela serait ridicule. En attendant que les avis s'exprime ici je reverte les modifications de Burghiu qui veut nous forcer la main en nous mettant devant le fait accompli. Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]24 mars 2011 à 21:45 (CET)Répondre
Comme je l'ai déjà souligné, il ne s'agit pas seulement d'un problème de classification des fromages (je remarque en passant que la ricotta / urda n'est pas un fromage, mais autre chose...), mais plutôt d'un problème d'ordre linguistique : les roumains traduisent ricotta par urdă (cela même dans les documents officiels) compte tenu du fait qu'il s'agisse d'un même produit laitier. Par contre, ils ne peuvent pas traduire camembert... Burghiu (d) 24 mars 2011 à 22:43 (CET)Répondre
Un truc me chiffonne, pourquoi focalisez-vous sur la ricotta?, pourquoi pas sur la recuite aveyronnaise, sur le brocciu corse, sur le céracée suisse?
Les Roumains disent urdă pour recuite, ce n'est en soit pas une spécificité valant un article mais je le dit à nouveau bien volontier et sans nul doute: ce peuple fait cette recuite avec des races d'animaux spécifiques, au sein de terroirs spécifiques et peut-être dans des marmites spécifiques. Et surtout, la Roumanie est loin d'avoir une paysannerie « de musée », les pratiques sont encore bien là, au sein de beaucoup de petites fermes familliales. Je pense que ces familles n'ont pas attendu les Italiens pour connaitre la valeur nourricière et saine d'une bonne recuite, le labeur que représente la moindre goutte de lait. Tout cela justifie, à mes yeux, les article urdă et ricotta.
Un paramètre qui n'a rien à voir cependant avec l'agriculture, en France le urdă n'est pas à la mode, la ricotta si. Beaucoup même ignorent que nous avons notre « ricotta » ancestrale: la recuite bien sûr que l'on fait dans les vallées et hauts plateaux de l'Aveyron (bescuècha en graphie normalisée occitane, recuècho en graphie moderne occitane), mais aussi sûrement dans les autres montagnes françaises. --LAGRIC (d) 25 mars 2011 à 00:12 (CET)Répondre
Il y a dans votre argumentation quelques éléments dont je n'arrive pas à saisir la logique. Je vous rappelle ce que j'avais souligné dès les premiers mots de ma proposition : pour moi, il s'agit ici essentiellement d'un problème qui tient d'un domaine de connaissance qui porte le nom de linguistique, pas d'un domaine de connaissance appelé agriculture. Comme je l'ai dit très explicitement, les roumains traduisent le mot italien ricotta par le mot roumain urdă, compte tenu du fait que les deux mots désignent le même produit laitier. Cette pratique de traduction c'est un fait qui ne tient pas de ma volonté et que je ne peux pas influencer dans un sans ou un autre. À ce fait vous opposés les arguments suivants:
  1. « ce peuple fait cette recuite avec des races d'animaux spécifiques, au sein de terroirs spécifiques et peut-être dans des marmites spécifiques. » Si cet argument est valide, les locuteurs de français ne devraient pas appeler les tomates roumaines tomates, mais roşii ou pătlăgele (ou encore même porodici qui est un régionalisme utilisé uniquement dans quelques zones rurales de la Transylvanie) puisque, je vous en assure, a) les agriculteurs roumains (qu'ils soient fermiers biens ancrés dans le monde contemporain et bien branchés aux nouvelles technologies ou qu'ils soient paysans à l'ancienne) ne cultivent pas les mêmes variétés / cultivars de tomates que les fermiers italiens ou espagnoles ou français ; puisque b) les tomates roumaines sont cultivées « au sein de terroirs spécifiques » ; et puisque c) la saveur des tomates roumaines est plus forte et plus variée que la saveur de la plupart des tomates que j'ai mangé à l'ouest de l'Hongrie. Ou encore l'on devrait laisser l'article Ceaun à sa place sur la wikipédia francophone puisqu'il y a sans doute quelques différences d'ordre chimique entre la fonte fabriquée en Roumanie et la fonte fabriquée ailleurs dans le monde et puisque la forme des chaudrons roumains peut varié d'une région à l'autre et d'une époque historique à l'autre. En outre, à l'occasion des fêtes foraines tenues en Transylvanie, il n'est pas rare de voir des gros chaudrons dans lesquels l'on prépare de la goulache alors que l'on ne voit pas une telle utilisation de la marmite en France.
