Discussion:Olier Mordrel

Dernier commentaire : il y a 10 ans par Le Busier dans le sujet Cohérence citations entre guillemets
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Introduction modifier

Rédaction actuelle :
Olivier Mordrelle, fut un nationaliste breton engagé

Rédaction antérieure, rétablie : Olivier Mordrelle, fut un nationaliste breton engagé dans la collaboration avec l'Allemagne nazie

Il est aussi connu sous les pseudonymes de

Il est aussi connu sous de nombreux pseudonymes, dont ceux de

Sur le PNB – Breiz Atao modifier

Neutralité non respectée: "Mordel prend l'initiative de créer le groupe clandestin Kuzul Meur dont il devient secrétaire, dans le but affiché de faire la liaison entre les différents groupes politiques issus du nationalisme breton, mais aussi pour mieux contrôler le groupe Gwenn ha Du et son chef, Célestin Lainé 14." Cette présentation reproduit fidèlement la version publiée, au début des années 70, de son autobiographie largement romancée sous le titre "Breiz Atao", mais totalement contredite, justement par Célestin Lainé dans différentes publications. (lettre publiée par Anna Youenou) Wikipédia ne peut pas se contenter simplement d'une version donnée par l'acteur lui-même si elle est contredite par la personne concernée.

Dans Breiz Atao (n° 164, 11 décembre 1932) il déclare : Jacobin rime avec Youppin. (...) " Notre Juif " à nous, en Bretagne, c’est donc surtout le théoricien de l’Une et Indivisible, avant que Breiz Atao ne reprenne la croix gammée en janvier 1933.

Sur SAGA modifier

Il déclare à ce sujet (Stur, n° 1-2, juin 1942, p 5) : en 1933, (…) nous avons déclenché, dans notre vieux “ Breiz Atao ”, la campagne SAGA, en faveur d’un national-socialisme breton.

Stur modifier

Stur (Le Gouvernail),

Stur (Le Gouvernail), qui arbore la croix gammée

des opinions proche de la pensée fasciste en développat un nationalisme celte.

des opinions du domaine de la pensée fasciste en développant un nationalisme celte. Il y publie en 1938 une lettre de Vision d’avenir (Stur n°12, 01-03/1938, p. 25-26) défendant la brutalité nécessaire des peuples maîtres – disons si vous voulez, les Nordiques –, et concluant : Ah ! Ceux d’entre nous qui ont mal au ventre à voir égorger un poulet, feraient bien d’aller s’endurcir un peu les nerfs tous les matins à l’abattoir municipal : conseil d’ami….

Sur Peuples et Frontières modifier

où s'exprime les revendications de la Bretagne et des principales minorités nationales européennes.

où sont présentées des revendications au nom de la Bretagne et des principales minorités nationales européennes. Hermann Bickler, chargé de la rubrique sur l’Alsace, est tout autant ouvertement lié au nazisme que Mordrel. Dans le premier numéro de Peuples et Frontières (1er janvier 1937, p. 14-16), dans Une lettre à propos de La Kermesse Héroïque, le Flamand J. Demeerseman attaque l’organe juif Marianne, en déclarant Il ne suffira pas d’alléguer comme excuse que, peut-être en Allemagne, l’industrie du cinéma n’est pas encore totalement libérée de l’emprise juive.

Déclaration de la guerre modifier

A la déclaration de la guerre entre la France et l'Allemagne, il choisit l'exil. D'Amsterdam, Mordrel et Debauvais adressent un manifeste aux Bretons, condamnant la guerre entreprise par la France le 25 octobre 1939. Fin 1939, alors que le guerre vient de commencer , de Belgique, puis en Hollande, il se réfugie sur le territoire encore neutre de l'Italie. Il avait décidé de s'y fixer, mais le gouvernement romain soucieux d'éviter des complications internationales l'avait refoulé. Il se retrouve alors en Hongrie, autre pays neutre où il s'établit avant de rejoindre ensuite à Berlin.

Avant la déclaration de la guerre entre la France et l'Allemagne, il part en Allemagne nazie avec sa femme, François Debauvais et Anna Debauvais qui décrit leur voyage (Mémoires du chef breton : Fransez Debauvais, tome 3, p. 29-38). Depuis la Belgique, il rejoint Berlin. Publié depuis Amsterdam, Mordrel et Debauvais adressent un manifeste aux Bretons, condamnant la guerre entreprise par la France le 25 octobre 1939.

