Discussion:Karl Popper

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Jean-Christophe BENOIST dans le sujet Corroboration d'une hypothèse
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Problème bayésien modifier

Un problème bayésien typique est celui-ci :

Dans une ville, il pleut 40% du temps. Un organisme météorologique A, dont on sait qu'l se trompe 20% du temps, annonce pour demain du beau temps. Un organisme météorologique B, dont on sait qu'il se trompe 25% du temps, annonce pour sa part de la pluie. Quelle est la probabilité qu'il pleuve demain ?

On saura le lendemain qui avait raison et qui s'était trompé, mais cela ne constitue en rien une raison de ne plus tenir compte des avis de l'organisme ayant fait une erreur. Le calcul montre qu'on obtient toujours une meilleure précision en prenant en compte les avis des deux organismes plutôt que d'un seul. En d'autres termes, une décision qui conduit à un mauvais résultat n'est pas nécessairement une mauvaise décision, et on peut construire des prédictions fiables à partir d'éléments qui individuellement le sont moins.

Ce principe est utilisé pour les classifieurs à base de réseau de neurones dont l'ensemble des points de vue (tous faux pris individuellement) est agrégé pour obtenir une décision.

Je trouve que cet exemple est très maladroit. Certes, on peut dire que c'est juste un exemple, et qu'il traite bien la notion de bayésien elle même, mais je le trouve limite sur d'autres choses, ou alors si on pouvait m'expliquer ?
D'abord, les prévisions style bayésien sont inadaptées à la météorologie. En effet, jusqu'à preuve du contraire, les prévisions numériques sont les plus efficaces connues à ce jour.
La faiblesse de la démonstration proposée est, de mon opinion, dans le dont on sait qu'il se trompe 20% du temps... Qui sait ? Dans le cas de la prévision météorologique, l'erreur ou la justesse sont eux mêmes une évaluation, et bien des résultats justes pour certains sont faux pour d'autres, et certaines séries ne sont pas assez fréquentes pour être connues. Si vous évaluez la justesse d'une prévision d'alerte rouge sur un département, par exemple, vu qu'il n'y a que quelques alertes de ce type par an, une statistique ne voudrait pas dire grand chose, Et savoir quoi ? L'organisme de prévision A peut faire selon certains critères (très généraux, par exemple), l'organisme B sur d'autres (très locaux)... Comment on fait ?
Ensuite, niveau statistique, il faut que les organismes météorologiques A et B travaillent de façon indépendante. Aujourd'hui, en météorologie, ça n'existe pas.
La grande faiblesse de la "prévision" bayésienne est que, finalement, elle ne sait pas de quoi elle parle, elle ne s'en fait aucun modèle, sauf dans l'approche "résultat". Elle ne travaille que sur des résultats d'organismes, supposés indépendants, mais identiques dans leur rapport au résultat. Du coup, pour quelque chose comme l'atmosphère, ça ne marche pas, à cause de l'immense variété des prévisions et situations. D'ailleurs, la plupart du temps, les méthodes bayésiennes ne prétendent pas décrire le phénomène lui même (ici, la météorologie), mais seulement ce qu'un organisme générique dirait de lui, une sorte e "ressenti".
En plus, l'exemple donne aux prévisions bayésiennes un petit coté démiurge, ce qu'elles ne sont pas, en disant pas exemple que même ceux qui sont dans l'erreur sont bons à prendre parce que Le calcul montre qu'on obtient toujours une meilleure précision en prenant en compte les avis des deux organismes plutôt que d'un seul, même ceux qui font des erreurs... Le calcul, peut être ; mais, en réalité, certainement pas. L'indépendance des situations est souvent difficile à atteindre, particulièrement dans le cas où les organismes considérés sont en quête du même résultat. Si, par exemple, on "sait" qu'un organisme de prévision se trompe 20% des fois, et un autre 25%, forcément le second aura de moins en moins de clients, et il disparaitra. Que deviendra ce pauvre Bayes, alors ?
--Touam (discuter) 7 avril 2015 à 20:23 (CEST)Répondre

Un exemple historique modifier

La prise régulières de petites doses d'aspirine a-t-elle un effet de protection contre les crises cardiaques ? C'est une question qui a été soulevée au début des années 1970 et à laquelle les échantillons d'études des hôpitaux ne permettaient pas de répondre, trop de facteurs différents entrant en jeu. Cette théorie était donc jusqu'à ce moment précis non-scientifique, puisque non réfutable.

Dans la décennie qui a suivi, une étude de grande ampleur s'étendant sur plusieurs années a permis d'établir un plan d'expérience dont la conclusion a été que cette prise réduisait d'un quart la probabilité de crise cardiaque : la théorie était devenue scientifique.


Usages et mésusages des théories de Popper modifier

Ce paragraphe me semble non-pertinent puisqu'il disserte sur la validité des théories de Popper au lieu de se contenter de les exposer... Et il dégénère en critique des sciences en général ! (en utilisant les arguments de Popper (la science n'a pas le droit d'être dogmatique...) contre lui-même qui plus est, ce qui est un comble). Je suis pour que ce passage soit supprimé ou bien réécrit (moins digressif) et dûment sourcé (que les essayistes ayant émis ces critiques, de cette façon, soient cités) (->Jn) 15 juin 2006 à 13:59 (CEST)Répondre

tout à fait d'accord.Archibald Tuttle 15 juin 2006 à 16:43 (CEST)Répondre

Et je maintiens que Le scientifique Erwin Chargaff exprime mieux que quiconque le paradoxe des sciences d'aujourd'hui dans son livre "Le feu d'Héraclite " (2006) : la nature de la science est devenue : " un des outils les plus importants de crétinisation des masses"; plus loin: "qui pourrait comprendre la musique à partir de la composition des instruments de l'orchestre ?". Encore: "Il me semble que la plupart des grands savants du passé n'auraient jamais existés, qu'en fait la plupart des sciences n'auraient jamais été fondées si l'attitude actuelle résolument utilitariste avait alors régné". En d'autres termes tout ce qui sert la liberté des sciences leur permet une créativité et tout ce qui l'enserre dans des systèmes rhétoriques la rendent stérile. n'a pas de rapport direct avec Popper, c'est une digression sur la science. Il y a bien un rapport lointain, mais le "Erwin Chargaff" cité ne parle pas ici de Popper, mais de la Science. On ne doit pas faire d'associations d'idées, c'est aussi absurde que de mettre un paragraphe sur l'économie du café juste parce qu'on sait que Popper aimait le café. (->Jn) 19 juin 2006 à 12:15 (CEST)Répondre

  • - Il ne s'agit pas de trouver ce paragraphe absolument formidable mais d'accepter qu'une discussion au sujet de Popper ou de tout autre est aussi possible et même nécessaire ! Ce qui a été dit a l'avantage d'ouvrir le débat, c'est une chance parce que si c'est pour bêler ce que tout le monde sait déjà, c'est pas la peine. L'Encyclopédie Universalis fait mieux - et plus critique d'ailleurs - . A propos, quelqu'un dit "Chargaff parle de la science et pas de Popper", c'est juste mais ce n'est pas un argument. Popper aussi parle de la science et pas de Popper... En d'autres termes, si des grands spécialistes de l'histoire des sciences veulent ajouter leur touche qu'ils le fassent donc. Ils auront à coeur de souligner que l'entreprise de Popper est une magnifique démarche intellectuelle qui a elle aussi buté sur ses limites (la théorie de l'évolution, Einstein, etc.) et que c'est pas parce qu'un jour un philosophe a dit "-le principe de réfutabilité ou rien" qu'on doit s'arrêter de penser !

