Discussion:Leonor de Borbón y Ortiz

Dernier commentaire : il y a 1 an par Tonymec dans le sujet Princesse des Asturies
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Fusion modifier

Léonore de Bourbon et Aliénor d'Espagne

La première est la plus ancienne, avec un historique correct. La seconde est une création faite par copier-coller à partir de la première. Pas vérifié les différences récentes entre les deux. En tout état de cause, une redirection depuis Léonore de Bourbon vers Aliénor d'Espagne (quel titre ridicule, personne dans la presse francophone ne l'appelle ainsi) serait irrespectueuse de l'historique de l'article et de la GFDL. Hégésippe | ±Θ± 8 novembre 2005 à 15:04 (CET).Répondre

Fait comme demandé : Reprise depuis le second article : Ce prénom fut apporté dans la famille royale de Castille par .... Jerome66 (Causer) 9 novembre 2005 à 13:05 (CET)Répondre
Oui, mais ce ne sont ni son prénom, ni son nom. La vieille tradition de la traduction est terminée, il faudrait penser sérieusement à l'inscrire sous sa véritable identité à l'état civil de son pays: Leonor de Borbón. Merci.--Cyril-83 27 octobre 2006 à 14:20 (CEST)Répondre
Je ne vois pas qui a décrété que « la vieille tradition de la traduction est terminée ». Les Espagnols eux-mêmes appellent toujours la reine d'Espagne « Isabel II ». Les Catalans et les Basques appellent le roi d'Espagne respectivement « Joan Carles » et « Joan Karlos ». En français, on appellent toujours le roi de Suède « Charles XVI Gustave », et la reine d'Angleterre « Élisabeth II ». Cela dit, si les noms des rois doivent être traduits, il faut reconnaître que pour les princes des maisons royales, l'usage est beaucoup plus fluctuant. Švitrigaila 28 octobre 2006 à 15:30 (CEST)Répondre
Pourquoi ne pas traduire tous les prénoms et noms de tout le monde dans ce cas-là ? Notre identité ne change pas une fois la frontière passée, et cette vieille tradition est héritée du latin qui fut en d'autres temps la langue des doculents officiels. En Espagne, le fait de traduire systématiquement est, je le reconnais, encore plus vivace que chez nous, cependant ce n'est pas un modèle. Les noms propres des pays, c'est une chose, ceux se référant à l'identité d'une personne, c'est différent. L'usage intelligent du nom originel du roi Juan Carlos a d'ailleurs finalement fini par l'emporter sur cette vieille tradition inadaptée. Quant à la reine d'Angleterre, Elizabeth II la proximité des deux orthographes anglaise et française semble avoir une bonne part de responsabilité; pour le prince de Galles, s'il est appelé à succéder à sa mère, la confusion écrite sera encore plus frappante. Pour le roi de Suède, tenons-nous à l'officiel Carl XVI Gustaf, tel qu'il le signe de sa main. Parle-t-on de la reine Béatrice Ire ou plutôt de Beatrix Ire des Pays-Bas ? Des princes Guillaume et Henri ou de William et Henry du Royaume-Uni ? De la reine Marguerite ou de Margrethe II de Danemark ? Etc. Eh oui, tout cela est très illogique, un peu de ménage et de logique surtout ne ferait pas de mal.
Faut-il traduire ou translittérer aussi ton pseudo en Sbitrigale ?--Cyril-83 11 février 2007 à 19:10 (CET)Répondre
Esbitrigaile me semblerait plus correct. :o) L'avantage de traduire les noms des rois, c'est que pas mal d'entre eux ont été roi de plusieurs pays de langues différentes. L'empereur des Français Napoléon Ier était appelé Napoleone I en tant que roi d'Italie. De même plus près de nous, le roi des Belges Baudouin Ier était appelé Boudewijn I en flamand. Et je trouve ça très bien. Pour répondre à ta question, oui, j'emploie toujours les formes Charles XVI Gustave, Marguerite II et Béatrice Ire. Pour le roi d'Espagne, j'hésite. Il me semble mille fois plus logique de parler de Jean-Charles Ier que de Juan Carlos. Ces noms obéissent à un système de nommage. Ils n'existent que parce que ce système de nommage existe. Un exemple frappant que j'avais vu une fois dans une encyclopédie tous publics en Australie (mais je crois que c'était une encyclopédie anglaise), c'était qu'il était explicitement écrit à l'article Charles : nom porté par quinze rois de Suède, les premiers étant sous doute légendaires. Suivait en effet l'énumération des Charles suédois jusqu'à Charles XV et, quelques pages avant, on tombait sur Carl XVI Gustaf, actuel roi de Suède. Je trouve ça grave dans une encyclopédie, parce que dire que le nom de Charles n'a été porté que par quinze rois est fondamentalement faux dans l'esprit.. Pendant qu'on y est, on peut dire que l'actuel roi de Suède est Carl Gustaf Ier puisqu'il n'y en a eu aucun autre. De plus, est-ce qu'il faut dire Carl seize Gustaf ou bien Carl de sextonde Gustaf ?! Švitrigaila 11 février 2007 à 19:54 (CET)Répondre