A Berlin modifier

Leur présence est à l'encontre des décisions officielles, ils peuvent cependant circuler grâce à la complicité des agents du service secret acquis à l'idée de l'indépendance bretonne, qui leur a fait délivrer des passeports de "Statenlos", réservés aux apatrides.

Leur présence correspond à une des politiques possibles en cas d’invasion réussie par le Reich. Ils peuvent circuler grâce aux agents du service secret qui gèrent l’option de l'indépendance bretonne, et leur ont fait délivrer des passeports de "Statenlos", réservés aux apatrides.

La tête du parti modifier

mène régulièrement campagne contre le gouvernement de Vichy et ses représentants régionaux

mène régulièrement campagne contre le gouvernement de Vichy et ses représentants régionaux, avec l’accord de l’occupant pour sa politique de pression sur Vichy

Olier Mordrel pressentit confidentiellement en 1940 Henri Le Helloco pour une mission en Angleterre (par les canaux de la Résistance) afin de représenter à Londres une tendance alliée du mouvement breton. Le projet n'aboutira pas en raison du passé de Helloco, et de la réaction du Parti National Breton, allié à l'occupant nazi.

Affirmation improuvée

Sa ligne politique irrite à la fois Vichy et Berlin, et sera à l'origine de "la révolution de palais" du parti de décembre 1940.

Sa ligne politique irrite Vichy et ne correspond pas aux besoins de Berlin qui s’appuie sur Vichy et constate l’isolement du PNB dans la population, et sera à l'origine de "la révolution de palais" du parti de décembre 1940.

Cette "révolution de palais" est provoquée avec la complicité des services allemands par des rivaux du leader breton, désireux de l'écarter du pouvoir. Il est déporté en Allemagne,

Cette "révolution de palais" est organisée avec les services allemands, qui mettent en avant un autre dispositif. Il est assigné à résidence en Allemagne.

après avoir réfusé d'aller en Angleterre, le 22 décembre 1940.

Affirmation improuvée

Mis à l'écart modifier

Exil…
Il fut assigné à résidence en Allemagne de la fin décembre 1940 à mai 1941. D'abort à Stuttgart, il rejoint Berlin au milieu de janvier 1941 où il vit difficilement. Yann Bricler est envoyé à la foire de Leipzig en 1941, en voyage par train spécial avec quelque 600 industriels et intellectuels, et apporte des subsides à son cousin. Mordrel refusera le poste de lecteur de celtique à l'Université de Bonn, proposé par le professeur Léo Weissgerber. Ce dernier appuiera aussi une demande de mesure de clémence qui sera accordée par les autorités allemandes, et conduira au retour à Paris de Mordrel le 6 mai 1941 sous les conditions de résidence surveillée, pas d'activités politiques, pas de sortie de Paris. Pour conduite exemplaire, Mordrel obtient des permissions pour voir sa famille, dont l'autorisation de passer trois semaines de vacances avec eux à Quelaines-Saint-Gault en Mayenne. A cette occasion, quelques-uns de ces amis comme Jean Merrien, Raffig Tullou, Jean Trécan et René-Yves Creston lui rendent visite et prennent son avis sur un certain nombre de problèmes culturels et politique. Il revient par la suite à Rennes le 16 septembre 1941, avec l'autorisation des Allemands, après 10 mois d'exil, il est considéré comme "indésirable" par les dirigeants du P.N.B., exécré par Vichy, et suspect pour les autorités allemandes.

Mis à l’écart
Il fut assigné à résidence en Allemagne de la fin décembre 1940 à mai 1941. D'abord à Stuttgart, il rejoint Berlin au milieu de janvier 1941. Le professeur Leo Weisgerber lui propose le poste de lecteur de celtique à l'Université de Bonn. Ce dernier organise le retour à Paris de Mordrel le 6 mai 1941. Mordrel obtient des accords pour séjourner en Mayenne. A cette occasion, quelques-uns de ces amis comme Jean Merrien, Raffig Tullou, Jean Trécan et René-Yves Creston lui rendent visite et prennent son avis sur un certain nombre de problèmes culturels et politique. Il revient par la suite à Rennes le 16 septembre 1941, avec l'autorisation des Allemands, après 10 mois de mise à l’écart, il est présenté comme "indésirable" par les dirigeants du P.N.B., exécré par Vichy, et gardé en réserve par les autorités allemandes.