(Chestov) 21.06.06

    • Vous êtes vraiment têtu. On ne peut pas faire une dissertation sur la pénalisation du hashish dans un article sur Baudelaire, car c'est une digression. En revanche une section "Baudelaire" dans l'article hashish aurait sa place. Donc vos citations de Erwin Chargaff sont tout à fait pertinentes dans un article sur la science, l'histoire des sciences, l'épistémologie etc., mais pas dans Popper. Ou comme simple lien dans une section "voir aussi...". Ce n'est pas parce qu'on a "plein de choses à dire" qu'on doit les dire n'importe où. (->Jn) 21 juin 2006 à 14:14 (CEST)Répondre
      • Au passage, pour ce qui est de l'Encyclopediae Universalis : celle-ci est bien différente de wikipédia car ses articles sont souvent des essais (éventuellement polémiques) diamétralement opposés au système choisi ici qui se focalise sur l'information sourcée et la neutralité de point de vue. (->Jn) 21 juin 2006 à 14:33 (CEST)Répondre

Je ne vais pas entrer dans la polémique sur le fond, mais cette partie c'est quand même vraiment n'importe quoi : Dire que Popper est utile pour les mathématiques et la logique qui sont justement les deux seules sciences qui n'ont pas besoin de lui parce qu'elles sont basées sur la déduction pure, et dire ensuite que c'est plus douteux pour la physique alors que cette dernière est l'exemple type de ce qui va bien avec Popper, c'est débile.
Camion 9 août 2006 à 08:28 (CEST)Répondre

tout à fait d'accord avec Camion. En plus d'être n'importe quoi, cette section me semble totalement inutile. Les critiques à Popper ont déjà évoquées dans l'article et il suffit de suivre les liens vers Lakatos et surtout Feyerabend (que j'ai ajouté) pour en avoir le détail, beaucoup plus complet et pertinent que les citations de Chargaff. Je propose de supprimer complètement cette section, et je le ferai d'ici quelques jours à moins que son auteur ne dise pourquoi il y tient tant. --Elvin 9 août 2006 à 10:33 (CEST)Répondre

Non, ça ne peut pas être supprimé, c'est un point important dans des cours épistémologie des sciences humaines... ça ne peut donc pas être supprimé, mais par contre je l'ai sérieusement remis en état en le rendant plus rigoureux. Les personnes qui contestent Popper dans les sciences humaines le font pour une raison, mais elles ont généralement une vue peu rigoureuse de sujet comme l'épistémologie et visent la mauvaise cible avec les mauvais arguments. Je suis un scientifique qui suis des cours de psycho à l'université... J'ai un peu l'occasion de me rendre compte ;-D
Camion 9 août 2006 à 12:03 (CEST)Répondre

Ce paragraphe n'a pas sa place, il déborde pour le moins trop largement hors du sujet. C'est tout à fait frappant à mon avis pour n'importe quel lecteur cherchant à s'informer sur Popper, et qui a l'impression que quelqu'un y a rajouté des réflexions personnelles sur la science en général, réflexions qui de plus manquent assez nettement de profondeur, voire d'intérêt. J'en viens quant à moi à me demander s'il ne s'agit pas de quelqu'un de la famille du dénommé Chargaff (dont j'espère pour lui qu'il a écrit mieux que de telles inepties), ou de son éditeur. 'Personne mieux que Chargaff parle de...', la façon même dont cette phrase est construite est en contradiction avec la fonction d'une encyclopédie. Qu'on enlève ou remplace ce passage.

Ce serait sympa si tu venait avec un ID plutôt qu'une IP anonyme, et si tu signais tes propos. Pour en venir au fond, il faudrait que tu soit plus précis. La discution tourne autour de la section complète or j'ai l'impression que tu parles uniquement du paragraphe sur Chargaff. Si c'est le cas, je n'ai personnellement pas d'opinion, mais sois précis, siouplé.
Camion 15 août 2006 à 00:18 (CEST)Répondre

Désolé, c'est la première fois que je participe, je ne sais pas comment signer, bref, ça n'a aucun intérêt de toute façon.

Bien sûr que ça à un intérêt. Il est très perturbant de lire des opinions sans les rattacher à d'autres opinions, ne fusse que parce que parfois elles reviennent de manière répétitives mais de personnes diférentes. Bon, je réponds dans ton texte, comme ça tu vois comment on fait pour indenter, etc. Pour signer, tu dois commencer par te créer un identificateur, (en haut à droite de l'écran. C'est important, parce que beaucoup d'IP anonymes font des modifications abusives parfois à but publicitaire et/ou en méconnaissance du fonctionnement comnunautaire. Ensuite pour signer, il suffit de taper 3 tildes (~) ou 4 pour dater ta signature.
Camion 15 août 2006 à 09:31 (CEST)Répondre

Je suis imprécis assez volontairement, n'étant aucunement un spécialiste sur Popper, je ne me permettrais donc pas de proposer ce qui pourrait servir de remplacement. J'exprimais juste la gêne manifeste qu'à mon avis n'importe quel béotien comme moi peut éprouver devant un tel passage qui semble clairement tomber comme un cheveu sur la soupe. Donc, plus précidémen, le premier paragraphe ne me pose aucun problème, pas plus que l'existence de la section en elle-même. Les deux autres paragraphes n'ont simplement aucun rapport avec ce qui fait la nature d'une encyclopédie, on pourrait presque citer chaque ligne comme posant problême. Pour donner des exemples de ce que je veux dire (je suis étonné que cela ne te frappe pas aussi) : écrire 'suite à cet usage abusif' n'est par exemple pas acceptable hors d'une citation. Il me semble manifeste qu'on pourrait facilement arguer que l'usage en question n'est nullement abusif.