  2. « la Roumanie est loin d'avoir une paysannerie « de musée », les pratiques sont encore bien là, au sein de beaucoup de petites fermes familliales. Je pense que ces familles n'ont pas attendu les Italiens pour connaitre la valeur nourricière et saine d'une bonne recuite, le labeur que représente la moindre goutte de lait » - je n'arrive pas à saisir la portée de cet argument. Je n'ai jamais proposé aux producteurs roumains de urdă (qu'ils soient paysans ou industriels) de renoncer au mot urdă et d'utiliser à sa place le mot ricotta. Alors qu'est-ce que vous voulez justifier avec votre argument ?
  3. « en France le urdă n'est pas à la mode, la ricotta si. » Avez-vous l'impression que j'ai essayé de forcer les locuteurs de français à utiliser le mot ricotta à la place du mot urdă qu'ils ne connaissent même pas (ce que c'est tout à fait normal) ?
  4. « pourquoi focalisez-vous sur la ricotta?, pourquoi pas sur la recuite aveyronnaise, sur le brocciu corse, sur le céracée suisse? » Je ne reviens plus à l'argument linguistique et je m'arrête aux produits désignés par les termes que vous avez mentionné. Je connaissais déjà le brocciu, mais ce produit n'est pas fait selon le même procès technologique que la urda ou la ricotta - afin de produire du brocciu, l'on ajoute du lait frais dans le petit lait, ce que c'est spécifique à ce qu'on connaît sous le nom de brocciu. Par contre, tant la ricotta quant la urda sont produits à partir de petit lait résulté de n'importe quel type de lait cru - de brebis, de chèvre, de vache ou de buffle (ce qui est en concordance avec l'emploi générique de ces substantifs dans les langues italienne et roumaine) - en suivant le même procès technologique. Pour la petite histoire, j'ai goûté tant à la ricotta fraîche en Lombardie quant à la urda roumaine en Transylvanie et j'ai trouvé la même saveur et la même texture. Je ne connaissais pas l'existence de la recuite aveyronnaise, mais en lisant l'article j'ai constaté que cette recuite est faite à base d'un petit lait de brebis (donc à ce que je comprends cette recuite aveyronnaise a une recette spécifique qu'on ne peut pas changer, par exemple en choisissant du petit lait de vache, de chèvre ou de buffle ; d'ailleurs, j'observe que l'article Recuite est focalisé uniquement sur un produit de l'Aveyron, alors que selon le TLFi la recuite est un « nom générique donné à tous les fromages maigres obtenus en précipitant par chauffage la caséine contenue dans le sérum du caillé à gruyère » ce qui veut dire qu'il faut faire quelques changements dans la wp:fr : il faut soit renommer l'actuel article Recuite en Recuite aveyronnaise en préservant le même contenu, soit généraliser l'actuel article Recuite en sorte qu'il puisse rendre compte de plusieurs produits régionaux / de terroir préparés selon le même procédé de base). Je ne connaissais pas le nom Sérac (fromage) non plus, mais je remarque le fait que, malgré le nom erroné (car la recuite n'est pas un fromage), il remplit bien le rôle d'un article générique pour ce type de produit laitier. D'ailleurs, dans cet article il suffit de mettre urda à la place de sérac et roumain à la place de suisse afin d'avoir un article de plus sur cette wikipedia... J'avoue que je ne comprends toujours pas pourquoi l'on doit avoir trois ou quatre articles comportant la même information et dans lesquels les seuls choses qui changent sont les noms régionaux (voir les noms dans plusieurs langues) d'un seul et même produit. Je ne comprends pas cela d'autant plus qu'il ne s'agisse pas d'articles dédiés à des marques et d'autant plus que l'article Ricotta ne traite pas d'un produit de terroir, mais bien d'un nom générique qui désigne plusieurs variétés de plusieurs produits de terroir made in Italy... Burghiu (d) 25 mars 2011 à 12:20 (CET)Répondre
Il est une règle philologique, le même mot pour la même chose, deux mots pour deux choses différentes. Sur wp, un autre règle deux choses différentes deux articles, une même chose, un article.
Si les roumains utilisent urda c'est que ce fromage/préparation fromagère existait avant qu'ils connaissent la ricotta, donc le urda n'est pas la ricotta et si ce n'est pas la même chose, il y a deux articles différents, je ne comprend pas où se trouve le problème.
