Charly-Sam Jallatte

résistant et médecin français
Charly-Sam Jallatte
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Fonction
Président de l'Académie de Nîmes
Jean Goujon (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
Nîmes (Gard)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Charles Sam Paul JallatteVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
André MartinetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Pierre Jallatte
Jean Jallatte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Denyse Jallatte (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Académie de Nîmes (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Unité
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Charly-Sam Jallatte, né le à Valence et mort le à Nîmes, est un médecin et résistant français.

Biographie modifier

Charles Sam Paul Jallatte[1] est le frère de Jean Jallatte, résistant exécuté en 1944, et de Pierre Jallatte, futur industriel iconoclaste[2].

Élève du lycée de garçons de Nîmes, il commence à être actif dans la résistance dès 1942, en distribuant des journaux clandestins et placardant des tracts sur les boîtes à lettres[2]. Dès 1943, ayant pris le pseudonyme « André Martinet », il intègre le contre-espionnage, sans son frère[3]. Il assure des liaisons avec le maquis de L'Estréchure[3]. Le , il est arrêté en terrasse du café de Paris à Nîmes et torturé au siège de la Gestapo[4]. Il réussit cependant à s’évader lors de son transfert[3]. Déguisé en scout, il rejoint la Creuse ; là, il participe à de multiples actions, puis à la libération de Guéret [3]. En , il prend la tête du service de renseignements de la subdivision militaire de Nîmes[3]. Il est démobilisé en décembre suivant[3].

Il reprend après-guerre des études de médecine[2]. Il y rencontre sa femme, Denyse Landauer, qu’il épouse en 1948[5]. Installé à Nîmes, il est aussi de 1969 à 1980 directeur du laboratoire de génétique de Tours[2]. Titulaire de la chaire de pathologie génitale à la faculté de médecine de Tours, il est considéré comme l’un des co-concepteurs du bébé éprouvette[2].

Revenu à Nîmes, il devient président des Bibliophiles de Nîmes et du Gard[2]. Élu à l’Académie de Nîmes en 1992, il la préside en 2001[2].

En 2009, il prend encore part à un projet dirigé par Didier Lavrut dans le cadre du concours national de la résistance et de la déportation[2]. Il meurt le à Nîmes[5]. Il repose au cimetière protestant de Nîmes[2].

Distinctions modifier

Références modifier

  1. http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/sites/default/files/SHDGR_16P_J.pdf
  2. a b c d e f g h et i Notice dans le Maitron par André Balent, Laurent Pichon et Monique Vézilier (cf. Liens externes).
  3. a b c d e et f Pichon et Vézilier 2009.
  4. Lavrut 2009.
  5. a et b Trarieux 2013.
  6. André Balent, Laurent Pichon, Monique Vézilier, « JALLATTE Charly-Sa. Pseudonyme dans la Résistance : André Martinet », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier