Chronologie de la révolution belge

Cet article présente une chronologie de la révolution belge.

  • 22 août : l'exercice de la garde communale de Bruxelles est annulé. Les autorités craignent que les gardes refusent de rendre les armes[1].
  • 23 août : parution dans les journaux d'opposition d'une lettre de Louis De Potter. Annulation du feu d'artifice prévu pour l'anniversaire du roi officiellement pour cause de mauvais temps[1].
  • 24 août : annulation de l'illumination du parc de Bruxelles prévu pour l'anniversaire du roi officiellement pour cause de mauvais temps. Le soir, divers incidents mineurs dans les rues de Bruxelles[1].
  • 25 août : le soir, la Muette de Portici déclenche l'émeute. Sac de l'imprimerie du journal gouvernemental le National et de la demeure de divers agents gouvernementaux.
  • 26 août : à Bruxelles, les émeutiers attaquent des fabriques et détruisent des machines. Constitution d'une garde bourgeoise pour rétablir l'ordre.
  • 27 août : destruction mineures dans le parc de Bruxelles. Le bourgmestre de Wellens revient à Bruxelles. Emmanuel d'Hooghvorst est nommé à la tête de la garde bourgeoise, qui rétablit l'ordre. À Liège, création d'une garde bourgeoise et d'une commission de sûreté, qui rédige une adresse au roi.
  • 28 août : le conseil de la garde bourgeoise de Bruxelles envoie une adresse au roi pour exprimer ses griefs. Émeutes à Verviers. Création d'une garde bourgeoise et d'une commission de sûreté à Namur. Création d'une garde bourgeoise à Dinant. Guillaume Ier réunit son conseil des ministres. À La Haye, le conseil des ministres décide d'envoyer les princes Guillaume et Frédéric à Anvers pour calmer les esprits et de convoquer les états généraux pour le [2].
  • 30 août : création d'une garde bourgeoise et d'une commission de sûreté à Huy. Les princes arrivent à Vilvorde.
  • 31 août : Guillaume Ier reçoit les délégations liégeoise puis bruxelloise.
  • 1er septembre : Le prince Guillaume entre dans Bruxelles, sous la protection de la garde bourgeoise.
  • 3 septembre : la commission de sûreté de Namur envoie une adresse au roi.
  • Du 23 au 27 septembre : « Journées de Septembre ». Les combats dans les rues de Bruxelles font 1 300 blessés et 500 morts.
  • 24 septembre : formation d'une commission administrative à Bruxelles.
  • 26 septembre : la commission administrative prend le nom de Gouvernement provisoire.
  • 27 septembre : les troupes néerlandaises quittent Bruxelles. Incendie de la maison de Ferdinand Meeûs, banquier et trésorier de la garde bourgeoise à la Porte de Schaerbeek
  • 29 septembre : les états généraux des Pays-Bas votent la séparation administrative des provinces du Nord et du Sud.
  • 4 octobre : le Gouvernement provisoire proclame l'indépendance de la Belgique.
  • 6 octobre : le Gouvernement provisoire constitue une commission chargée de préparer une constitution.
  • 27 octobre : bombardement d'Anvers par le général David Chassé.
  • 3 novembre : élections du Congrès national.
  • 4 novembre : ouverture de la Conférence de Londres.
  • 10 novembre : ouverture du Congrès national.
  • 18 novembre : confirmation de la déclaration d'indépendance par le Congrès national.
  • 22 novembre : le Congrès national vote en faveur de l'instauration d'un régime monarchique.
  • 24 novembre : décret du Congrès national excluant la maison d'Orange-Nassau de tout pouvoir en Belgique.
  • 25 novembre : début des débats sur la constitution au Congrès national[3].

Notes et références

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  1. a b et c Jacques Logie, De la régionalisation à l'indépendance, 1830, Paris-Gembloux, éditions Duculot, , 248 p. (ISBN 978-2-8011-0332-6), p. 30.
  2. Jacques Logie, op. cit., p. 58.
  3. Philippe Raxhon, « Mémoire de la Révolution française de 1789 et Congrès national belge (1830-31) », dans Revue belge d'histoire contemporaine, XXVI, 1-2, p. 33-83, 1996, [lire en ligne], p. 36.
  4. Philippe Raxhon, op. cit., p. 34.

Voir aussi

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