Les Maltais n'ont pas fait cette préparation tous seuls dans leur coin et ne l'on donc pas appelé d'un mot maltais, ils se sont inspiré des Italiens et l'on donc appelé comme les Italiens, ricotta. Même chose, même article. Quand les Français font un fromage cuit comme les Suisses, ils l'appellent gruyère et c'est bien la même chose, quand ils font un fromage spécifique, ils l'appellent Comté et c'est bien deux choses différentes.
Beaucoup de bruit pour rien sauf à vouloir faire disparaitre la culture roumaine. Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]25 mars 2011 à 20:10 (CET)Répondre
Je vais vérifier la validité de votre argumentation en faisant quelques substitutions et en posant quelques questions : « Il est une règle philologique, le même M pour la même C, deux M pour deux C différentes. Sur wp, un autre règle deux C différentes deux M, une même C, un M [À mes yeux, ce que vous prétendez être une différence entre votre acception de "règle philologique" et votre acception de "règle de wp", n'est qu'une simple inversion de termes. En outre, compte tenu de votre "règle philologique", je ne sais pas comment vous expliquez la présence dans la langue française de mainte situations où l'on a deux mots pour une même chose - prenez l'exemple des mots management, qui est un néologisme adopté il y a un demi siècle, et gestion, dont la présence en français remonte au XVème siècle. Ne me dites pas que les français ne savaient pas ce que c'est la gestion avant de faire la connaissance de l'américanisme management.].
Si les roumains utilisent pâine c'est que cette préparation existait avant qu'ils connaissent la baguette, donc le pâine n'est pas la baguette et si ce n'est pas la même chose, il y a deux articles différents, je ne comprend pas où se trouve le problème. [Je vous signale au même temps que les roumains sont obligés à utiliser le mot camembert afin de désigner le produit camembert parce qu'ils n'ont pas un tel produit dans leur culture. De la même manière, les français sont obligés à utiliser le mot roumain bryndza afin de désigner le produit Bryndza parce qu'un tel produit n'existe pas dans leur culture traditionnelle.]
Les Maltais n'ont pas fait cette préparation tous seuls dans leur coin et ne l'on donc pas appelé d'un mot maltais, ils se sont inspiré des Italiens et l'on donc appelé comme les Italiens, ricotta. Même chose, même article. [Je vous serais très reconnaissant si vous pourriez me fournir des informations supplémentaires sur ce fait historique. Par exemple, je voudrais savoir si les Maltais se sont inspiré des Italiens avant ou après 1127 quand l'île est passée des mains des Normands du comte Roger de Hauteville aux mains des siciliens. Ensuite à quand remonte l'emprunt du savoir-faire laitier et du mot "ricotta" ? Ceci c'est un point essentiel puisque les maltais ont subi l'influence culturelle italienne depuis le XIIème siècle et puisqu'une grande partie du lexique maltais est formé de mots italiens adoptés depuis le même XIIème siècle.] Quand les Français font un fromage cuit comme les Suisses, ils l'appellent gruyère et c'est bien la même chose, quand ils font un fromage spécifique, ils l'appellent Comté et c'est bien deux choses différentes. [Il serait intéressant de savoir si le fromage "gruyère" a commencé à être produit avant ou après 1481 quand la population francophone (observez que je n'ai pas dit "peuple" puisque l'apparition de la conscience nationale au sein des masses ne remonte qu'à la fin du XVIIIème siècle) qui vivait sur les berges du lac de Neuchâtel a rejoint la Confédération suisse. Cela est d'autant plus intéressant que, d'un point de vue anthropologique, tant le gruyère quant le Comté ou le Beaufort sont des produits régionaux et que les limites d'une culture régionale unitaire ne coïncident pas avec les frontières des états.] »
Je vois que beaucoup de personnes font une comparaison entre d'un côté des produits tels Comté et Gruyère et, d'un autre côté, des produits tels Ricotta et Urda. Faire une comparaison dans ces termes c'est une erreur parce que le Comté et le Gruyère sont des genres appartenant à la famille des produits laitiers connus sous le nom de fromages, alors que la Ricotta est une famille de produits laitiers ayant un seul genre nommé Ricotta. (J'ai renvoyé aux articles genre et famille pour rendre plus claire la classification taxonomique des produits laitiers.) Maintenant le nom de la famille fromages est Formaggi en italien, cheese en anglais et brânzeturi en roumain - remarquez qu'il s'agit d'une même famille de produits laitiers qui a des noms différents en langues différentes. De façon similaire, le nom de la famille Ricotta est recuite en français, urda en roumain et 0 (néant) en anglais puisque dans l'espace culturel anglophone ce produit laitier n'existe pas de façon traditionnelle (donc ils ont adopté le néologisme ricotta au même temps que le produit, tout comme nous autres européens avons adopté le néologisme coucous au même temps que le plat désigné par le mot couscous, plat qui n'existe pas de façon traditionnelle dans les cuisines européennes).
La confusion entre les différents genres de la famille fromage et l'unique genre de la famille recuite est facilité par les faits suivants : a) la grande diversité des genres de fromages n'est pas due au caillage du lait, mais aux conditions d'affinage du caillé (qui est l'état premier de tout fromage) - le caillé peut être affiné de quelques jours à quelques mois dans des conditions microbiologiques différentes et chacune de ces différences (temporelles ou biologiques) détermine l'apparition d'un genre de fromage à part ; b) en contrepartie, la très très faible diversité de genre de la famille recuite n'est pas due à l'échauffement du petit lait (qui est le premier et le dernier stade de production de la Recuite / Ricotta / Sérac (fromage) / Urdă et qui correspond donc au stade du Caillé dans la fabrication du Fromage), mais elle est due au fait qu'à la différence du caillé, la recuite est très périssable (elle n'est plus bonne au bout de 7-10 jours après le moment de sa production), donc elle ne peut pas passer par le processus de « postproduction » qui détermine la grande diversité de genres de fromage. C'est pour cela qu'il faudrait avoir un article général sur cette famille de produits laitiers (tout comme il y a l'article Fromage). Après, les quelques genres de la famille recuite ne se trouvent pas d'un côté et de l'autre de la frontière italo-suisse ou d'un côté et de l'autre de la mer Adriatique, mais, semble-t-il, uniquement en Italie : si vous voulez avoir des articles genre Comté ou Beaufort concernant la famille recuite, alors il faut créer les articles Ricotta infornata (= recuite dorée au four), Ricotta affumicata (=recuite fumée) et Ricotta forte (voir it:Ricotta forte) et c'est fini car à part ces trois genres spécifiquement italiens on ne trouve que la recuite fraîche et cette recuite fraîche on la trouve tant en Italie que partout où elle est produite hors Italie. Ensuite, si vous voulez avoir des articles genre La Vache qui rit, donc des articles portant sur des marques de recuite, alors il faut créer des articles tels Ricotta pecorina Monte Re ou Urdă de capră "Fanea". Mais s'il y a un article général traitant de la famille Fromage, il faut aussi avoir un article général traitant de la famille Recuite dans lequel l'on peut mentionner les noms du produit en plusieurs langues telles l'italien et le roumain, ainsi que les noms régionaux tels Sérac (fromage), ainsi que les produits apparentés tels le corse Brocciu.
En fin, concernant votre dernière phrase, il est très touchant de vous voir tellement préoccupé du sort de la culture roumaine et je ne peux pas m'empêcher de me demander quand, où et comment avez-vous acquis une connaissance suffisamment profonde de la dite culture pour vous permettre de soutenir qu'il y a une différence entre les produits désignés par les mots ricotta et urda, tout en prenant de futile le côté linguistique de ce débat. Je remarque aussi la légèreté avec laquelle vous m'attribuez la volonté de « faire disparaitre la culture roumaine ». Soit-dit en passant, 99% de mes contributions sur la wp (pas seulement en français) concernent la culture roumaine et si j'ai fait ce travail ce n'est pas pour ensevelir la dite culture. Cela étant dit, par « faire connaître la culture roumaine » je n'entends pas lui donner des lueurs de légende (comme apparemment entend faire Kenzomazda alias Sixat avec ses articles portant sur la gastronomie "roumaine" ou "nationalisée"), ni être prêt à soutenir le cœur léger n'importe quelle énormité. Cordialement Burghiu (d) 26 mars 2011 à 11:40 (CET)Répondre
  Contre On se base sur de l'anglais pour taper un article en français? Je suis dubitatif sur le degrès de sérieux de certaine personne. Sixat (d) 26 mars 2011 à 20:10 (CET)Répondre
Argumentation ad nauseam. Ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement. Pas besoin de ko et ko pour comprendre votre position, on a tous compris que vous ne voulez pas de l'article sur une préparation fromagère roumaine, si vous n'aimez pas le urda, n'en dégoutez pas les autres.