PS: Une fois encore, pour les prénoms des princes, j'hésite. Je ne vois pas trop d'inconvénient à ne pas les traduire. je suis d'accord pour parler du prince William et ensuite du roi Guillaume V quand il régnera. Švitrigaila 11 février 2007 à 19:55 (CET)Répondre
Nous parlons des souverains, mais qu'ont-ils de particulier qu'ils "bénéficient" plus que tous les autres chefs d'État d'une traduction de leur prénom et parfois de leur patronyme ? Ils dirigent parfois plusieurs États ? Soit, c'est la vérité et je reconnais que dans la plupart des pays persiste cette habitude de la traduction, sorte d'appropriation du personnage mais aussi de négation de son identité. Car après tout, il s'agit bien d'état civil, la plupart du temps, en tout cas d'une identité officielle. Le président de la République française est en même temps coprince d'Andorre; pour autant, personne ne songe à traduire son identité en catalan (Carles de Gaulle, Jordi Pompidú, Valerio Giscard d'Estany, Francesc Mitterrand ou Jaume Chirac, pour la Ve République). Notre identité est immuable, et il est temps d'appeler les grands de ce monde, qu'ils soient rois ou simple citoyens, par leur nom d'origine. La tradition est allée, par le passé, jusqu'à appeler d'autres personnages célèbres (non royaux) par des noms traduits ou "arrangés", je pense (en vrac) à Nicolas Copernic, Galilée, Véronèse, Titien, Tintoret, Cervantès, Jules Mazarin, Jean-Sébastien Bach, etc. Ces noms ont perduré, mais avouons que c'est assez ridicule quand on constate que c'est inégal, parfois on traduit, parfois on francisé légèrement, parfois on garde l'original. Les langues étrangères ne sont pas en reste puisque les Espagnols parlent, par exemple, de Juan Jacobo Rousseau (prononcé [rowsséaw]) ou d'Alejandro Dumas. Tout ceci ne se pratique guère plus, heureusement, et j'espère qu'il en sera de même pour les rois et les reines. Une dernière chose, je ne suis pas choqué par un changement "brutal" des noms ou prénoms dans un inventaire, du style Charles des Suède pour les 15 premiers rois de ce pays, puis Carl XVI Gustaf (le numéral se dit bien entendu dans la langue de chaque pays, quel humour ce Švitrigaila...), d'autant plus que dans ce même pays, les premiers Charles et Gustave se disaient et s'écrivaient Karl et Gustav, à l'allemande, pour devenir plus récemment Carl et Gustaf, à la sudéoise, et la liste officielle intègre les deux orthographe. Autre exemple: le prince Hans Adam II de Liechtenstein a eu pour prédécesseur du même prénom Johannes Adam Ier, et les deux coexistent tout en sachant que ce sont en réalité les mêmes prénoms. Pour ma part, je pense qu'il faut refondre tout simplement tous les prénoms de tout ce beau monde en respectant leur état civil ou nom de règne originel. Pour les papes et patriarches chrétiens, le problème reste cependant entier: latin ou transcription ?--Cyril-83 12 février 2007 à 20:23 (CET)Répondre
Faudrait-il donc renommer l'article Christophe Colomb en Cristoforo Columbo ? Ou l'article Jules Céser en Caius Iulius Caesar ? Et les noms des papes ? Est-ce qu'il faudra les appeler tous en latin (Ioannes XXIII, Paulus VI, Ioannes Paulus Ier, Ioannes Paulus II, Benedictus XVI...) ou bien dans leur langue d'origine (Giovanni XXIII, Paulo VI, Giovanni Paulo Ier, Jan Pawel II, Benedikt XVI...) ? On ne sera donc jamais du même avis. Tant pis.