Pour l'usage abusif, je ne te suivrai sûrement pas. (C'est moi qui l'ait écrit ;-p ). Un usage est clairement abusif
  • quand il est fait en dehors des hypothèses de fonctionnement,
  • quand on déforme sa conclusion pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas ou
  • quand on s'en sert pour citer un nom connu dans une "preuve par intimidation".
En l'occurence, les deux raisons citées dans le premier paragraphe (le caractère définitif et le lien entre non scientifique et sans intérêt) sont des exemple type de déformation des conclusions.
Camion 15 août 2006 à 09:31 (CEST)Répondre

De même, comme je le citais précédemment, '...exprime mieux que quiconque' est une expression à bannir d'une encyclopédie, pour des raisons d'évidente objectivité de base. D'une manière générale, les deux paragraphes (contrairement à tout le reste de l'article, qui se borne à essayer d'être explicatif) semblent exprimer une opinion personnelle, et donc éminemment discutable, ce qui, encore une fois, aussi respectable que soit cette opinion, n'a rien à faire dans une encyclopédie. Je trouve par exemple extrêmement curieux l'association de domaines aussi radicalement divers que la psychanalyse, l'homéopathie ou l'astrologie, ce qui vide la phrase de son sens

Que ce soit pour la psychanalyse, l'homéopathie ou pour l'astrologie, il n'est pas possible de garantir qu'on ne va pas un jour trouver un moyen de mettre en évidence (respectivement) -les processus inconscient, -l'effet des dilutions homéopathique, -un effet d'amplification de l'influence des mouvements planétaires qui fasse que ceux ci aient un impact sur les mécanismes biologique

(quel développement scientifique futur pourrait faire de l'astrologie une science, je me le demande).

On sait que les mécanismes biologiques sont impactés par pleins de choses. le problème de l'astrologie, c'est que l'effet de mouvements planétaire est très peu perceptible, mais on pourrait par exemple trouver un jour comment les variations du gradient du champ gravitationnel induites par les mouvements planétaires dans le soleil pourraient avoir un effet sur son activité et avoir du coup un effet beaucoup plus puissant et impacter la sphère terrestre et les mécanismes biologiques. On sait déjà qu'il à des cycles de 11 ans et il me semble qu'on soupçonne un lien avec les positions de jupiter et saturne, non ?
Soyons clair, je ne fais pas l'hypothèse que ça arrivera un jour. Je dis simplement qu'il n'est pas possible de prouver que ça n'arrivera pas.
Camion 15 août 2006 à 09:31 (CEST)Répondre

Le texte semble simplement affirmer qu'il est faux ('abusif') d'affirmer que les 'sciences' humaines n'en sont pas, alors que ce point est très largement ouvert à la discussion, et également semble sous-entendre que leur enlever le titre de science leur fait perdre toute crédibilité, alors que ce point aussi se discute largement. Les deux paragraphes nécessitent d'être nettement nuancés et distanciés, comme l'est le premier paragraphe ('cela provoque le rejet par les défenseurs des domaines attaqués', impeccable).

La, on est dans le domaine de la perception subjective, et le moins qu'on peut dire, c'est qu'ils ont raison en ce sens le lien est malgré tout facile entre le titre de science et la crédibilité ou l'intérêt scientifique, et même si toi tu le rejette, d'autres, moins scrupuleux ou moins attentifs ne se priverons pas de s'en emparer.
Camion 15 août 2006 à 09:31 (CEST)Répondre

Enfin, les citations de M. Chargaff me semblent très peu pertinentes et caricaturales (parler de musique pour illustrer un propos sur la science ???). Pour être franc, j'ai des doutes quant à la validité objective du monsieur en question en tant qu'autorité à citer sur Popper. Bref, ces deux paragraphes valent ce qu'ils valent, ils sont simplement beaucoup trop personnels, je te jure que ça saute aux yeux. Je m'appelle Mathias, et je félicie (et remercie) l'auteur pour le reste de son article.

Pour les citations de Chargaff, je n'ai pas d'opinion. Je ne le connais pas et n'ai aucune idée de son intérêt en tant que tel, mais la seule raison que je verrait de le laisser, c'est éventuellement le besoin d'établir des liens entre de articles en liaison.
Camion 15 août 2006 à 09:31 (CEST)Répondre

après avoir lu tout ça, je maintiens plus que jamais ce que j'ai écrit le 9 aout. Cette section de l'article n'apporte rien d'utile à ce qui a déjà été dit. Que Popper soit critiquable, outre que ça va de soi comme pour n'importe quel auteur, c'est dit dans "le problème de la démarcation" et celui qui veut connaître le détail des critiques n'a qu'à suivre les liens vers Lakatos et (surtout) Feyerabend. Je supprime donc cette section qui, dans sa forme actuelle, relève en effet du Café du Commerce plus que de WP. --Elvin 15 août 2006 à 10:33 (CEST)Répondre

Ce n'est pas moi qui pleurerai ce paragraphe. (->Jn) 15 août 2006 à 10:43 (CEST)Répondre
Ceci est au mépris total des gens des sciences humaines. J'ai apposé le bandeau de non-neutralité.
Camion 15 août 2006 à 11:11 (CEST)Répondre
Camion, si ce que tu veux dire, c'est que les critères de Popper s'appliquent mal aux sciences humaines et pas du tout aux sciences sociales (dont l'économie), je suis 100% d'accord avec toi, et en effet ça n'est pas dit clairement dans l'article. Mais il faut le dire autrement que ce que faisait la section litigieuse. Je vais m'y essayer, et je t'invite à le faire de ton côté. On arrivera peut-être à faire une section qui tient debout. Et puisque tu as posé le bandeau de non-neutralité, tu es tenu par les règles de WP de détailler tes raisons dans la page dédiée (voir le bandeau). --Elvin 15 août 2006 à 11:37 (CEST)Répondre
Je l'ai fait, mais je crois que j'ai oublié de sauver à la fin :-(. Ceci dit, plutôt que de supprimer la partie litigieuse, je propose qu'on essaye de l'améliorer.
Camion 15 août 2006 à 12:02 (CEST)Répondre
Le titre de ce paragraphe est tellement suffisant, déjà, qu'il faut commencer par s'en débarasser. (->Jn) 15 août 2006 à 13:02 (CEST)Répondre
Tu exagères ! Si c'est le titre qui ne te convient pas, change le titre au lieu de jeter aux oubliettes un avis que tu ne partage pas. Flute quoi, tu es un grand garçon, et il me semble plus capable de te modérer que d'autres !
Camion 15 août 2006 à 13:07 (CEST)Répondre
...
Bon, j'allais le faire, mais je vois que tu m'a pris de vitesse... Je vois que tu conteste mes deux remarques. Tu crois que c'est faux ? qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui croient ce que j'ai dit ? C'est pas de toi que je parlais, hein ! Il y des tas de gens qui pensent ça ! ... ou plutôt, il y a des tas de gens qui, sans vraiment y réfléchir, tiennent ça pour une évidence.
Ceci dit, pour le titre, moi j'aurais préféré un truc du genre "Réfutabilité et sciences humaines", ou "controverse autour des science humaines".
Camion 15 août 2006 à 13:16 (CEST)Répondre

Les théories de Popper sont aussi discutables modifier

Je suis tout à fait d'accord qu'on étaie ce paragraphe mais pas du tout qu'on le supprime et qu'on fasse comme si Popper représente la vérité sans aucune discusssion possible. Ca serait tout de même un comble pour quelqu'un qui a passé une bonne partie de sa carrière à discuter des théories des autres pour étayer la sienne... (Chestov) "Difficile liberté" dirait Levinas. Présemter une théorie, c'est aussi et loyalement en présenter les points d'ombre, d'incertitude, de débats et de controverse.

Certes, mais ça n'est pas le problème. L'avis de Monsieur tout le monde sur le monde, ce n'est pas une donnée encyclopédique (surtout sur le mode d'une critique générale de la science comme si Popper avait le copyright du mot science), ce n'est pas de l'information, c'est du bruit. En revanche une critique faite à Popper par un scientifique, un philosophe, un polémiste, enfin n'importe qui ayant pignon sur rue, oui c'est de l'information (quand bien même les idées exprimées seraient erronnées). (->Jn) 16 juin 2006 à 17:15 (CEST)Répondre

Je crois savoir que Popper lui était un homme aimable qui donnait lui aussi son avis sur les choses du monde, comme tout le monde il en avait le droit et n'avait pas besoin de demander l'autorisation de penser, de critiquer et d'engager un débat. Si vquelqu'un croit pouvoir donner un avis autorisé sur le sujet, personne ne l'en empêche... 21h02 (Chestov)

Un avis, tout le monde en a un, mais si chacun met son avis sur un article ce n'est plus un article. C'est pour cette raison que sur wikipédia on met des sources. On n'écrit pas "Untel était un con" (même si c'est vrai) mais "les auteurs machin et bidule ont souligné que truc-chose était un con". Car c'est une information (sur une opinion) et pas seulement une opinion. C'est si difficile que ça à comprendre ? Que des opinions personnelles "non neutres" se retrouvent dans des articles sur des films ou des romans, ce n'est pas très grave, mais quand il s'agit de parler d'un essayiste dont les idées font polémique, il faut faire un peu attention. Est-ce que c'est si difficile que ça à comprendre ? Est-ce qu'il faut avoir une discussion de café du commerce sur le fait que certains aimeraient que les articles soient le café du commerce ? (->Jn) 16 juin 2006 à 23:54 (CEST)Répondre

Je vous laisse le choix des mots, quand à l'épistémologie, quand on la connnaît un peu, on se rend compte que les points de vue de Popper sont très discutés. Il représente entre autre un courant libéral qui est tout suf neutre politiquement. Je n'exprime pas une opinion mais un point de vue basé sur Piaget, Koyré, etc. A lire

Mais la critique de Popper est un sujet très intéressant, par contre si c'est mis brut de pomme dans l'article ce n'est que de l'opinion, et pas de l'information. Pour moi le premier défaut de Popper est qu'il n'est pas français... Je pense qu'on est un des rares pays où il est remis en cause sans être disponible en librairie ou quasi. (->Jn) 17 juin 2006 à 14:48 (CEST)Répondre
"L'indisponibilité" de l'oeuvre de Karl Popper, comme celle de Carl Menger, de Ludwig Von Mises, de Gomperz, est totalement inadmissible, mais tellement révélatrice, je le crois. (Vdrpatrice 3 septembre 2006 à 22:35 (CEST)).Répondre


