Discussion:Dépêche d'Ems

Dernier commentaire : il y a 8 ans par 2003:6B:734:3A01:10E3:972C:6099:F038 dans le sujet Le télégramme de Bad Ems - document d'importance limitée
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La question de la traduction modifier

Ce qui me scandalise, c'est que, lorsqu'on recherche les fautifs dans cette Guerre de 1870, on ne pense jamais au traducteur qui a rendu Adjutant par adjudant, faisant ainsi une faute grossière qu'un professeur aurait lourdement sanctionnée au temps où on osait encore donner des mauvaises notes. Évidemment il s'agissait peut-être d'un pauvre diable mal payé, acceptant de faire un travail de misère pour ne pas crever absolument de faim, mais la responsabilité de l'agence de presse devrait être soulignée pour montrer que l'économie qu'elle a cru intelligent de faire, en embauchant un incapable, devait coûter cinq milliards à la France sans parler du coût d'une guerre.

Ouvrez cependant un livre sur ces événements, même rédigé par un spécialiste: l'erreur de traduction est automatiquement considérée comme une de ces malheurs imprévisibles et contre lesquels on ne peut rien. J'ignore le japonais mais on dit que la catastrophe d'Hiroshima aurait une origine analogue: pour exprimer sa réaction face à l'ultimatum américain le gouvernement japonais aurait employé le verbe mokusatsu, indiquant par là qu'il en prenait note et se donnait le temps de la réflexion; le traducteur a cru qu'il se figeait dans un silence méprisant: [1]. Et la bombe a été larguée; on parle du pilote de l'avion qui jusqu'à la fin de sa vie a été torturé par ce qu'il avait fait; nulle part on ne nous dit que les responsables de l'agence de presse aient fait des cauchemars.

Je viens d'apprendre qu'un organisme de traduction propose ses services à 0,04 eurocentimes le mot, sur laquelle somme il prend d'abord son bénéfice; à ce tarif voyez quel personnel on peut recruter. Si nos services de sécurité font traduire avec le même sérieux les informations qu'ils reçoivent, on peut s'inquiéter de notre capacité à résister au terrorisme. Gustave G. 6 octobre 2005 à 16:36 (CEST)Répondre

Le verbe fouailler modifier

« fouailler » est un verbe parfaitement français que vous trouverez dans l'Atilf. Ceux de ma génération apprenaient encore Théodore de Banville et je me souviens d'avoir récité en classe :

Le pauvre hère en son triste séjour
Est tout pareil à ces bêtes qu'on fouailleGustave G. 4 juin 2006 à 17:43 (CEST)

Deux changements modifier

1°) Je me suis permis de revenir à « fouailler » ; ce n'est pas moi qui l'avais introduit mais, signifiant « fouetter » (il appartient à la même famille), il est beaucoup plus fort qu'« attiser ».
2°) J'ai bien mis « aide de camp » dans la dépêche primitive car on n'attire pas assez l'attention du public sur l'importance des erreurs de traduction qui aboutissent souvent à des catastrophes. Gustave G. 10 juillet 2006 à 15:15 (CEST)Répondre

Réponse à La question de la traduction modifier

Dans ses Pensées et Souvenirs parus à Stuttgart en 1898 et traduits en français dès 1899, Bismarck donnent des précisions : "il (un second texte écrit de sa main, celui qui sera diffusé à l'agence de presse allemande Wolff et qui condense le message du roi) il produira là-bas, sur le taureau gaulois, l'effet du chiffon rouge (Eindruck rothen Tuches auf den gallischen Stier machen)" et ajoute "Le succès dépend cependant avant tout des impressions que l’origine de la guerre provoquera chez nous et chez les autres. Il est essentiel que nous soyons les attaqués (es ist wichtig, dass wir die Angegrissenen seien)"

La mauvaise traduction de "Adjudant" se situe entre le "condensé" de Bismarck écrit en allemand (insolent mais non insultant) et sa retransmission en français par le bureau berlinois de l'agence Havas.

Une autre anomalie apparaît entre ces deux textes : le texte français apporte une information importante et parfaitement exacte mais qui ne figure pas dans le texte de Bismarck. D'où le "traducteur" a-t-il obtenu, et aussi instantanément, une telle information confidentielle, que, théoriquement, tout le monde ignore ?

Certains auteurs se sont interrogés : s'agit-il bien d'une "erreur" ? éventuellement intentionnelle ? On sait aussi que Bismarck et tous les Prussiens cultivés, parlaient admirablement le français.

Ces précisions, et quelques autres, sont apportées et détaillées dans une modification à "La Dépêche d'Ems", présentée le 03 septembre 2007.

Une mise en scène de Bismarck, qui maîtrisait parfaitement le français et avait mis la pression sur le prince, est plausible. En demandant au Prince de passer par un "aide de camp", il préparait la faute de traduction (qui paraît énorme pour une dépêche traduite de Berlin), sachant que Bismarck avait pris le contrôle de l'Agence continentale. Le Prince est ménagé et dédouanné, puisque sa modération apparaît dans le second paragraphe de la dépêche, dont Bismarck sait qu'il ne sera pas repris par la plupart des journaux.

