Discussion:2 (nombre)

Dernier commentaire : il y a 9 ans par HB dans le sujet Évolution du glyphe
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J'ai retiré la section suivante de l'article - phe 16 juillet 2006 à 13:34 (CEST)Répondre

L’origine du « deux » et la « dualité » modifier

Dans l'ancienne Égypte, « UN est l'indifférenciation originelle, l'unité telle que la connaissait le démiurge préexistant dans les eaux primordiales du Noun avant que “deux choses n'existent”, comme on le lit dans les Textes des Sarcophages. Deux signale le début de la création, la première division qui implique séparation et différence. Celle-ci se marque volontiers par l'opposition des sexes qu'on retrouve dans les couples divins alors que le démiurge était asexué ou androgyne. » (Françoise Dunand et Christiane Zivie-Coche- Dieux et Hommes en Égypte - Armand Colin, 1991, p. 42)

La sexualité n'apparaît réellement qu'avec le Deux. L'apparition du premier couple est ainsi imagée en Orient : « Au commencement, il n'y avait que l'âtman, sous la forme de l'Homme-cosmique. Il regarda autour de Lui et ne vit rien d'autre que Lui-même. Il s'exclama : “Je suis !” (…) Il n'était pas heureux : c'est pourquoi on n'est pas heureux lorsqu'on est seul. Il désira alors avoir une partenaire. Or il était aussi grand qu'un homme et une femme enlacés. Il se dédoubla et de ce dédoublement naquirent l'Epoux et l'Epouse. (…) “Nous ne sommes ici-bas, en quelque sorte, qu'une moitié.” C'est pourquoi aussi cet espace qu'il y a en nous est empli par la femme. Avec elle il s'unit et les hommes naquirent de cet accouplement. » (Brihad-Aranyaka Upanishad, in L'Enseignement secret de la Divine Shakti - Trad. Jean Varenne - Grasset, 1995, p.82.)

De même, dans le Zohar, l'Adam-Kadmon androgyne primordial se dédouble en quelque sorte en Adam et Eve. Depuis se vit partout dans l'humanité la même recherche, la même quête. Cette séparation engendre les interprétations. Pour les Grecs, la « dyade » pythagoricienne est féminine, tout comme le trait brisé yin du Yi King chinois, par opposition au « un », phallus dressé, yang, masculin. Deux, c'est le Réceptif manifestant le Un Créateur. Dans l'absolu, le Un est indifférencié, dans le relatif, il est vu comme masculin. Deux est alors la matrice de toutes choses. « Toute la Nature est une affirmation de la dualité, une alternance plus ou moins rapide. Ce mouvement d'alternance est l'onde de toute nature (…), car l'Energie originelle est comme une eau calme qui, sous une impulsion, va se manifester en ondes ; et ces ondes, allant en s'élargissant, vont transporter cette énergie du centre à la périphérie. » (Schwaller-de-Lubicz - Her-Bak “Disciple” - Flammarion, 1956, p. 66)

Ainsi naît le multiple autour du centre et la multiplicité du déploiement n'est en fait que le deux du binaire. Pour existencier, il faut différencier : « Toi et moi, ça fait deux », ce n'est pas pareil. « Ténèbre et lumière ne sont que deux aspects de l'Un. » énonce Héraclite (Théogonies) Tout ce qui est manifesté est duel : jour et nuit, noir et blanc, masculin et féminin, gauche et droite, haut et bas, matière et esprit… du moins dans la Maya des apparences. En effet, ces couples, vus par le mental humain comme antagonistes, sont au vrai complémentaires, puisque condition même de la Manifestation dans laquelle nous nous situons. « Au commencement il y a séparation : ceci nous le voyons encore, toujours et partout. Il nous faut le nombre « Deux » pour définir le nombre « Un » qu'il nous est impossible de comprendre comme Unité indivisible. » (Schwaller-de-Lubicz - Propos sur Esotérisme et Symboles - Paris : Dervy-Livres, 1977, p. 34)

Deux est donc le chiffre de la différenciation, de la séparation, de la division et ce qui est vrai dans la matière physique l'est également dans la matière émotionnelle. « Au registre de la psychologie, le deux oppose l'intelligence de l'amour à l'amour de l'intelligence. C'est pourquoi il prend paradoxalement le pas sur l'unité dans le processus de création. Mais c'est aussi pourquoi il traduit l'apparition inéluctable de la mort. » (Michaël Foster - Les Nombres - Paris : M. A. Edition, 1983, p. 113) C'est par le « Deux » que nous sommes manifestés. De quelle façon ? Le désir de s'incarner vient à l'âme qui se détache par-là même de l'Unité du Tout pour s'individualiser et retourner ensuite en toute conscience, librement, dans cette Unité qu'elle n'a en fait jamais pu quitter.