Affirmations improuvées, tri difficile…

Exil ? modifier

Exil

La fuite, le retour

Modification mineure, Empereur Maxime modifier

L'empereur romain cité est Maxime (ou maximus) et non Maxence. http://fr.wikipedia.org/wiki/Maxime_(empereur_romain)

lien modifier

je le supprime les figures montré n'ayant rien à voir avec une croix gammé. --Jamybzh 21 mai 2007 à 22:34 (CEST)Répondre

Etat global de la version du 28 janvier 2006 à 18:02 modifier

Est-il exagéré, à la lecture de cette version affichée depuis des mois, de voir Olivier Mordrel comme un anglophile persécuté par les nazis, auquel il s'oppose courageusement ?

L'état de l'article dans cette version est conforme à l'ensemble de ce qui est produit sur Wikipédia sur ce qui est qualifié de problème breton.

Les affirmations improuvées sont citées sans sources. Si la source est donnée, reste à établir la véracité de ce qui est écrit.

Les quelques ajouts de preuves écrites de activités de Mordrel sont suffisamment clairs.

--Sammy Moreau 24 février 2006 à 22:40 (CET)Répondre


Précisions modifier

On peut lire: " Hermann Bickler, chargé de la rubrique sur l’Alsace, est tout autant ouvertement lié au nazisme que Mordrel"

Le terme "lié au nazisme" est trop flou: lié au régime allemand, à des personnalités nazies, à l'idéologie ?

Compte tenu des informations mises à disposition tant sur Brickler que Mordrel, le terme "sensibles à l'idéologie nationale-socialiste" est plus précis. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Breizhatav le 5 octobre 2009 à 05:12.

Note du MI5 modifier

Il est repris un article du réseau Voltaire:

" On découvre qu’il fut interrogé par le MI5, puis relâché et exfiltré en Argentine ; ce qui implique qu’il fut recyclé par les Britanniques dans leurs réseaux stay-behind. Selon toute vraisemblance, celui qui avait été l’un des pères fondateurs du Mouvement breton devint alors un espion britannique chargé de surveiller les organisations irlandaises et celtiques".(www.voltairenet.org - 2011)"

Or il suffit de consulter les archives elles mêmes, et non les conjecture de ce réseau, pour constater qu'il s'agit là de conclusions totalement infondées. Rien n'indique que Mordrel ait été "exfiltré" vers l'Argentine. Rien ne fait mention non plus d'un suivi des activités irlandaises ou celtiques au profit de l'Angleterre. Il est simplement fait état de questions posées à Mordrel sur les relations entre lui et les nationalistes irlandais et sur la présence ou non d'agents allemands en Irlande.

On peut consulter le dossier KV2/3410 sur ce lien: http://www.nationalarchives.gov.uk/news/German-intelligence-agents-april2011.htm.

Je supprime donc ce contenu pour n'en conserver que les fait avérés, à savoir la participation à la réunion de Munich en Avril 1945.

--Breizhatav (d) 12 avril 2011 à 04:38 (CEST)Répondre


Non justification de la présence sur le portail du Nazisme modifier

Mordrel, Pétain et Mitterand doivent tous trois figurer sur le portail du Nazisme, ou aucun des trois. Pétain au vu du fait qu'il a émis (indirectement) des lois antisémites, et a fait livrer des milliers de Juifs. Mitterrand a reçu la francisque du maréchal Pétain et a écrit pendant la guerre dans une revue anti-sémite des choses comme : "Si la France ne veut pas mourir dans cette boue-là, il faut que les derniers Français dignes de ce nom déclarent une guerre sans merci à tous ceux qui, à l'intérieur comme à l'extérieur, se préparent à lui ouvrir les écluses : juifs, maçons, communistes... toujours les mêmes et tous gaullistes". (Signé François Mitterrand dans "France, revue de l'État nouveau", n°5, de décembre 1942 réédité in "Politique", 1977).

En définitive, Mordrel, Pétain et Mitterand doivent tous trois figurer sur le portail du Nazisme, ou aucun des trois. Si seul Mordrel apparait sur le portail du Nazisme, c'est que l'on veut lui faire payer son autonomisme breton, CQFD.

