Crue du 18 juin 2013 en pays Toy

Crue du 18 juin 2013 en pays Toy
Vue du Bastan à son entrée de Barèges (65).
Localisation
Pays
Régions affectées
Coordonnées
Caractéristiques
Type
Inondation estivale
Cumul des précipitations
978mm en cinq mois
Date de formation
18 juin 2013
Date de dissipation
19 juin 2013
Durée
2 jours
Conséquences
Nombre de morts
2
Coût
121 millions d'euros
Destructions notables
?
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte des Hautes-Pyrénées
voir sur la carte des Hautes-Pyrénées

La crue du 18 juin 2013 en pays Toy est une crue torrentielle ayant entrainé des victimes et d'importantes destructions dans la vallée du Bastan (Hautes-Pyrénées), principal torrent affluent du Gave de Gavarnie ou Gave de Pau, et ayant provoqué une large inondation en aval, notamment à Lourdes.

Historique modifier

Faits historiques modifier

Urbanisation d'un milieu hostile modifier

Un très vieux dicton en Pays Toy annonce que « Un Toy noun cragn qué Diou, et péricle e erà lid » Un toy ne craint que dieu, le tonnerre et l'avalanche. En 2013 ce dicton est amplifié dans sa vérité, les toys sont frappés par une suite d'événements météorologiques d'ampleur centenale.

Madame de Maintenon qui, pendant son séjour pour prendre les eaux en 1675[1] au bourg des Bains, datait ses lettres de « Barèges », donne à ce milieu hostile, enclave dans un fond de vallée aux parois abruptes, une ampleur provoquant le développement de l'activité de Barèges jusqu'à nos jours.

En 1794, Antoine-François Lomet Des Foucaux écrivait dans son Mémoire sur les eaux minérales et les établissements thermaux des Pyrénées : « On détournera les lavanges qui désolent Baréges en fixant par des plantations les neiges qui le dominent. L'ancien gouvernement s'en étoit occupé mais on n'avoit pas pris le travail assez haut. D'ailleurs on avoit semé du chêne dans les régions qui appartiennent aux pins et du hêtre dans les situations qui conviennent au citise et rien n'avoit réussi. L'exécution de tous ces genres de travaux exige le concours d'un nombre infini de connoissances, il y faut sur tout la surveillance continuelle et l action immédiate de quelque naturaliste des plus instruits dans la connoissance de ces montagnes et de leurs phénomènes dans l'art de créer et conserveries forêts tutélaires et de gouverner les torrens. Il ne faut pas se dissimuler que l'aménagement des eaux thermales de ces contrées présente des difficultés si multipliées si profondes mais en même tems si peu apparentes que nulle construction ne fut jamais plus délicate »[2]

Longtemps Barèges ne fut habité que les mois d'été. La construction d'un accueil pour soigner par les eaux thermales des militaires blessés a amplifié cette activité. Ce bâtiment entravant le Bastan et situé directement en contrebas du couloir d'avalanches du Midaou a été détruit et reconstruit. Il est toujours présent de nos jours, malgré une épaisseur de mur de 12 m. Ses fondations ont été attaquées lors de la crue de 2013. Juste en amont, l'hôtel plus récent qui lui était adossé a été détruit. Depuis le XVIIIe siècle, la vallée du Bastan et du Gave de Gavarnie et leurs habitants ont toujours surmonté les épreuves du temps. Principalement Barèges, la plus jeune des communes de France pour les bienfaits des eaux thermales, encore de nos jours[3], a dans son histoire été le lieu de catastrophes, et est mise en valeur par toutes les restructurations réalisées depuis la crue de 2013.[Quoi ?]


 
Barèges au XIXe siècle (collection Hippolyte Destailleur 1822-1893).

Crues et avalanches précédentes modifier

 
Maisons de Barèges détruites le long du Bastan.
 
Route de Barèges détruite.
  • En 1762, une crue du Bastan emporte 17 maisons de Barèges[4].
  • Des crues surviennent du 20 au .
  • Le , le décret est publié permettant la construction d'un aqueduc destiné à évacuer les eaux du Bastan en cas d'obstruction de son cours par une avalanche[5].
  • Une nouvelle crue est également mentionnée en 1897[6].
  • Le crue du Gave de Gavarnie [7].

Les causes modifier

Jean-Sébastien Gion, spécialiste en aménagement des ressources naturelles à l'UPS de Toulouse, expose le 28 mai 2013 les causes et conséquences de la future inondation qui aura lieu le 18 juin[8].

L'étendue des bassins concernés modifier

Le bassin du Bastan a une étendue de 107 km2, celui du Gave de Gavarnie 484 km2. Ces bassins ont été concernés par la fonte brutale d'une importante quantité de neige. En ajoutant les pluies sur le Gave de Pau et ses 2 600 km2, l'étendue totale dépasse les 3 500 km2 avec une concentration des phénomènes en aval sur Lourdes.