Mais pour épuiser toutes les anecdotes sur ces sujets, j'avais jadis une collègue née de parents espagnols immigrés en France. Ses parents l'avaient appelé Sylvie et l'avait déclarée à l'ambassade d'Espagne, où elle a été enregistrée sous le nom de Silvia. Cela ne me choque pas. Pas plus le fait qu'un célèbre musicien catalan puisse s'appelé Pablo Casals en espagnol et Pau Casals en catalan. Cela ne me choque pas qu'une personne appartenant à deux cultures et deux langues différente ait un nom différent dans chaque culture. Quant à l'idée d'avoir un nom bizarre pour avoir une « identité », je ne sais pas qui est allé inventer ça, mais il me semble que nos ancêtre s'en passaient parfaitrement. C'est un des effets de l'individualisme de plus en plus forcené de la société, je suppose. Un nom excentrique comme gage d'« identité » ne veut pour moi pas dire grand chose, sinon souvent une source de ridicule. Eh oui, j'ai aussi connu une dame qui avait appelé son fils nouveau-né Truelove. :o/
Les correspondances existent toujours dans l'espace ex-soviétique. Un homme nommé Владимир (Vladimir) en russe sera appelé Уладзімер (Ouladzimier) en biélorusse, Володимир (Volodymyr) en ukrainien et ვლადიმერ (Vladimer) en géorgien. Je trouverais assez normal que chaque pays préserve ses prénoms au même titre que n'importe quelle partie de sa langue dont l'onomastique fait partie. Enfin je sais bien que c'est trop tard maintenant et que c'est un combat d'arrière-garde...
(pardon pour tous ces propos décousus, je ne les ai pas écrit dans l'ordre et j'ai la flemme de trop les relire) Švitrigaila 13 février 2007 à 17:01 (CET)Répondre
Tu amènes de l'eau à mon moulin, Švitrigaila ! Non, bien sûr, on ne va pas forcément renommer tout ce qui a été malheureusement traduit, transcrit ou translittéré de façon abusive dans les temps passés. Mais alors, pourquoi s'est-on arrêté en si bon chemin ? Pourquoi réserve-t-on la traduction aux seuls rois et princes ? Les translittérations fantaisistes à quelques-uns seulement des hommes politiques russes, arabes ou géorgiens ? Continuons, ou du moins reprenons et appelons nos amis étrangers Georges Buisson, Antoine Blair, Joseph Louis Rodriguès Sabatier, Romain Preux, etcétera. Et allons plus loin: nous, simples citoyens, réservons une page de notre passeport à un guide de traduction de notre identité pour chaque voyage à l'étranger. Non décidément, ça ne tient pas la route, aucun extrémisme ne tient la route et je ne pense pas non plus qu'on puisse tout garder dans la langue d'origine. Seules les variables ne faisant pas partie de l'identité peuvent être traduite, telles que des numéros de souverains, des noms de pays ou de villes... Mais là au contraire, j'ai tendance à penser qu'il vaut mieux traduire ou translittérer dès que possible, sans exagérer les noms géographiques. Personnellement, je vais à Londres en Angleterre, et non à London, à Barcelone en Espagne, et non à Barcelona, à Johannesbourg en Afrique-du-Sud, et non à Johannesburg. Mais c'est un autre sujet que les noms géographiques, certainement aussi dense mais encore plus épineux que les noms de personnes... Notre identité ne change pas quand nous passons une frontière, pourquoi changerait-elle pour les gens "connus" ? Ce qui est fait est fait, même si on peut aussi défaire, et laissons aux Espagnols leur crise identitaire et linguistique qui pousse à l'extrême la traduction interne du castillan à chaque langue régionale à l'inverse de l'époque franquiste qui a volontairement traduit tout ou presque de ce qui faisait la richesse des langues régionales. Tous les pays ont connu ça, même la France, bien sûr, quand François Ier a publié lédit de Villers-Cotterêts, il a officiellement fait du français la seule langue officielle. Et avant que l'anglais devienne cette référence internationale, le latin a fait de même, créant ainsi justement les traductions populaires du latin pour chaque pays.
Tout ça pour dire que la petite infante Leonor de Borbón Ortiz est bien la fille du prince Felipe et la petite-fille du roi Juan Carlos et de la reine Sofía d'Espagne. --Cyril-83 25 février 2007 à 13:39 (CET)Répondre
  Cyril-83 : qui est ce "Romain Preux" ? SenseiAC (discuter) 19 juin 2014 à 14:39 (CEST)Répondre
Je pense avoir trouvé, côté botte italienne ? SenseiAC (discuter) 19 juin 2014 à 14:40 (CEST)Répondre
Tout à fait, un certain Romano Prodi...   --Cyril-83 (discuter) 19 juin 2014 à 18:16 (CEST)Répondre

