Corinne Rey-Bellet

skieuse alpine suisse

Corinne Rey-Bellet est une skieuse alpine suisse née le 2 août 1972 à Val-d'Illiez et morte assassinée le 30 avril 2006 aux Crosets.

Corinne Rey-Bellet
Image illustrative de l’article Corinne Rey-Bellet
Contexte général
Sport Ski alpin
Période active De 1992 à 2003
Biographie
Nationalité sportive Suisse
Nationalité Suisse
Naissance
Lieu de naissance Val-d'Illiez
Décès (à 33 ans)
Lieu de décès Val-d'Illiez
Taille 163 cm
Poids de forme 64 kg
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux olympiques d'hiver 0 0 0
Championnats du monde 0 1 0
Coupe du monde (globes) 0 0 1
Coupe du monde (épreuves) 5 3 7

Biographie

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Elle obtient cinq podiums lors de la Coupe du monde de ski alpin 2002 et gagne une médaille d'argent lors des Championnats du monde de ski alpin 2003 à Saint-Moritz. Elle se retire la même année à cause d'une blessure au genou droit.

Assassinat

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Le , Corinne Rey-Bellet et son frère Alain sont assassinés avec une arme à feu par son mari Gerold Stadler. La mère de Corinne, Verena, est grièvement blessée. Le drame s'est déroulé dans le chalet de ses parents aux Crosets, une station de sports d'hiver dans le Val d'Illiez. Le fils de la skieuse, Kévin, alors âgé de 2 ans et demi, s'en est sorti indemne ainsi que le père de Corinne qui avait quitté la demeure parentale quelques instants avant le drame[1]. Corinne et son mari étaient séparés depuis dix jours[2].

Son époux a été retrouvé mort par un promeneur, le 3 mai à 20 h 15, à 250 mètres du village de Huémoz dans la commune d'Ollon, plus de 36 heures après sa mort. Il s'est suicidé avec son pistolet d'ordonnance en tirant une balle dans la tempe droite, à bout touchant. Sa mort a été immédiate. L’intervention d'un tiers a pu être exclue.

Palmarès

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Épreuve / Édition   Albertville 1992   Nagano 1998   Salt Lake City 2002
Descente - 30e 5e
Super-G - 31e 9e
Slalom géant 17e - 13e
Championnats du monde élites
Épreuve / Édition   Morioka Shizukuishi 1993   Sierra Nevada 1996   Vail/Beaver Creek 1999   St. Anton 2001   St. Moritz 2003
Descente - 10e 17e 4e   Argent
Super-G 40e 10e 8e 6e 7e
Slalom géant 14e - 6e DNF2 -
Combiné - - 8e 4e -
Championnats du monde juniors
Épreuve / Édition   Aleyska 1989   Zinal 1990   Geilo/Hemsedal 1991
Descente 17e 4e 22e
Super G 21e 4e -
Slalom géant - - 6e
Slalom 23e 10e 17e
Combiné 8e
  • Meilleur classement au général : 7e en 2002 :
    • 5 victoires en course (3 en descente, 2 en super G)

Différents classements en Coupe du monde

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Année/Classement Général Descente Super G Géant Slalom Combiné
Class. Points Class. Points Class. Points Class. Points Class. Points Class. Points
1992 64e 98 - - - - 22e 98 - - - -
1993 56e 104 - - 48e 7 18e 85 53e 12 - -
1994 65e 90 - - - - 21e 90 - - - -
1995 60e 95 - - - - 22e 95 - - - -
1996 52e 124 35e 38 28e 39 23e 47 - - - -
1998 43e 162 44e 3 12e 127 33e 32 - - - -
1999 10e 720 9e 251 7e 272 11e 197 - - - -
2000 11e 691 4e 435 15e 146 20e 110 - - - -
2001 8e 744 8e 212 7e 267 5e 265 - - - -
2002 7e 618 3e 414 16e 87 18e 117 - - - -
2003 15e 436 5e 230 12e 206 - - - - - -

Détail des victoires

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Édition / Épreuve Descente Super-G Total
1999  Sankt Anton  Sankt Anton 2
2000  Altenmarkt-Zauchensee - 1
2001 -  Are 1
2002  Lenzerheide - 1
Total 3 2 5

Hommage

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En 2021, le portrait de Corinne Rey-Bellet est sélectionné par des étudiants en histoire du Collège de l'Abbaye de Saint-Maurice parmi les 8 portraits de Valaisannes réalisés par les expertes de l'association Via Mulieris, pour l'exposition Hommages 2021[3]. Le portrait de Corinne Rey-Bellet, accompagné de celui de la femme politique Françoise Vannay-Bressoud, est exposé dans les rues de Berne[4] pour commémorer le cinquantenaire du suffrage féminin en Suisse[5].

Référence

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  1. « Corinne Rey-Bellet assassinée par son mari », sur rts.ch, .
  2. « Le mari de Corinne Rey-Bellet retrouvé mort », sur rts.ch, .
  3. « Hommage2021 », sur Hommage 2021, (consulté le )
  4. ATS, « Culture: Berne rendra hommage aux 50 ans du suffrage féminin », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  5. Michel Guillaume, « Brigitte Studer, vox femina », Le Temps,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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