Pas de consensus pour la fusion, c'est la seule chose à retenir. Passons à autre chose Point à la ligne.
Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]26 mars 2011 à 13:33 (CET)Répondre
Vous avez raison : plus le bagage de connaissance est mince, plus simple est-il de le gérer. En ce qui concerne le raisonnement, l'on s'en tire avec peu d'effort en le prenant pour un jeu du hasard. Mais bon, vue la logique dont vous avez fait preuve ci-dessus, ça m'aurait étonné de trouver un autre avis de votre part. Adieu ! Burghiu (d) 26 mars 2011 à 16:12 (CET)Répondre
no comment, laïus abscons. Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]27 mars 2011 à 00:50 (CET)Répondre

  Contre Il faut respecter le terroir d'un produit, sinon autant faire un catalogue de marque de fromage avec burghiu!Sixat (d) 25 mars 2011 à 12:41 (CET)c'est un produit du terroir! Ethnocentrisme? Logique on parle de produit du terroir! Sixat (d) 25 mars 2011 à 20:57 (CET)Répondre

Je ne comprends pas comment ça se fait que pour vous urda soit un produit de terroir. En effet, urda est un nom générique, utilisé partout en Roumanie et pour ma part, je ne saurais pas réduire toute la Roumanie à un seul terroir (je vous rappelle que le pays s'étend sur près de 240.000 km carrés, que l'on ne trouve pas le même relief ou les mêmes conditions climatiques partout en Roumanie et que, par exemple, entre le Maramureş et l'Olténie il y a une différence considérable tant du point de vue culturel, quant du point de vue pédologique, géologique, hydrologique, climatologique etc, que dans l'Olténie il y a des zones à microclimat de type méditerranéen, alors que dans le Maramureş l'on ne peut pas cultiver le blé et la vigne). Par contre, le mot urda désigne le même produit laitier dans tous les coins du pays, pas seulement dans le Maramureş ou dans l'Olténie.
De façon similaire, le terme ricotta ne désigne pas un produit de terroir, mais c'est un nom générique qui désigne le même type de produit partout en Italie. Je vais prendre l'exemple de deux marques de ricotta italienne : la Ricotta pecorina Monte Re et la Ricotta di bufala campana. Chacune de ces marques désigne un produit de terroir, mais ça m'étonnerait de vous voir soutenir que le Friuli et la Campania font partie du même terroir... Cependant, l'article Ricotta traite d'un produit qui est appelé ricotta tant dans le Friuli quant dans la Campania sans faire une quelconque distinction entre les produits de terroir que l'on peut trouver dans ces deux régions italiennes. Burghiu (d) 25 mars 2011 à 15:31 (CET)Répondre

  Pour Arguments convaincants en faveur du caractère générique du nom.--Phso2 (d) 25 mars 2011 à 15:39 (CET)Répondre

Et en France, gruyère est aussi un nom générique, et pourtant, on n'a pas fusionné avec Emmental par exemple. Donc c'est un argument qui ne vaut rien avec ce contre exemple! Sixat (d) 25 mars 2011 à 22:28 (CET)Répondre
et pourquoi pas fusionner Sérac (fromage) avec ricotta qui devrait fusionner avec recuite, car c'est la traduction en italien surtout si ce n'est qu'un nom générique. Limite tu peux le trouver sur le wikipedia.it Sixat (d) 25 mars 2011 à 22:41 (CET)Répondre
d'après l'article, "gruyère" n'est pas ou plus un nom générique. De plus, cette argumentation qui consiste à faire des comparaisons plus ou moins pertinentes n'est pas convaincante : ce n'est pas parce qu'il y a d'autres situations peut-être discutables qu'il faut accepter toutes les situations discutables.--Phso2 (d) 26 mars 2011 à 00:18 (CET)Répondre
Au contraire là est la polémique, puisque toutes les choses appartenant à un patrimoine étrangers sont susceptibles d'être fusionner en terme générique. Le urda est un fromage roumain, je ne pense pas que c'est un fromage italien jusqu'à nouvelle révélation. A moins que vous avez des informations inédite, ce que je ne pense pas du tout. A bon entendeur! Sinon, il faut fusionner tout les fromages à base de petit lait, ce qui est contre productif, puisque chaque fromage est lié à son terroir, sa culture et ses bêtes. Alors il faut m'expliquer, en quoi le terroir roumain est inférieur au terroir italien ou français? Sixat (d) 26 mars 2011 à 10:28 (CET)Répondre