Certes, Karl Popper a été "très discuté" en France (...). Mais, en France, qui tient le "crachoir" ? Les freudo-marxistes ! Tout ces gens-là considèrent Popper comme leur bête noire et on en finit plus de lire des contresens sur son oeuvre, des contre-vérités, quand ce ne sont pas de pures et simples absurdités. Je donne la plus énorme : Popper, est, en France, souvent présenté comme un "néo-positiviste" ! Et il aurait été membre du Cercle de Vienne (alors qu'il ne fut admis que comme "l'opposition officielle" au thèses vérificationnistes de ce même Cercle qui fut fondé par Moritz Schlick, je crois bien). Mais Popper néo-positiviste...il fallait le faire ! Et ils l'ont fait. Lui, qui a combattu toute sa vie l'induction avec la foultitude d'arguments que l'on connaît et qu'il reprend dans presque tous ses livres ! Comment a-t-on pu faire une chose pareille à Popper sans vouloir volontairement dénaturer sa pensée. Les critiques les plus célèbres de Popper sont : Thomas Kuhn, Imre Lakatos et Paul Fayarebend. Mais Popper, dans le "Realisme et la science", montre, avec agacement, comment Kuhn a "lu" son travail pour faire les contresens sur lesquels il avait pourtant mis en garde depuis "La logique de la découverte scientifique". Kuhn a certes apporté la notion de "Paradigmes"...qui fut finalement adoptée par Popper. Mais il adopte un point de vue relativiste, qui est totalement inacceptable pour la recherche scientifique et qui ne peut absolument pas refleter les buts de cette dernière. Ensuite il y a Imre Lakatos avec son fameux "Histoire et méthodologie des sciences". Lakatos fut d'abord un disciple de Popper qu'il défend dans son livre des assauts de Kuhn, en montrant que si l'on comprend l'évolution des sciences comme Kuhn le fait, cette évolution se ferait de façon irrationnelle. Mais Lakatos prétend pouvoir supplanter le critère de démarcation de Popper, et surtout il se présente comme le précurseur de la notion de "programmes de recherche" qui fut employée par Popper dès 1934 !! Ensuite Lakatos prétend qu'il n'y a jamais eu, dans l'histoires des sciences d'expériences cruciales de falsifications entres les programmes de recherche. Mais là, il se trompe complètement et, Popper donne de nombreux exemples dans "Le réalisme et la science". Lakatos, qui prétend pouvoir se passer de la réfutabilité, entrevoit cependant, de manière tout à fait claire, la nécessité d'expériences cruciales de falsification au sein d'un programme de recherche, dans le décours de l'heuristique positive du programme. Pour Lakatos, l'heuristique positive d'un programme est constitué des hypothèses auxilliaires qui doivent affronter, à la place de l'heuristique négative (le noyau dur du programme) le choc des mises à l'épreuve expérimentales. En fait, tant que les hypothèses auxilliaires parviennent à être corroborées à l'issue de tests inédits et concourir ainsi à l'amélioration de la connaissance, Lakatos dit qu'il y a donc un déplacement progressif du problème. Par contre, dès que les hypothèses auxilliaires ne parviennent plus à être corroborées, alors Lakatos dit que le programme entre en "dégénérescence" et risque d'être "supplanté" par un autre programme concurrent. Mais comme le montre Ellie Zahar (un disciple de Lakatos), Lakatos ne peut se passer de la réfutation. En effet, comment faire pour tester les hypothèses auxilliaires dans un programme si elles ne sont pas réfutables !? Contre Lakatos, Paul Fayarebend, autre ancien disciple de Popper, a soutenu que par rapport à l'oeuvre de ce dernier, les propositions de Lakatos n'étaient que des ornements verbaux. Mais surtout Popper a répondu aux objections de Lakatos et les a démontées. Vient donc ensuite Fayarebend avec ses livres "Adieu la Raison" et "Contre la méthode" qui sont deux livres en réaction avec l'épistémologie de Popper. De l'avis d'Alain Boyer, grand spécialiste français de Popper, les positions quasi-anarchistes de Fayarebend sont eles aussi inacceptables compte tenu des exigences de la rationalité scientifique.
Quel est le domaine le plus crucial de toute l'oeuvre épistémologique de Popper ? Selon moi, et de l'avis d'une très grande spécialiste comme Renée Bouveresse qui a écrit "Popper ou le rationalisme critique", c'est le problème du déterminisme. Ce problème dans l'épistémologie poppérienne, est directement relié à celui de l'historicisme (comme il l'annonce, du reste, dans les premières pages de "Misère de l'historicisme"). Mais la question du déterminisme est aussi logiquement liée à celle de la falsifiabilité. Le problème de la démarcation, via la solution logique au problème de l'induction proposé par Popper est l'autre point crucial de toute son oeuvre. Mais ce qu'il y a d'original chez Popper est aussi d'essentiel c'est que ses thèses épistémologiques transcendent ses thèses politiques.
Les choses qui me choquent le plus, ce sont lorsque je lis que le critère LOGIQUE de démarcation de Popper serait prétendument inapplicable dans les sciences ! Si c'était vraiment le cas, alors cela voudrait dire que les scientifiques ne mettent tout simplement plus à l'épreuve leurs hypothsèes ou qu'ils n'essaient plus de les tester de manière indépendante ! Tout récemment, on a cru découvrir un nouvelle planète. Les scientifiques on cru que la théorie sur laquelle repose l'organisation de notre système planétaire était donc réfutée par cette découverte. Mais, cette nouvelle découverte, pouvait-elle, comme l'écrivit Popper, faire partie des "énoncés de base acceptés" ?...Finalement, la communauté scientifique a statué...et décidé que non. Mais elle a quand même reconsidéré le terme universel "planète" en précisant sa définition. Ainsi comme l'avait écrit Popper, les termes universels ne peuvent être "constitués". Je cite Popper : "…Nous ne pouvons exprimer aucun énoncé scientifique qui n'aille au-delà de ce qu'on peut connaître avec certitude "sur la base de l'expérience immédiate". (L'on peut se référer à ce fait comme à la "transcendance inhérente à toute description.") Chaque fois que nous décrivons, nous utilisons des noms (ou symboles ou notions) universels; tout énoncé a le caractère d'une théorie, d'une hypothèse. L'énoncé "voici un verre d'eau" ne peut être vérifié par aucune espèce d'observation. En effet, les termes universels qui apparaissent dans cet énoncé ne peuvent être mis en corrélation avec aucune expérience sensible spécifique. (Une "expérience immédiate" n'est "donnée immédiatement" qu'une seule fois; elle est unique.) Par le mot "verre", par exemple, nous dénotons des corps physiques qui présentent un certain comportement régulier (quasi légal) ceci vaut également pour le mot "eau". Les termes universels ne peuvent être réduits à des classes d'expériences; ils ne peuvent être "constitués". (Karl R. POPPER, in: "La logique de la découverte scientifique." Chapitre 5: "Le problème de la base empirique." Section 25: "L'expérience perceptive comme base empirique: le psychologisme." Édition: Payot. Page: 94.).
Enfin, Karl POPPER démontre de manière magistrale que la méthode scientifique est UNIQUE, et la même quelle que soient les corpus scientifique. "La logique de la découverte scientifique" transcende toutes les sciences, elle peut même se passer de l'histoire des sciences, même si Popper a admis que si aucun exemple, dans l'histoire ne venait étayer ses thèses, il les abandonnerait. Je cite Popper, dans "Le réalisme et la science", page 7 : "Comme j'ai essayé de le mettre en lumière dès 1934, je ne considère pas la méthodologie comme une discipline empirique, susceptible d'être testée, par exemple par la confrontation avec les faits de l'histoire des sciences. La méthdologie est en réalité une discipline philosophique ou métaphysique, peut-être même, dans une certaine mesure, un programme de portée normative. Elle se fonde en grande partie sur le réalisme métaphysique et sur la logique de la situation, à savoir celle du scientifique sondant la réalité inconnue derrière les apparences et soucieux d'apprendre par ses erreurs." "La logique de la découverte scientifique" transcende toute recherche scientifique parce que toute science vise à corroborer des lois universelles. Et, toutes les lois universelles de la science ont obligatoirement et logiquement la forme d'énoncés universels au sens strict, c'est-à-dire d'énoncés logiquement invérifiables avec certitude et logiquement réfutables. Mais Popper admet qu'il peut y avoir des énoncés qui sont à la fois logiquement réfutables et empiriquement irréfutables. Par exemple : "tous les hommmes sont mortels" est logiquement réfutable, parce qu'il est possible de déduire un énoncé singulier contradictoire du genre : "il y a, ici et maintenant un homme immortel". Mais il est empiriquement irréfutable parce qu'aucun expérimentateur ne vivrait assez vieux pour confirmer l'immortalité. Il faut surtout rappeler que pour Popper, le critère de démarcation est avant tout un critère LOGIQUE de démarcation, et que ceci : (Je cite Popper dans le "Réalisme et la science", page 3 et 4) "J'ai toujours soutenu, et ce dès kla première édition de Logik der Forschung (1934), et même dans mon ouvrage antérieur, Die beiden Grundprobleme der Erkenntnistheorie (écrit entre 1930 et 1933, mais publié seulement en 1979), qu'il est absolument impossible de prouver de manière décisive qu'une théorie scientifique empirique est fausse. En ce sens-là, de telles théories ne sont pas falsifiables : "tout système théorique peut être protégé de diverses manières contre une falsification empirique" ; "Il est toujours possible de trouver certains moyens d'échapper à la falsification, par exemple en introduisant une hypothèse auxiliaire ad hoc(...)"; "On ne peut jamais réfuter une théorie de manière concluante." Par conséquent, je le répète, nous devons distinguer deux accpetions des termes "falsifiable" et "falsifiabilité" : (1) "falsifiable" en tant que terme logico-technique, au sens du critère de démarcation : ce concept est purement logique - "falsifiable en principe", pourrait-on dire - repose sur une relation logique entre la théorie en cause et la classe des énoncés de base (ou des falsificateurs potentiels qu'ils décrivent); (2) "falsifiable" au sens où la théorie en question pourrait être falsifiée définitivement, de manière concluante et démontrable ("démontrablement falsifiable"). J'ai toujours insisté sur le fait que même une théorie évidemment falsifiable au sens (1) n'est jamais falsifiable en ce sens. C'est d'ailleurs pour cette même raison que j'ai, en règle générale, employé le terme "falsifiable" uniquement dans le sens technique (1). Pour ce qui est du deuxième sens du terme, j'ai la plupart du temps parlé non de "falsifiabilité", mais plutôt de "falsificattion", et des problèmes qui en découlent. Il est patent que les suffixes "-able" et "-abilité" sont utilisés de manière assez différente dans chacun des deux cas. Alors que, dans le premier sens, ces termes renvoient à la possibilité logique d'une falsification de principe, dans le second, ils renvoient à une preuve expérimentale, effective et concluante, de la fausseté d'une hypothèse. Mais il n'existe rien de tel qu'une preuve concluante, de nature à trancher une question d'ordre empirique. Toute une littérature est née de l'inobservation de cette distinction. On dit souvent que mon critère de démarcation est inapliccable puisque les théories scientifiques empiriques ne peuvent être définitivement réfutées.(...) Tout cela n'aurait que peu d'importance, n'était que certains en furent conduit à abandonner le rationalisme en épistémologie pour tomber dans l'irrationalisme. Si ce n'est pas de manière rationnelle et par la critique que la science progresse, comment espérer que des décisions rationnelles puissent être prises dans d'autres domaines ? Une mise en cause désinvolte d'un terme logico-technique mal compris a ainsi conduit d'aucuns à des conclusions philosophiques, voire politiques, d'une portée considérable et d'un effet désastreux." (Vdrpatrice 27 août 2006 à 22:48 (CEST)).Répondre