L'état des choses est le binaire qu’il convient de respecter pour faire retour à l’unité. La Conscience au sommet voit les Lois et laisse se produire le juste déploiement créateur sans interférence d'ego. « Entre les nombres Un et deux, le Soi devient le Moi, l'Ego » (Propos sur Esotérisme et Symboles, op. cit., p. 34)

Au contraire, l'homme contemporain est enfermé de plus en plus dans un binaire qui teste tout par oui ou non. Il se fait semblable aux robots, aux ordinateurs qu'il invente. Gurdjief insistait auprès de ses élèves sur la nécessité, pour se connaître soi-même selon l'ancien adage, de « connaître sa propre machine, la “machine humaine” » (Oupensky - Fragments d'un Enseignement inconnu - Stock, 1974) ; il les apostrophait violemment : « Vous n'êtes qu'un facteur réactif, vous n'êtes que des robots. » Ce comportement de robot est une mise en sommeil de l'Intelligence. « Tant que l'être humain n'est pas réveillé, l'être humain n'existe pas, il n'est qu'un robot. Tout ce que vous faites, c'est du conditionnement extérieur ou du thème astrologique. » (Fragments d'un Enseignement inconnu, op. cit.)

Tous les chiffres ne disent alors que le deux et non le Un. Il y a enfermement alors dans la dualité, rendant impossible le retour à L’unité du Tout manifesté.


Une phrase totalement dénuée de sens modifier

Au paragraphe 3.3, nous lisons :

« 2 est le premier nombre premier de Mersenne mis en exposant »

Cette phrase ne veut rien dire, mais malheureusement n'est pas la seule dans son genre : les nombres de Mersenne premiers semblent systématiquement malmenés dans les différentes pages consacrées aux nombres entiers. Dans le cas présent, si la langue française était respectée, il faudrait en plus comprendre que 2 est un nombre de Mersenne, ce qui est faux. J'ai essayé d'expliquer cette hécatombe par des problèmes de traduction (voir la PdD dans le cas du nombre 19), mais toujours est-il que dans le cas du nombre 2, cette incongruité semble perdurer depuis novembre 2004, ce qui laisse dubitatif !

Il serait juste et pédagogique que la responsabilité de la correction incombe aux responsables de l'erreur, un énoncé possible — sémantiquement intelligible et vrai mathématiquement — étant

2 est l'exposant du premier nombre de Mersenne premier
  Simple suggestion  

Lord O'Graph (discuter) 12 septembre 2013 à 17:03 (CEST)Répondre

Évolution du glyphe modifier

Je ne suis pas sure de la pertinence de cette section qui laisse penser à une évolution linéaire de l'écriture. La lecture de George Ifrah, Histoire universelle des chiffres, laisse transparaitre une autre réalité : une grande diversité des graphies, selon les régions et les périodes, avec une origine commune qui serait Brahmi. Il présente ainsi 12 graphies indiennes, 14 graphies arabes de type hindi et 7 graphies arabes de type ghubar. Il faudrait réécrire complètement les neuf sections correspondant aux neuf chiffres pour faire disparaitre cette idée d'évolution. Je n'ai pas le temps (ni l'envie ?) de le faire mais je pose pour l'instant une alerte. HB (discuter) 26 décembre 2014 à 08:25 (CET)Répondre

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil modifier

Une proposition d'anecdote pour la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil, et basée sur cet article, a été proposée sur la page dédiée.
N'hésitez pas à apporter votre contribution sur la rédaction de l'anecdote, l'ajout de source dans l'article ou votre avis sur la proposition. La discussion est accessible ici.
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