Discussion:Marée verte

Passage obscur

Ce passage central de l'article me semble bien obscur :

En temps normal, le facteur limitant leur développement est l'azote, en Bretagne, en raison des porcheries industrielles et des exploitations agricoles intensives (ce n'est pas le seul effet négatif de ce modèle agricole) qui relâchent beaucoup d'azote dans le milieu naturel, les algues ne sont pas limitées par ce facteur dans leur développement.Amicalement - Marc ROUSSEL - Markus3 14 février 2007 à 17:29 (CET)

Je suis d'accord. même aujourd'hui, l'azote est toujours un facteur limitant pour les algues. Malgré les apports azotés principalement issus de l'agriculture, les apports estivaux notamment restent insuffisants pour leur développement total. C'est d'ailleurs pour cela que les algues pourrissent en plein été. De plus je pense que le "ce n'est pas le seul effet négatif" n'a rien a faire dans une encyclopédie. Je propose d'enlever purement et simplement toute la phrase qui n'apporte pas d'information utile a cet article.Merci Marc pour ta vigilence--Karmai (d) 19 novembre 2009 à 15:08 (CET)

Controverse écartée par Wikipedia

L'affirmation "Une cause première, qui fait consensus, est l'augmentation croissante des apports terrigènes en nitrates" est erronnée.

Cette cause ne fait pas consensus. Voir Barroin-INRA : http://www.inra.fr/dpenv/barroc48.htm

Wikipedia devrait honnêtement retracer l'état des controverses scientifiques tant qu'elles ne sont pas résolues. Cela me paraît quasiment impossible, la rédaction de Wikipedia étant régulièrement appropriée par les organisations militantes environnementalistes.

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 81.251.151.123 (discuter), le 3 janvier 2011 à 21:20‎

Tentative de réponse factuelle à cette discussion non-signée et non datée par son auteur.

Le lien ci-dessus n'est plus fonctionnel mais aboutit à la page d'accueil de l'INRAE.

S'agirait-il de la controverse entre N et P ?

En fait, il n'y a pas de controverse concernant la nécessité de limiter l'apport en azote des eaux de surface. La controverse portait exclusivement sur la nécessité de limiter uniquement l'apport en phosphore, tel que recommandé par les régulateurs américains pour les grands lacs. Il apparaît actuellement qu'il est nécessaire de limiter à la fois les apports de N et de P et pas seulement ceux de P. La limitation en phosphate seul est insuffisante pour contrôler les efflorescences d'algues. Il faut aussi limiter les nitrates.

Voir aussi: 2.4. La controverse entre N et P, p. 36 du rapport de synthèse complet (troisième référence ci-dessous).

• Nicole Ladet, « L’eutrophisation : mieux comprendre pour mieux gérer », INRAE Institutionnel (consulté le 8 février 2021)
• INRAE, « Eutrophisation: Manifestations, causes, conséquences et prédictibilité: Résumé, 8 pp. », inrae.fr (consulté le 8 février 2021)
• Gilles Pinay (CNRS), Chantal Gascuel (INRA), Alain Ménesguen (Ifremer), Yves Souchon (Irstea), « Eutrophisation: Manifestations, causes, conséquences et prédictibilité. Rapport de synthèse complet, 148 pp. Voir p. 36: 2.4. La controverse entre N et P. », inrae.fr, 2017 (consulté le 8 février 2021)

Réponse de Shinkolobwe (discuter) 9 février 2021 à 00:46 (CET)

À internationaliser

si le côté franco-centré est facilement gérable au niveau de l'intro, il est clair qu'au niveau du contenu, il y a du boulot. Je préviens quelques projets de la francophonie non-française, déjà. VonTasha ^[discuter] 28 février 2011 à 11:52 (CET)

Apparemment, le lac de Tunis, la lagune de Venise ou certaines plages du Kattegat en Suède sont aussi sujets aux marées vertes. [1][2] Appelé green tides en anglais, d’autres sites mentionnent d’autres côtes affectées : dans le Limfjord et dans le fjord de Roskilde au Danemark, et dans le Veerse Meer aux Pays-Bas. [3] --Moyogo/ (discuter) 28 février 2011 à 16:00 (CET)

Trouvé par Fralambert (copie depuis ma pdd) : "j'ai trouvé ceci (figure 21) et aussi ceci à Lamèque , et trouvé un lien sur les marée verte dans le Puget Sound (ou mer des Salishs)[4]. --Fralambert (d) 2 mars 2011 à 00:52 (CET)"

Fuites de dépôts immergés de munitions: source négligeable

L'hypothèse de "fuites de nitrates" provenant de dépôts immergés de munitions et constituant une source de nitrates est à écarter pour les raisons expliquées dans la page même. Cette source est négligeable en raison de sa cinétique très lente dans le temps et de son importante dilution. Ce point occupe une place beaucoup trop importante dans le corps du texte de la page et devrait être fortement condensé ou simplement ignoré. En effet, il ralentit la lecture et, plus grave, il peut induire le lecteur en erreur. Il est préférable de ne développer que les causes secondaires pertinentes et relativement certaines. Shinkolobwe (discuter) 8 février 2021 à 02:48 (CET)

Le texte de la page sur cette source peu vraisemblable de nitrates est repris ici avant d'être condensé afin de ne pas être perdu:

• des fuites de nitrates pourraient se produire à partir de dépôts de munitions immergées, par exemple (quand des obus ont été immergées avec leurs douilles remplies de dérivés nitratés) ; 140 dépôts de ce type existent entre la Belgique et le Golfe de Gascogne et jusque dans le bassin d'Arcachon où des marées vertes sont aussi observées depuis les années 1980. La corrosion des métaux dont sont constitués les douilles (beaucoup plus fines que les obus) pourraient éventuellement expliquer de premières fuites dès la fin des années 1970 pour les dépôts datent de l'après-Première Guerre mondiale. Les nitrates des douilles sont mélangés à une cire qui fait qu'ils ne sont que lentement solubles dans l'eau. Cette hypothèse causale est également à confirmer, car les cartes existantes sont imprécises et ne mentionnent ni la quantité de munitions immergées, ni si des douilles ou charges de nitrates l'ont été sur ces sites. Un argument en défaveur de cette hypothèse est la corrosion lente des douilles de munition qui ralentit le relâchement de leur contenu dans l'eau de mer. Ensuite, les composés organiques renfermant des fonctions nitro (essentiellement du trinitrotoluène, de l'acide picrique, ou du fulmicoton...) s'hydrolysent et se dégradent très lentement en libérant progressivement des nitrates au fil du temps. En outre, la dilution importante des nitrates d'abord par leur lente diffusion dans la porosité des sédiments marins puis par advection (courants marins et mouvements des marées) dans le milieu marin rend cette hypothèse très peu probable. La lente cinétique de relâchement et l'importante dilution des nitrates font que cette source supposée de nitrates est vraisemblablement négligeable et peut être ignorée ;
  
  Shinkolobwe (discuter) 8 février 2021 à 02:57 (CET)

@Shinkolobwe : merci de ton travail sur cet article. NB : les parties modifiées ou enlevées restent accessibles par l’historique de l’article. TED 8 février 2021 à 03:16 (CET)

@TED : merci beaucoup, j'ai fait la copie du texte ici parce que ma modification sur ce point était relativement importante et également pour plus de visibilité en cas de discussion éventuelle. Shinkolobwe (discuter) 8 février 2021 à 03:31 (CET)