Popper et la politique modifier

Pourquoi ces pudeurs de vierge effarouchée à propos de la philosophie politique de Popper? (voir la section "critique de l'historicisme"). La Société ouverte est un livre ouvertement (c'est le cas de le dire...) politique et tout aussi ouvertement libéral (on dirait aujourd'hui "ultralibéral"). Son rôle dans la Société du Mont-Pèlerin n'est ni un hasard ni un caprice passager. Les libéraux considèrent Popper comme un de leurs auteurs de référence. --Elvin 9 août 2006 à 10:18 (CEST)Répondre

  • Et pourtant c'était un leftist, paraît-il, va comprendre... La phrase qui pose : "adhère à la SMP" => "anti-marxiste" est à l'envers, il est anti-marxiste parce que le marxisme scientifique est une supercherie grandiloquante, et il adhère à la SMP à la suite de ce rejet rationnel. Il n'y a que les marxistes qui conditionnent leur épistémologie à leurs vues politiques. Merci, alors, de ne pas appliquer des grilles de lectures marxisantes. --(=S=) 4 septembre 2006 à 22:13 (CEST)Répondre

je suis absolument d'accord avec la remarque de (=S=) ci-dessus. Le premier paragraphe de la section "ctitique de l'historicisme" est très mal rédigé. Mais je ne me sens pas assez familier avec Popper pour le remettre à l'endroit. --Elvin 5 septembre 2006 à 08:26 (CEST)Répondre

puisque personne ne l'a fait, j'ai corrigé assez profondément l'article, tout en laissant des passages dont je ne comprends pas l'intérêt par respect pour leurs auteurs. Les commentaires sont les bienvenus. --Elvin 22 septembre 2006 à 15:49 (CEST)Répondre

Théorie de la démocratie modifier

Un point de détail, mais qui a son importance.
L'article dit :
« Ainsi, ce n'est pas par l'étymologie que Popper va définir la démocratie, qui serait alors le « gouvernement du peuple ». »
Or l'étymologie implique que démocratie soit traduit par "souveraineté" du peuple ce qui est beaucoup plus fort que "gouvernement" du peuple (voir la discussion de Claude Mossé sur ce point précis à la page 70 de son Périclès, Payot 2005).

Je propose donc de remplacer « gouvernement du peuple ».par « souveraineté du peuple ».
--François Colonna (d) 24 mai 2010 à 12:15 (CEST)Répondre

Popper et la théorie de la vérité d'Alfred Tarski modifier

Bonjour à tous,

Comme certains l'auront constatés, je me suis permis de modifier très légérement les informations données sur la théorie métaphysique des 3 mondes de Popper. J'ai juste ajouté des citations tirées de "L'univers irrésolu, plaidoyer pour l'indéterminisme", et ai corrigé la définition initiale du Monde 3 qui, en fait, restait ambigüe, sinon indifférenciée, par rapport à la définition du monde 2. En somme la différence essentielle entre les mondes 2 et 3, c'est, bien entendu, que le monde 2 concerne le domaine de la connaissance subjective, non formulée, privée, ou des sentiments, des émotions, etc. Et le monde 3 concerne le domaine de la connaissance formulée, publique, qui peut être discutée et critiquée intersubjectivement, donc de la connaissance objective, et, par suite, de la connaissance scientifique.

Globalement je trouve l'article très bien fait. Et j'adresse mes félicitations à toutes celles et ceux qui y ont oeuvré. Il n'y a rien à jeter.

Mais Alfred Tarski, comme le dit Popper dans "La quête inachevée", est le mathématicien-philosophe qui a eu sur lui, le plus d'impact. Popper a retenu sa théorie de la vérité comme correspondance avec les faits de façon cruciale pour son épistémologie. En effet, même si le théories scientifiques, c'est-à-dire, les énoncés universels au sens strict, ne peuvent jamais tout à fait correspondre aux faits, l'idée directrice de toute démarche scientifique, selon Popper, est de faire en sorte qu'ils correspondent de mieux en mieux aux faits et représentent de toujours meilleures "approximations de la vérité" (certaine). En reprenant les travaux de Tarski, Popper propose que pour évaluer la degré de correspondance avec les faits (le degré de vérité) d'un énoncé A, il suffit, d'une part de le traiter comme un "énoncé-objet" et de le formuler dans un "langage-objet". Ensuite il faut disposer d'un "méta-énoncé" B, lui même formulé dans un "méta-langage" qui va permettre de juger de la vérité de l'énoncé A, objet du jugement de B. En somme, un "méta-énoncé" B est nécessaire pour juger de la valeur de vérité d'un "énoncé-objet" A. Sinon nous nous limitons à faire de pures constatations sur le monde, sans émettre le moindre jugement, et sans commencer l'ombre d'une réflexion scientifique.