Identité modifier

Marc1981, à quoi sert de donner une traduction de Leonor de Todos los Santos ? Vu que c'est une traduction fictive et que personne ne l'appelle « Éléonore de Tous les Saints », traduction par ailleurs qui ne correspond à rien... Ma grand-mère espagnole s'appelait María de Todos los Santos, tout comme mon arrière-grand-mère, et l'équivalent est Marie-Toussainte, nom très répandu, par ailleurs, en Corse. De toute façon, on en revient encore et toujours au vrai problème de l'utilité de la traduction... --Cyril-83    Fichier:Armoiries Cyril-83.gif 26 janvier 2008 à 14:27‎ (CEST), cf. [1]Répondre

Digression. @ Cyril-83 : au XVIIe siècle, dans la région de Montargis (actuel département du Loiret), on trouvait comme féminin de « Toussaint », « Toussine » (le plus courant) et, plus rarement, « Toussaine  » et « Toussainte ». Par contre, je n'ai jamais réussi à déterminer si les deux « Sainte » de l'époque, que j'ai dans mon ascendance (l'une près de Montargis, l'autre dans le Perche-Goüet, à cheval sur les actuels départements de Loir-et-Cher, d'Eure-et-Loir et de la Sarthe) étaient en réalité des « Toussainte » ou si « Sainte » correspondait à leur désignation exacte au moment de leurs baptêmes respectifs (habituelles lacunes des BMS dans la première moitié du XVIIe siècle). Hégésippe (discuter) [opérateur] 19 juin 2014 à 18:36 (CEST)Répondre

Le prénom Leonor modifier

Je cite : Leonor de Todos los Santos de Borbón y Ortiz (en français : Éléonore de Bourbon)

faux, désolé pour celui qui l’a écrit

Leonor vient du latin « lenire », calmer, adoucir une souffrance, tout comme le prénom Lorraine.

mais peut aussi venir de l’arabe « el nour », la lumière.

Alors que Éléonore vient du celtique « el », richesse et « enor », honneur.