Causes hivernales 2012-2013 modifier

Les principales causes sont, par rapport aux moyennes, le cumul important des précipitations et une baisse des températures.

De décembre 2012 à mars 2013, le cumul des précipitations atteint 800 mm soit 69 % des précipitations d'une année (133 mm en décembre, 323 mm en janvier, 219 mm en février et 125 mm en Mars). Pour le premier trimestre de 2013, les 667 mm de précipitations cumulées équivalent à 2,3 fois la moyenne.

La température moyenne du premier trimestre 2013 a été de 0,8° inférieure à la normale : 5,6° contre 6,4°. Il n'y a pas eu de forte fonte de neige mais accumulation tardive sur une étendue supérieure à celle habituelle. Cette baisse de température a permis à la neige d'être présente en moyenne 150 m plus bas.

En février 2013, Barèges a subi au lieu-dit Le Theil une importante avalanche avec obstruction du Bastan par des arbres. Elle a affecté le centre du village et son centre thermal. Une partie du village est alors évacuée.

Le , le cumul de neige atteignait des niveaux exceptionnels avec environ 9,50 m vers 1 900 m d'altitude et de 12 m vers 2400 / 2 500 m.

Causes printanières 2013 modifier

Avril et mai 2013 cumulent 293 mm de précipitations, plus d'un tiers des quatre mois précédents portant le cumul des précipitations à 978 mm soit en cinq mois 84 % du cumul d'une année moyenne et des températures du mois de mai les plus basses avec 3,4° en dessous de la moyenne.

Le 17 mai les températures sont négatives au-dessus de 800 m. Le 26 mai, l’isotherme 0° descendait encore plus bas, à 700 m.

À Barèges en contrebas du Lienz, le 31 mai, à la suite d'un important phénomène pluvieux durant deux jours en continu, une importante avalanche du versant nord bouche et encombre le Bastan sur plus de 300 mètres de long et une vingtaine de mètres de haut.

Cumul de neige modifier

Du 1er décembre 2012 : 11 m environ à 1 900 m, 15 à 16 m vers 2400/2500 m et 18 m vers 2 700 m. Le double des moyennes sur 30 ans de relevés au Pic du Midi de Bigorre soit 9 m.

Les 16 et 30 mai 2013 il neige toujours à 1 100 m sur Barèges.

Fonte brutale par effet de Foehn modifier

 
Bastan- crue du 18 juin 2013 - causes - Trou de foehn - le 23 mai sur Barèges Cabadur
 
effet de Foehn
 
Variation de la température en amont et en aval de l'obstacle

Lorsque le vent rencontre une montagne plus ou moins perpendiculairement, il suit le relief et s'élève. La pression atmosphérique diminuant avec l'altitude, la température de l'air diminue, par détente adiabatique, d'abord selon le gradient adiabatique sec.

Si l'humidité est assez grande au départ, la vapeur d'eau contenue dans l'air va se condenser à partir du niveau où il atteint la saturation, ce qui réchauffe l'air. En effet, le rayonnement solaire, qui a fourni de la chaleur et permis de faire s'évaporer l'eau au niveau du sol, est restitué à l'air par la chaleur latente. Le taux de diminution de la température de la parcelle d'air se fera donc à partir de ce moment selon le gradient adiabatique humide plus lent, tant qu'il y aura de la vapeur à condenser.

Si l'air est stable au-dessus de la chaîne de montagne, la parcelle soulevée ne peut continuer sa montée une fois la cime passée et redescend l'autre versant. Il est alors sous le point de saturation car l'eau est tombée sous forme de pluie. Lorsqu'il descend, l'air se comprime (puisque la pression augmente vers le bas) et donc sa température augmente par compression adiabatique selon le taux adiabatique sec.

Pluviométrie exceptionnelle modifier

Le 17 juin 2013 les pluies sont exceptionnelles: de 110 à 180 mm en moins de 48 heures sur le relief central des Pyrénées, de l’est des Pyrénées-Atlantiques (138 mm à Laruns, 121 mm à Urdos) aux Hautes-Pyrénées (183 mm à Gavarnie, 159 mm à Genos, 143 mm à Luz-St-Sauveur) et à la Haute-Garonne (117 mm à Oo)[9].

L’inondation modifier

 
Le Bastan au barrage de Cabadur en sortie Barèges
 
Rétrécissement du Bastan à son entrée dans Barèges à hauteur des bâtiments militaires construits au XIXe siècle

Les 2 principales causes du débit très important du Bastan en contrebas du Col du Tourmalet sont :

  • la fonte brutale du stock encore important de neige par la montée brutale et forte des températures de l'air, due à l'effet de Foehn au cours du week-end du 15 et 16 juin ;
  • les pluies exceptionnelles qui ont immédiatement suivies cet effet.