Exemple : lorsque nous disons : "cet homme est coupable d'un meurtre" (énoncé-objet) ; si nous voulons avoir la valeur de vérité d'une telle accusation, nous devons formuler et tester un méta-énoncé du genre : "est-il vrai que cet homme est coupable d'un meurtre ?" Ou : "pourquoi disons-nous que cet homme est coupable d'un meurtre ?"

On peut trouver des explications avec des exemples dans le livre de Popper intitulé "Les deux problèmes fondamentaux de la théorie de la connaissance", éditon Hermann, 1999, pages 12 à 15. Je cite par exemple, page 15 : "Si l'on accepte la théorie de la vérité-correspondance - la thèse selon laquelle la vérité d'un énoncé est son accord avec les faits - il va alors de soi que nous devons clairement distinguer la vérité de la certitude, de la justifiabilité ou de la décidabilité. Nous pouvons être plus ou moins sûrs qu'une proposition est vraie ou qu'elle est fausse. Ce qui montre clairement la différence entre, d'un côté, la certitude ou l'assurance et, de l'autre, la vérité." (Vdrpatrice 28 août 2006 à 21:55 (CEST)).Répondre


Une citation importante de Karl Popper sur le statut du critère de démarcation... modifier

...lequel a fait l'objet de tellement de contresens, et qui pourrait être brièvement commentée puis ajoutée dans l'article ?.

On la trouve aussi dans "Les deux problèmes fondamentaux de la théorie de la connaissance", page 17. Je cite Popper : "Presque tous les étudiants (et assez souvent les professeurs) réagissaient à mon critère de démarcation en demandant : "Ce critère de démarcation est-il lui aussi à son tour empiriquement réfutable ?" Il n'est bien sûr pas empiriquement réfutable, car il n'est pas une hypothèse empirico-scientifique, mais une thèse philosophique, une thèse de la métascience. Il n'est du reste pas une dogme, mais une proposition ; et une proposition qui a fait ses preuves dans les discussions les plus sérieuses. Le critère de démarcation est donc non empirique. Il n'a pas été obtenu en observant la manière dont les scientifiques procèdent, que ce soit en étudiant les scientifiques vivants ou en étudiant l'histoire des sciences. Mais il nous aide en histoire des sciences, car il nous dit ce qui appartient ou non à l'histoire des sciences." Comme je l'ai déjà relaté plus haut, Popper réitèrera son propos en évoquant le statut de la méthodologie dans "Le réalisme et la science", page 7. (Vdrpatrice 28 août 2006 à 22:00 (CEST)).Répondre

Pseudo-science? modifier

L'article pseudo-science de wikipédia pose des problème de polémique et je suis surprit de trouver ici une phrase les relancant, que je crois être une interpretation. je laisse la phrase ici pour qu'elle puisse être réintégré avec des réferences s'il y a lieux.--;-) 3 septembre 2006 à 15:12 (CEST)Répondre

Plus précisément, son critère de démarcation distingue la « science » de la « pseudo-science ».

Pour les sciences sociales, contre l'astrologie modifier

L'article souffre de quelques manques. Popper a défendu les sciences sociales, et particulièrement la sociologie, dans une célèbre conférence "La logique des sciences sociales", reprise dans le receuil dirigé avec Adorno De Vienne à Francfort.

Quant à l'astrologie, dire que l'on ne sait pas encore, et que l'évolution technologique pourrait tout changer passe sous silence l'enquête fameuse The Mars Effect, test empirique de l'effet de Mars sur les sportifs, réalisé en collaboration avec un astrologue suivant un protocole sur lequel tout le monde était d'accord, et qui a donné des résultats négatifs pour les astrologues. Pas la peine de prendre des pincettes pour faire plaisir aux charlatans.

Demande d'un avis modifier

Est-ce que quelqu'un qui connait bien l'œuvre de Karl Popper pourra donner son avis à quelques paragraphes sur lui dans l'article Critique de la psychanalyse [[1]] ? Traumrune 5 février 2007 à 00:00 (CET)Répondre

Fanatisme zélé de notre petit persécuteur volant : "Yugiz" Délire modifier

Comment faire comprendre à cet individu qu'il doit cesser de venir vandaliser les articles en revertant les informations de qualité encyclopédique qui y sont publiées ? Chacun pourra le vérifier en lisant les dernières modifications apportées par l'IP suivante : 81.49.215.96 lesquelles ne faisaient qu'enrichir cet article par des informations neutres et de qualité dans la partie concernant le problème de la démarcation. (utilisateur banni, écriture interdite -- irønie censeur 7 décembre 2007 à 15:42 (CET))Répondre

Tout le monde pourra constater que utilisateur:Vdrpatrice est actuellement bloqué. Ces modifications sont un contournement de blocage.--Yugiz (me répondre; p; c) 19 août 2007 à 19:08 (CEST)Répondre
Il est inadmissible que ce contributeur soit banni. Pourquoi ? Parce qu'il n'a jamais vandalisé aucun article, n'a jamais eu l'intention de le faire, et n'en a toujours pas l'intention. Alors, pourquoi donc est-il banni ? Pour avoir rendu les insultes qui lui ont d'ABORD été adressées, et pour avoir humilié à plusieurs reprises ses insulteurs, qui l'ont traité d'"idiot", d'"obsessionel", de "paranoïaque", de "délirant", de "vandale" (!), d'"antisémite masqué" pour avoir osé publier la majorité des informations de qualité (avec une avalanches de références précises, sur l'article "Critique de la psychanalyse". "Yugiz" appartient à la meute freudienne (composée de "Ouicoude", "Tramrune", "Léon99", et "Perky") qui a décidé de faire obstacle, par tous les moyens à la divulgation d'informations critiques de qualité contre Freud et sa psychanalyse. Pour eux, tous les moyens sont bons pour éliminer les opposants à leur immaculée mythologie, de Wikipédia, et ils ont réussi. (devinez...)