Donc Éléonore n’a rien à voir avec Leonor et Lorraine.

Ceci résume le long débat, faut-il traduire ou pas;

si ce prénom n'avait pas été traduit, il n'y aurait pas eu cette erreur.

Une précision aussi Leonor est aussi un prénom français, plus exactement occitan, d'ou le ridicule de traduire, puisque ce prénom est aussi français.

Non Nour veut dire orée et lumière se dit dawh. Panam2014 (discuter) 19 juin 2014 à 15:08 (CEST)Répondre

Bonjour Panam2014

Nour = Lumière

Référence : Wikipédia Nour

http://www.journaldesfemmes.com/prenoms/prenom/7814/nour/

http://www.signification-prenom.com/prenom/prenom-NOUR.html

ce sont les Troubadours qui ont connus le prénom al Nour = la lumière le long des chemins de Compostelle, et repris sous la forme de Aliénor

Question dynastique modifier

La discussion sur la question dynastique est de toute évidence à mettre à jour, puisqu'écrite comme si Zapatero était encore au pouvoir. 21 juillet 2013 à 12:38 (CEST)Hektor (d)

Sofía d'Espagne et Leonor de Borbón Ortiz modifier

Je pense qu'il y a un problème de cohérence entre les articles consacrés aux deux sœurs. On devrait avoir la même méthode pour les dénommer et remplacer Sofía d'Espagne par Sofía de Borbón Ortiz. Hektor (discuter) 2 juin 2014 à 18:32 (CEST)Répondre

Tout à fait exact. --Cyril-83 (discuter) 4 juin 2014 à 07:17 (CEST)Répondre

Princesse des Asturies modifier

Deviendra-t-elle automatiquement princesse des Asturies lorsque son père devient roi ou y aura-t-il besoin d'une décision ? Hektor (discuter) 4 juin 2014 à 20:27 (CEST)Répondre