Le très fort débit ainsi engendré, avec d'une part la forte pente du Bastan (plus de 2 000 m. de dénivelé jusqu'à Luz-Saint-Sauveur sur un parcours de 15 km), d'autre part l'énorme quantité de matériaux solides (blocs, graviers, boues) transportés et enfin plusieurs effets de bouchon entravant l'évacuation des eaux, provoque le débordement du Bastan et la crue du Gave de Pau.

Les principaux effets de bouchon constatés sont, dans le sens descendant :

  • les résidus du dépôt de neige des avalanches de février 2013 près de l'ancien bâtiment militaire situé à l'entrée du Bastan dans Barèges, qui crée un goulot d’étranglement du Bastan puis juste après ce goulot; ;
  • les résidus de l’avalanche de janvier 2013 au parking des thermes ;
  • le barrage de Cabadur.

Tout ceci va développer la puissance des flots pour détruire la vallée jusqu'à inonder très fortement Lourdes en aval[10],[11],[12] : la hauteur de crue relevée y est de 4,80 m, soit le double de celle de la crue de 2005 (2,40 m).

Les destructions sont importantes tant en voirie qu'en bâtiment jusqu'en contrebas de Chèze au pont de la Reine. Le Gave de Gavarnie y entre dans la vallée étroite des gorges de Luz aux parois rocheuses (les berges ont bien résisté), avec une route départementale assez surélevée.

À la sortie de ces gorges, à Soulom, les destructions reprennent malgré un fond de vallée qui s'élargit. Une victime est déplorée à Pierrefitte-Nestalas.

En contrebas, le barrage du Lac des Gaves est débordé, la pisciculture de truites de Lau-Balagnas est ravagée, puis le Gave de Pau subit une crue d'élévation.

Les victimes modifier

 
Repère de la crue.

La crue a fait trois victimes dont un homme de 75 ans à Luz-Saint-Sauveur emporté par le torrent de l'Yse, une dame à Pierrefite-Nestalas, et une autre sur une route barrée près de Peyrehorade, dans les Landes[13].

Destructions par villages modifier

L'arrêté du 10 septembre 2013 porte reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle publié au journal officiel JORF no 0213 du 13 septembre 2013 page 15407[14].

De Lourdes à Barèges les destructions sont importantes ; ponts; routes; et certaines maisons ont été emportés[15].

D'amont vers l'aval:

Barèges modifier

 
Maison détruite à Barège

À Barèges sont évacués une centaine d'habitants et quatre cents curistes. Le village est dévasté[16].

Sers modifier

Lourdes modifier

La crue du 18 juin 2013 avec ses 4,75 m à Lourdes dépasse de loin celle d'octobre 2012 avec 3,49 m et 2,40 m en octobre 2005 [17], [18].

La basilique Saint-Pie-X souterraine se retrouve inondée par 3,50 m d'eaux boueuses. Une première depuis sa construction en 1958. La grotte et le sanctuaire sous 1,40 m d'eaux seront rouverts dès le 22 juin 2013[19].

En 19 juillet 2014, une partie du quai Boissarie, en bordure du gave de Pau, s'est effondrée, liée aux inondations de 2013 puisque des ravinements avaient été constatés sur cette partie du quai[20].

Bruits médiatiques modifier

Barèges dont les travaux de sécurisation et de reconstruction dureront plus de deux ans (2015) et absorberont 15 % du budget global dont ont été dotés les départements des Hautes-Pyrénées et Pyrénées-Atlantiques n'a pas été médiatisé à hauteur des dégâts subis.

Après la crue d'octobre 2012 qui était restée assez peu médiatisée, le président de la république François Hollande accompagné des ministres de l'Intérieur et de l'Écologie, Manuel Valls et Delphine Batho, vient à Luz-Saint-Sauveur à Saint-Béat puis à Lourdes le 20 juin 2013 et annonce des moyens. « L'État sera à vos côtés. Nous vous soutiendrons. Nous participerons aux travaux. » et « des mesures seront prises et vite. »[21]

L'arrêté de catastrophe naturelle est publié dès le 28 juin 2013[22].

Travaux de reconstruction modifier

 
Travaux d'endiguement du Bastan en terrain friable
 
Travaux de pavage et d'endiguement du Bastan dans sa traversée de Barèges

Le cout des travaux de reconstruction sont évalués à 127 millions d'euros pour le département des Pyrénées-Atlantiques et 116 pour les Hautes-Pyrénées. Pour Barèges seul : 15 millions d'euros pour 188 habitants[23].

Mise en sécurité du Bastan modifier

En fonction des typologies des terrains rencontrés par le Bastan friable, schisteux ou rocheux, de son environnement urbain ou naturel et de la largeur du fond de vallée les travaux ont nécessité différentes techniques.