L'absence de bandeau "nazisme" sur d'autres articles Wikipedia n'est pas un argument pour le retrait du bandeau sur le présent article. DITWIN GRIM (d) 14 novembre 2011 à 09:47 (CET)Répondre
Il y avait eu une discussion sur le portail:Nazisme aboutissant à l'idée que les collaborationnistes ne devaient pas être inclus.
La ligne "allégeance" dans la case en haut de l'article ne concerne que les militaires, ce que n'était pas Mordrel. On peut marquer autant qu'on veut dans le texte que Mordrel a été collabo, mais flanquer des croix gammées en tête et en fin d'article est franchement douteux. Laus (d) 15 novembre 2011 à 01:16 (CET)Répondre
Mordrel, à la différence d'autres autonomistes bretons du PNB comme les frères Delaporte ou de Pétain, n'était pas seulement collaborateurs mais aussi national-socialiste. L'article donne d'ailleurs les principaux éléments : la rédaction du programme SAGA « en faveur d’un national-socialisme breton », la fondation de la revue Stur qui arbore la croix gammée, ses liens depuis le début des années 1930 avec l'Abwehr etc.--Le Minotaure (d) 20 novembre 2011 à 15:30 (CET)Répondre
Il a été dit que les collaborationnistes n'appartenaient pas au portail national-socialisme. Parmi les collaborationnistes français, on comptait un certain nombre de personnes se revendiquant du national-socialisme. Déat par exemple n'est pas lié à ce portail. Un autre collaborateur, ancien membre des Waffen SS, dirigeant de l'organisation "Les Jeunes pour l'Europe Nouvelle", Marc Augier dit "Saint Loup" n'y est pas non plus intégré. Il l'est dans le "portail de la seconde guerre mondiale" ou de la "politique française". Il faut supprimer ce portail.

Faux drapeau PNB modifier

Le drapeau accolé à un certain nombre de militants du PNB est tout simplement faux : on ne l'a jamais vu nulle part. Aucune trace de drapeau rouge avec cercle blanc et hermine rouge. Celui qui s'en approche a une hermine noire et appartient à Breiz da Zont, un petit groupe de 3 ou 4 personnes dissidentes du PNB, animé par Théophile Jeusset. Le drapeau du PNB est celui du PAB, à savoir le Gwenn ha Du.

Je cite l'article wikipédia sur le Gwenn ha Du :

"Le Parti national breton l'arbore également, par exemple dans le nouvel en-tête de « La vie du parti », dans Breiz Atao, dès le 29 janvier 1933 (il est alors associé au Hévoud, symbole qualifié de traditionnel breton). On le voit par exemple dans Breiz Atao n° 221, en Une, le 14 avril 1935, pour illustrer la manifestation du Parti National Breton à Saint-Aubin du Cormier. Il fut également choisi en 1936 pour flotter sur le pavillon de la Bretagne de l'Exposition universelle où exposaient les artistes modernistes bretons regroupés dans le mouvement Ar Seiz Breur. À la fin des années 1930, une organisation armée secrète bretonne est créée par Célestin Lainé et Guillaume Berthou sous le nom de Gwenn ha Du."

Je demande la suppression de ce drapeau fantaisiste de l'article. J'ai ouvert une discussion sur le fichier du drapeau en question.

Breizhatav--Breizhatav (d) 5 décembre 2012 à 22:37 (CET)Répondre

Section "Allégeance" superflue modifier

La section "allégeance" de l'encadré apparait totalement inutile. On ne trouve aucun équivalent pour des acteurs collaborationnistes (Déat, Doriot), ou résistants (Thorez par exemple n'est pas présenté comme faisant "allégeance" à l'URSS durant la guerre). Cette section est réservée à des volontaires étrangers dans l'armée allemande.

--Breizhatav (d) 5 décembre 2012 à 22:38 (CET)Répondre

Cohérence citations entre guillemets modifier

Bonjour, Il y a un problème de cohérence dans l'utilisation des guillemets français et anglais dans l'ensemble de l'article. Par ailleurs, le point final devrait être placé à l'intérieur des guillemets lorsque la citation forme une phrase complète. J'ai refait quelques modifications, notamment après Bzh-99... Désolé d'insister sur ce point, mais, sans être spécialiste, je pense qu'on peut améliorer l'ensemble. Cordialement.--Le Busier (d) 25 juillet 2013 à 19:37 (CEST)Répondre

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