Deux petites semaines à patienter, c'est pas si long ! --Cyril-83 (discuter) 4 juin 2014 à 20:47 (CEST)Répondre
Article 57, alinéa 2 de la constitution espagnole : « Le Prince héritier, dès sa naissance ou dès qu’il aura été désigné comme tel, portera le titre de Prince des Asturies ainsi que les autres titres attachés traditionnellement au successeur de la Couronne d’Espagne. »
Constitución española de 1978: Título II. De la Corona : « El Príncipe heredero, desde su nacimiento o desde que se produzca el hecho que origine el llamamiento, tendrá la dignidad de Príncipe de Asturias y los demás títulos vinculados tradicionalmente al sucesor de la Corona de España. »
Hégésippe (discuter) [opérateur] 4 juin 2014 à 22:12 (CEST)Répondre
@‎Maximus0970 (d · c · b), si l'infante Leonor est officiellement et automatiquement devenue ce 19 juin 2014 la princesse Leonor, princesse des Asturies, il semble que l'attribution d'armoiries ne soit, elle, pas automatique et qu'elle doive faire l'objet d'un décret. Attendons pour le moment, sauf source officielle. --Cyril-83 (discuter) 19 juin 2014 à 20:43 (CEST)Répondre
Cela veut dire que si - hypothèse d'école - elle avait un petit frère, le titre lui serait retiré ? Hektor (discuter) 13 juillet 2014 à 20:08 (CEST)Répondre
De toute évidence, oui. La loi de succession de primogéniture à préférence masculine n’a pas été abolie sous le gouvernement socialiste de Zapatero. Nous aurions alors le même cas de figure que celui de l’infante Elena et du futur roi Philippe VI à la naissance de ce dernier, en 1968.
Éduarel (d) 13 juillet 2014 à 20:23 (CEST).Répondre
Il y a peut-être un « même cas de figure » qu'entre 1963 (naissance d'Elena) et 1968 (naissance de Felipe), avec cependant des circonstances très différentes. L'abolition de la préférence masculine a déjà été envisagée ces dernières années. L'opinion publique espagnole des années 2010 doit présenter d'énormes différences avec celle des années 1960. Et enfin, si Elena et Cristina ont reculé d'une place dans l'ordre de succession théorique à la naissance de leur frère Felipe, en 1968, Elena n'a pas perdu de titre à cette occasion (elle était et est restée infante d'Espagne), alors que l'hypothèse d'un recul des droits de Leonor ne passerait certainement pas si facilement... Hégésippe (discuter) [opérateur] 13 juillet 2014 à 20:35 (CEST)Répondre
@ Hektor : Très probablement, sauf modification de l'article 57 de la constitution, qui fonde la préférence masculine, à degré égal. Il semblerait qu'une telle modification soit possible, mais elle impliquerait une dissolution des Cortes generales, si j'ai bien compris.
Cela dit, compte tenu de l'âge du couple royal, la probabilité d'une telle naissance semble s'éloigner de jour en jour, même si cela n'aurait rien d'impossible.
Mais si un nouvel « heureux événement » venait à s'annoncer inopinément, rien n'empêcherait non plus que, entre son annonce et la naissance, ait lieu une vague irrépressible pour empêcher que la titulaire de la dignité de princesse des Asturies puisse être déchue de son titre et de ses droits « acquis », le tout se conjuguant avec un mouvement égalitariste assez irréversible dans le reste de la société.
Hégésippe (discuter) [opérateur] 13 juillet 2014 à 20:27 (CEST)Répondre
Rien n'est moins sur:
  • L’article 2, paragraphe 1er, de la directive 76/207/CEE du Conseil relative à la mise en œuvre du principe de l’égalité de traitement entre hommes et femmes en ce qui concerne l’accès à l’emploi, à la formation et la promotion professionnelles, et les conditions de travail interdit toute « [...] discrimination fondée sur le sexe, soit directement, soit indirectement par référence, notamment, à l’état matrimonial ou familial. »
En outre, l’article 5, paragraphe 1, de la même directive dispose que : « L’application du principe de l’égalité de traitement en ce qui concerne les conditions de travail, y compris les conditions de licenciement, implique que soient assurées aux hommes et aux femmes les mêmes conditions, sans discrimination fondée sur le sexe. » [1]
  • De même, l’article 21, paragraphe 1, de la charte, qui énonce le principe de non‑discrimination, est rédigé comme suit: «Est interdite toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle.»
  • Par ailleurs, «conformément au principe de primauté du droit de l’Union, de ne pas appliquer la dite mesure. “Il ne saurait en effet être admis que des règles de droit national, fussent-elles d’ordre constitutionnel, portent atteinte à l’unité et à l’efficacité du droit de l’Union”»[2]
En vertu de ces circonstances, Eleonaor pourrait d'un point de vue légal accéder au titre? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 88.136.214.19 (discuter), le 5 novembre 2019 à 21:07 (CET)Répondre
« Est interdite toute discrimination fondée notamment sur [...] la naissance [...]. » Appliquée strictement (ou du moins aussi strictement que l'invocation du refus de discrimination sur le sexe, repris dans la même disposition, pour interdire la primogéniture avec préférence masculine ou même la primogéniture en ligne masculine seulement, en matière de succession à un trône quelconque), une telle disposition interdit toute monarchie héréditaire ; seule une monarchie élective (comme au Vatican, mais avec égalité homme – femme, ce que le Vatican n'a pas) resterait tolérable. ;-P — Tonymec (discuter) 22 novembre 2022 à 16:43 (CET)Répondre

Seuls les enfants du souverain peuvent être prince ou princesse des Asturies? modifier