Zones naturelles larges modifier

Le long du cours du Bastan, les zones larges non urbanisées ont permis d'élargir le cours d'eau pour apaiser et décanter les eaux torrentielles.

Zones étroites et urbanisées modifier

Dans les zones étroites urbanisés, le Bastan a été canalisées par un enrochement en pavage et souvent les rives enrochées après un bétonnement puis enrochement ou pose de boucliers lorsque les parois sont friables. Les objectifs recherchés sont un effet d'accélération des eaux, un effet de chasses pour pousser les bouchons de végétales et de minérales qui s'ont provoqué lors des crues et de sécurisation des berges, du bâti. C'est le cas dans la traversée de Barèges ou du parking du Tournaboup.

Avalanches et crues modifier

 
Entrée du Bastan à Barèges, canalisation de dérivation du Bastan avant le couloir du Theil (au fond (niveau de la pelle), à droite)

Une dernière technique pour éviter l'effet cumulé des bouchons végétales- minérales générés par des couloirs d'avalanches et la montée de crues torrentielles, le Bastan est partiellement dévié en canalisations souterraines au passage de couloir d'avalanche. C'est le cas avant l'ancien bâtiment militaire, avant l'entrée du Bastan à Barèges.

Galerie modifier

Biosphère modifier

 
Ré-empoissonnement des lacs à la suite de la crue du Bastan.

Les nombreux lacs d'altitude autour de Barèges ont également subi des dégâts environnementaux. Des ré-empoissonnements sont nécessaires et effectués par hélicoptère.

Une oursonne, fille de Carmélita, a été également emportée par un torrent et retrouvée morte[24].

Notes et références modifier

  1. A. Fourcade - Alabaum pittoresque et historique des Pyrénées - 1836 - à Lire archive
  2. Antoine-François Lomet Des Foucaux, Mémoire sur les eaux minérales et les établissements thermaux des Pyrénées, R. Vatar, (lire en ligne)
  3. « Martine BERGEN, curiste atteinte d’algodystrophie (juillet 2014) », sur thermes-bareges.com (consulté le ).
  4. Séance publique - Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux - 1832 - page 149 - archive université Harvard à lire archive
  5. Bulletins des lois Archive à lire
  6. Raphaëlle Jessic, Hautes-Pyrénées de plaines en vallées, Éditions de Plaines en Vallées, janvier 2007, (ISBN 2-9528222-0-4)
  7. « Luz-Saint-Sauveur. Crue : le pays Toy gavé d'eau », La dépêche,‎ (lire en ligne)
  8. Jean-Sébastien Gion, « Pyrénées: la climatologie 2013 continue à se corser sérieusement », sur alternatives-pyrenees.com, (consulté le ).
  9. « Inondations dans les Pyrénées - La ville de Lourdes est ravagée », sur pluiesextremes.meteo.f, (consulté le ).
  10. « La grotte de Lourdes in nondée », sur fr.lourdes-france.org, (consulté le ).
  11. « Crues : les sanctuaires de Lourdes sous les eaux », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne)
  12. « Inondations à Lourdes », sur videos.tf1.fr, (consulté le ).
  13. « Inondations: trois victimes noyées, décrue à Lourdes, des millions d'euros de dégâts », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  14. « Arrêté du 10 septembre 2013 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « Un hélicoptère avec à son bord une équipe de France télévisions a survolé ce jeudi la zone sinistrée de Lourdes et de Barèges. Les images sont impressionnantes. A Barèges, plusieurs maisons sont éventrées. », sur france3-regions, (consulté le ).
  16. « L'une de nos équipes est parvenue a accéder à Barèges. Le village est totalement dévasté. Voici les premières images qui nous sont parvenues ce jeudi matin », sur france3-regions.francetvinfo.f, (consulté le ).
  17. « Vigicrues : Information sur la vigilance crues », sur vigicrues.gouv.fr (consulté le ).
  18. Ville de Lourdes, « Inondations: relevé le défi que nous a lancé la nature », sur lourdes.fr, (consulté le ).
  19. « Intempéries : « Il y a urgence », selon François Hollande », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  20. « Un an après, Lourdes souffre encore de crues », sur larepubliquedespyrenees.fr, (consulté le ).
  21. Mathieu Houadec, « Lourdes : François Hollande au chevet des Lourdais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lasemainedespyrenees.fr, (consulté le ).
  22. « Arrêté du 28 juin 2013 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
  23. http://info.eau-adour-garonne.fr/newsletters/articles/numero_41/EcoReporters.Nay2013-web.OK.pdf
  24. « Une oursonne est morte dans les Pyrénées à cause des intempéries », sur 20minutes.fr, (consulté le ).