Pour les révocations consernant Easy121 (d · c · b) cf. Discuter:Méthode scientifique#contournement??? pour l'explication. --Yugiz (me répondre; p; c) 24 août 2007 à 00:42 (CEST)Répondre



Popper et la théorie de l'évolution modifier

Cet article (section 2.6) reprend une idée qui circule un peu partout, selon laquelle Popper a dit de la théorie de l'évolution qu'elle était une recherche à visée métaphysique, ou un programme métaphysique. Mais je n'arrive pas à trouver la référence de ce jugement. Ernst Mayr, dans Qu'est-ce que la biologie (Fayard, p. 67) énonce la même idée, en affirmant que Popper l'aurait dite en 1974. La bibliographie du même ouvrage indique un livre de Popper pour 1974 : Unended Quest, traduction française La quête inachevée, Calmann-Lévy, 1981. Si qqun avait le bouquin et du courage, ce serait pas mal de trouver ce passage. Sanders (d) 26 novembre 2007 à 12:05 (CET)Répondre

phrase limite ? modifier

Si ces trois domaines n'offrent aujourd'hui ni preuves expérimentales fiables, ni critères de réfutabilité, il ne peut être totalement exclu que l'évolution technologique et/ou des développement scientifiques futurs changent cet état des choses.

Premièrement effectivement ces domaines n'offrent ni l'un ni l'autre, ce qui en soi justifie la remarque de Popper. Deuxièmement, même si beaucoup des sciences modernes ont une origine plus ou moins magique, rien n'indique que ces trois exemples ont une chance d'avoir un destin semblable. C'est une pure supposition, à moins que ce soit un essai de déterminisme prédictif ? L'astrologie en particulier est une idée assez ancienne, et semble déja avoir une forme scientifique : l'astronomie :Si l'astronomie s'est pratiquée pendant plusieurs siècles parallèlement à l'astrologie, le Siècle des lumières et la redécouverte de la pensée grecque ont vu naître la distinction entre la raison et la foi, si bien que l'astrologie n'est plus pratiquée par les astronomes de nos jours.

RigOLuche (d) 16 janvier 2008 à 23:21 (CET)Répondre

Manque de sources modifier

Dans le paragraphe sur la théorie évolutionniste de la connaissance, j'ai cru bon de rajouter en lien une des conférences de Popper sur laquelle je travaille en ce moment, vu le bandeau "sources insuffisantes". Je ne connais pas très bien vos conventions, aussi quelqu'un pourrait-il vérifer que la formulation est bonne, et le cas échéant si cela suffirait à justifier d'enlever le bandeau?

Pourriez-vous vérifier que la source citée a à voir avec le galimatias ci-dessus dans lequel j'ai bien du mal à reconnaître la pensée et le langage de Popper.
— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 195.221.135.37 (discuter), le 5 mai 2008 à 15:55 (CEST)Répondre
A l'époque, je dois dire que j'aurais pu, mais je n'ai plus le livre sous la main. Ma connaissance de cette partie de l'oeuvre de Popper est fort lacunaire, étant donné que je ne travaillais pas sur ce point-là en particulier, mais le titre et le corps de celle-ci m'a semblé porter tout à fait sur le point. Je délègue la vérification de la pertinence encyclopédique de cette partie à quelqu'un qui disposera de l'ouvrage ou du temps nécessaire, sauf s'il s'avère que j'en ai moi-même l'occasion.
Il ne s'agit plus, en tout état de cause, d'un manque de sources. Jhyn (d) 14 mai 2008 à 03:12 (CEST)Répondre

pb de lien modifier

Bonjour,

je remarque que l'expression "effet mars" n'est pas un lien hypertexte alors que l'article existe sur le Wiki français.

Je ne sais pas corriger moi-même, désolé.

Merci à tous pour votre travail. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 82.226.185.172 (discuter), le 23 avril 2012 à 15:13 (CEST)Répondre

AU BOULOT! modifier

Les partisans de Popper, c’est quoi çà, votre idole, une page pareil, c’est pas normal. SVP, pour nous, pauvres lecteurs, faites un effort. Merci --92.158.250.87 (d) 21 juin 2013 à 18:01 (CEST)Répondre

Au boulot, dites-vous ? Mais c'est qui devez vous mettre au boulot. Il faut lire Karl Popper, cela demande un effort. Cet article, comme tous les articles de Wikipedia au sujet de grands personnages et de leurs oeuvres, a aussi pour but de vous donner envie de le lire. Seulement le problème c'est que si l'on va trop loin dans l'explication du travail de Popper, (et cet article, est, à bien des égards, déjà très pédagogique), on risque de verser dans le travail personnel, lequel n'a pas sa place dans l'encyclopédie. L'oeuvre de Karl Popper est particulièrement aride, complexe, et difficile d'accès, bien que l'auteur ne sombre jamais dans les absurdités, l'obscurité ou le verbiage d'un Hegel, d'un Bourdieu, ou pire encore d'un Jacques Lacan, qui a atteint le fond des abysses dans ce domaine. Alors, évidemment, c'est à vous de faire un effort, et de vous mettre au travail : si vous vous attendiez à un article "licorne et papillon" au sujet de l'oeuvre de Popper, vous vous êtes trompé d'adresse. Ni cette oeuvre, ni cet article ne sont faits pour vous. Essayez plutôt "Martine va à la plage", ou "les vacances délurées de Blake et Mortimer", ce sera plus dans vos cordes. Au revoir.
--Lycaon123 (discuter) 28 juillet 2017 à 10:16 (CEST)Répondre

Corroboration d'une hypothèse modifier

Je parle en tant que béotien en épistémologie.

Je pense que pour le lecteur lambda, au chapitre Sa pensée, Philosophie des sciences, Le problème de la démarcation, il serait utile d'expliciter la distinction improbabilité logique / improbabilité mathématique ou de mettre un renvoi à un chapitre décrivant plus en détail ces 2 formes de l'improbabilité.

Car quand vous écrivez :

Popper arguant à ce sujet sur le fait que le degré de corroboration d'une théorie augmente au contraire son degré d'« improbabilité logique » (qu'il distingue d'une improbabilité mathématique) : plus une théorie est corroborée par des tests plus elle « interdit » certains faits particuliers de se produire [...] Ce sont ces interdictions potentielles qui, non seulement rendent la théorie de plus en plus logiquement improbable selon Popper, mais en outre qui accroissent ce que nous dit la théorie de son domaine d'étude empirique, et par conséquent sur ses potentialités à être de nouveau mise à l'épreuve par d'autres tests,

sans comprendre la notion de probabilité logique, la suite du texte devient contre-intuitive.

Zwykx (discuter) 19 octobre 2021 à 15:42 (CEST)Répondre

Bonne remarque. C'est décrit dans Corroboration_(philosophie)#Degré_de_corroboration_et_degré_de_Réfutabilité. Plus il y a de falsificateurs possibles, plus une théorie est "improbable" logiquement, car elle doit "survivre" à beaucoup d'expériences (et il est donc "improbable" que cela soit par hasard). Je vais mettre ce lien dans l'article. Cordialement. Jean-Christophe BENOIST (discuter) 19 octobre 2021 à 17:25 (CEST)Répondre
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