A la lecture de la seule Constitution, je comprends que toute personne placée en première position dans la ligne de succession à la Couronne d'Espagne est prince ou princesse des Asturies (donc tout héritier bien qu'il soit présomptif sans distinction dans ce cas), et dans la même constitution il n'est pas fait mention de la nécessité que cette personne soit enfant du souverain pour que ce titre lui revienne. La Constitution (article 57.2) fait référence au "Prince héritier qui recevra le titre de prince des Asturies.." De même, le Royal Décret 1368/1987 du 6 novembre "portant sur le régime des titres, prédicats et honneurs de la Famille Royale et des Régents" précise en son article 2: 'L'héritier de la couronne aura, dès sa naissance ou à partir du fait qui provoque son assomption le titre de Prince ou Princesse des Asturies", ainsi que les autres titres, desquels participeront également son consort. Éduarel (d · c · b) m'a corrigé, alors je ne sais pas si j'ai manqué un texte légal quelque part qui précise que seul un enfant du souverain peut être prince ou princesse, ce qui est certainement le cas mais je voulais en être sûr. Merci d'avance! --Aude9331 (discuter) 1 septembre 2014 à 13:30 (CEST)Répondre

Légitimisme français modifier

Dire que « Pour les légitimistes français, elle est Mademoiselle, fille du « premier prince du sang » Felipe VI en tant qu'arrière-petite-fille de Juan de Borbón, comte de Barcelone, fils cadet d’Alphonse XIII (ou « Alphonse Ier » pour les légitimistes) et frère de Jacques-Henri de Bourbon (prétendant au trône de France sous le nom de « Henri VI »). » avec comme seule source État présent de la Maison de Bourbon : pour servir de suite à l’Almanach royal de 1830 et à d'autres publications officielles de la Maison, publié en 1975 et réédité régulièrement, c'est un peu fort de café ! Pour son père, Felipe VI, il n'y a même aucune source pour corroborer qu'il serait « premier prince du sang »... Même source pour Juan Carlos, le grand-père, qui serait « petit-fils de France » ! Du délire complet. Encore faudrait-il que les personnalités en question se déclarent elles-même et prétendent à un trône autre que le trône d'Espagne ; or, ça n'est pas le cas, et ce sont des lubies non étayées. Je propose la suppression du paragraphe pour les 3. --Cyril-83 (discuter) 2 novembre 2019 à 19:50 (CET)Répondre

« source » qui n'en est pas une modifier

Je conteste l'ajout, le 29 novembre 2016, de la prétendue « source » basée sur l'article « Jacques de Monaco : prince héritier désigné au détriment de sa soeur », publié le 11 décembre 2014 par le site linternaute.com, pour les raisons suivantes :

  • l'article de linternaute.com ne source objectivement aucun contenu dans notre article sur l'actuelle princesse des Asturies (titre qu'elle portait depuis plusieurs mois à la naissance du prince héréditaire de Monaco), et notamment ne dit à aucun moment que l'infante Leonor aurait perdu, le 10 décembre 2014, sa position de plus jeune princesse héritière d'une monarchie européenne ; consulter l'article Jacques de Monaco suffit largement pour cela ;
  • d'autre part, l'article de linternaute.com ne saurait être considéré comme une source de qualité puisque :
    • il raconte n'importe quoi,
      • en évoquant par exemple l'existence passée de « reines à Monaco » (j'ai manqué défaillir en lisant cette ânerie),
      • en mêlant le fait que le catholicisme est religion d'État à Monaco à une question (la dévolution du trône princier) qui est sans rapport avec la religion (seule la naissance légitime étant exigée pour les successibles, avec simple préférence masculine au même degré, comme il ressort de la constitution monégasque) ;
    • il est clairement non neutre, dès son titre, en recourant à la locution prépositive « au détriment de », tendant insidieusement à faire croire au lecteurs inattentifs qu'un droit (la primogéniture absolue) avait été bafoué, alors que ce droit n'existe pas dans la constitution monégasque s'agissant de la succession au trône.

Je propose donc le retrait pur et simple de cette référence à l'article de linternaute.com. — Hégésippe (Büro) [opérateur] 13 janvier 2020 à 19:22 (CET)Répondre

Revenir à la page « Leonor de Borbón y Ortiz ».