Le plan modifier

L'article est difficil a suivre : riche en detail, pauvre coté plan. Mais merci tout de méme bour cet éclairage. 140.122.97.172 (d) 28 avril 2008 à 13:52 (CEST)Répondre

C'est pour ça que vous avez rajouté des tas de fautes d'orthographe ? Je vais corriger.


Réflexions d'une I.P. modifier

Quelle référence vous faut-il de plus ? Les Souvenirs du Prince de Bismarck, les aveux complets du Chancelier de l’Empire d’Allemagne ne vous suffisent pas ?

En fait, le problème n’est pas là.

Pour beaucoup, c’est la France belliqueuse qui a déclaré la guerre à la pacifique Allemagne. Elle seule porte donc, la responsabilité du conflit de 1870 et de ses conséquences.

Prétendre que l’Allemagne a voulu, a prémédité et minutieusement préparé son agression heurte les bien-pensants. En apporter la démonstration par les aveux détaillés et précis du Chancelier d’Allemagne, était plus qu’ils n’en pouvaient supporter.

Montrer que la classe politique française unanime n’avait rien vu venir et que Napoléon III avait été le seul à deviner le jeu et les intentions de Bismarck, que l’Empereur des Français était parvenu à déjouer le piège et à écarter la guerre en obtenant la renonciation de Léopold, est tout aussi intolérable au microcosme politicien français.

Exhumer au grand jour les bravades des journalistes français irresponsables, suspecter, preuves à l’appui, la parfaite honnêteté des membres de l’agence française de presse à Berlin, a déplu. Ce texte doit donc disparaître.

Depuis sa parution en septembre 2007, il ne s’est pas écoulé de semaine, sans qu’ON ne vienne changer un mot, modifier une phrase, supprimer une expression… et parsemer quelques fautes d’orthographe et incorrections de style. ON a même corrigé la prose du Prince de Bismarck, qui sans doute, connaissait mal l’allemand.

Et maintenant, c’est l’estocade : « Attention, Danger »

C’est avec des pratiques comme celles-ci, l’interdiction de contredire les mensonges officiels, que certains ont porté puis maintenu au pouvoir, les Castro, les Hitler, les Staline, …, tous les dictateurs sanguinaires et toutes les idéologies inhumaines.

L'article est doublement faux modifier

  • Faux car sans source
  • Faux parce qu'il dit le contraire de ce que disent les historiens, de façon très précise. J'ai donc rectifié.

La dépêche n'est pas écrite par l'Agence Havas mais par l’Agence Continentale. Les deux agences ont un accord d'échange de nouvelles. Havas n'a ni bureau ni envoyé spécial à Berlin. Si Havas avait eu un envoyé spécial, il aurait écrit directement sa dépêche en français.

L'article ne cesse de se contredire, et de dédouaner le gouvernement français de l'époque. Il ne dit pas un mot de la polémique violente qui a eu lieu à l'assemblée nationale, avec 83 députés menés par une célébrité, Gambetta, qui demandent sans l'obtenir qu'on leur communique toutes les pièces.

Dans un autre article, biographique, la responsabilité écrasante d'Émile Ollivier (homme politique) dans la déclaration de guerre de 1870, (il est alors premier ministre), est expédiée en 2 lignes à la fin...--Tango Panaché (d) 11 septembre 2011 à 13:30 (CEST)Répondre

daß ou dass ? modifier

Je reconnais que j'ai fait une erreur en remettant l'orthographe actuelle ; mais l'I.P. aurait dû expliquer en page de discussion et ne pas procéder à un changement brutal. Le problème est que le texte est effectivement écrit en orthographe d'époque : « autorisiren », « Zumuthung »… il fallait donc soit procéder à une modernisation intégrale soit laisser la graphie d'origine. La première solution est celle dont j'use la plupart du temps ; dans la fable du Héron nous n'écrivons plus : « Il coſtoyoit une riviere », mais on peut en décider autrement. La rectification de l'I.P. était donc fondée, mais les vandalismes et les modifications incompétentes sont si nombreux qu'il nous faut parfois agir instinctivement, d'autant plus que, l'adresse étant changeante, il est difficile de discuter. Gustave G. (d) 14 avril 2013 à 21:22 (CEST)Répondre

Le télégramme de Bad Ems - document d'importance limitée modifier

L'article explique l'importance du télégramme d'Ems par son effet sur le gouvernement français qui aurait été provoqué à déclarer la guerre à cause de la publication du texte rédigé par Bismarck. Cependant, il faut constater que ce texte n'a été publiée que le soir du 13 juillet 1870, quelques heures après la décision du gouvernement français d'ordonner la mobilisation de l'armée française (voir Guerre franco-allemande de 1870#Côté français). Au moment de cet ordre qui était fondé sur la décision de déclencher la guerre, le gouvernement français n'avait aucune connaissance du télégramme.

Le télegramme aurait donc été sans influence sur la motivation du gouvernement français d'entâmer la guerre. --grobi002003:6B:734:3A01:10E3:972C:6099:F038 (discuter) 30 décembre 2015 à 19:08 (CET)Répondre

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

Une proposition d'anecdote pour la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil, et basée sur cet article, a été proposée sur la page dédiée.
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