cf argumentation de la proposante, pas la peine de répéter les mêmes arguments ad nauseam.--Phso2 (d) 26 mars 2011 à 11:49 (CET)Répondre
  Contre Alors faut fusionner tout les articles traitant des produits laitiers (yaourt fromage crème etc...) car fondamentalement c'est la même chose avec des arguments minimalistes en tenant juste compte du produit, mais là, personne n'est en mesure de répondre honnêtement, en ne disant autre chose que c'est mensonger ou honteux, bref la langue de bois!Ricotta recuite serac (fromage) brousse (fromage) coexiste, et urda doit disparaitre? Pourquoi une telle différence de traitement? La culture roumaine ne mérite t'elle pas d'exister? Et pourquoi ne pas nommer alors tous ces articles en lait caillé qui estun terme français, au lieu de ricotta? Sixat (d) 26 mars 2011 à 15:04 (CET)Répondre
Je vous ai lu, et à mon avis, la ricotta n'est que italienne et la urda est exclusivement roumaine. Les confondre serait une erreur, car c'est deux types de fromage différent de par leur nom, leur gout et leur terroir. Les fusionner serait une censure, et serait donc contraire à l'ambition de wikipedia. Et il est de notoriété publique que les américains ne connaissent rien aux fromages, si on se referrait à eux, il n'y aurait plus de fromage au lait cru. Donc qu'il appelle la urda en ricotta ne m'étonne pas de leur part. 86.65.182.2 (d) 27 mars 2011 à 09:11 (CEST)Répondre
Peut-être que les américains ne s'y connaissent pas, sauf que moi je ne suis pas américain. Je suis roumain, je vous écris maintenant depuis chez moi (c'est-à-dire depuis une belle ville transylvaine) et je peux vous dire que j'ai mangé des fromages dans tous les pays européens où l'on parle les langues que je peux écrire.
J'observe que vous avez une façon particulière de comprendre le terme terroir, donc je vous signale que la ricotta produite en Lombardie et la ricotta produite en Calabre ne sont pas issues d'un même terroir. De façon similaire, toute la Roumanie n'est pas un seul terroir, mais elle englobe plusieurs terroirs très variés. Malgré cela, le produit concerné est appelé urdă partout où il est produit, donc dans tous les terroirs roumains.
Je vous signale aussi que tout comme les roumains n'appellent pas le fromage fromage (car ils ont des mots en roumain pour désigner ce produit, des mots tels brânzeturi, caş et caşcaval), il n'appellent pas la ricotta ricotta, mais urdă (parce qu'ils ont un mot roumain pour désigner ce produit). Burghiu (d) 27 mars 2011 à 19:56 (CEST)Répondre
lol, t'es roumain et tu n'es pas capable de sentir au goût la différence la urda et la ricotta. De toute façon, fusionne le, mais je pense que le mot urda n'est pas connu, et donc il a justement sa place dans une encyclopédie. Bref, je pense surtout que t'as rien compris à la mission d'une encyclopédie, et de ta foret de Transylvanie continue à déguster de la recuite italienne.
Sixat (d) 28 mars 2011 à 11:33 (CEST)Répondre

Pas de consensus actuellement pour la fusion de ces deux articles. Cordialement --Hamelin [ de Guettelet ]1 avril 2011 à 04:25 (CEST)Répondre

...ont obtenu des autorités bruxelloises deux appellations d'origine pour des ricottas modifier

Les autorités de la ville de Bruxelles ont d'autres soucis que les fromages italiens.
Il faudrait indiquer le service de l'Union Européenne qui s'occupe de ces problemes.--87.66.98.176 (d) 8 août 2012 à 19:17 (CEST)Répondre

bonne remarque, j'ai apporté la correction, chose que vous auriez pu faire vous-même.   Cordialement -- pramzan 8 août 2012 à 19:46 (CEST)Répondre
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