Chevau-léger de la Garde

unité militaire de l'Ancien Régime

Les chevau-légers de la garde du roi étaient un corps de la maison militaire du roi de France pendant l'Ancien Régime et au XIXe siècle sous le règne du roi Louis XVIII.

Chevau-léger de la garde du roi en 1787 par Littret de Montigny

Histoire modifier

La compagnie des chevau-légers — terme désignant la cavalerie légère par opposition aux gendarmes de la cavalerie lourde — a été créée par le roi Henri III de Navarre, le futur Henri IV, au cours des dernières années des guerres de religion. En 1593, la compagnie fut intégrée à la maison militaire du roi et se substitua aux deux compagnies des gentilshommes à bec de corbin, qui assuraient la garde à cheval du souverain sous le comte Jean Baptiste Gibert de Lhène de la Jaminière, seigneur de la Guyardière, capitaine de la compagnie. La compagnie fut conservée par ses successeurs. Elle atteint son effectif maximal sous le roi Louis XIV qui le porta à 200 hommes.

Les chevau-légers occupaient le troisième rang de la maison militaire, après les gardes du corps et les gendarmes de la garde. Son entrée était réservée à des nobles, qui par la suite pouvaient occuper des grades d'officiers dans les régiments ordinaires de l'armée. Ils portaient un uniforme rouge.

La compagnie des chevau-légers de la Garde, anéantie lors de la bataille de Dettingen (1743), fut définitivement dissoute en 1787.

Ce corps fut reconstitué par le roi Louis XVIII en 1814 dans le cadre de la Maison du Roi puis dissout après le retour de Gand. Ce corps est abondamment cité dans " La Semaine Sainte " d'Aragon.

Noblesse des chevau-légers de la Garde modifier

"Les chevau-légers sont le seul corps de la maison du roi où, pendant presque tout le XVIIIe siècle, les hommes du rang doivent impérativement être nobles."[1] rapporte Benoit Defauconpret.

Combats et batailles modifier

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Benoit Defauconpret, Les preuves de noblesse au XVIIIe siècle, ICC, 1999, page 120.

2. Louis René Belleval, Souvenirs d’un Chevau-léger de la Garde du Roi (Paris: Aug. Aubry, 1866).