Charles Auguste Frossard

général français

Charles Auguste Frossard
Charles Auguste Frossard

Naissance
Versailles (Empire français)
Décès (à 68 ans)
Châteauvillain (République française)
Arme Génie
Grade Général de division
Années de service 18271875
Faits d'armes 1854 : Siège de Sébastopol
Distinctions 1859 : Grand Officier de la Légion d'Honneur
1867 : Médaille Militaire
Autres fonctions Gouverneur de son Altesse le Prince impérial
Président du Comité des Fortifications
Vice-Président de la Commission de défense des côtes

Charles Auguste Frossard, né le à Versailles et mort le à Châteauvillain (Haute-Marne), est un général français.

Biographie modifier

Formation modifier

Il entre à l'École polytechnique en 1825 et choisit à sa sortie d'intégrer l'arme du Génie militaire.

Conquête de l'Algérie modifier

Il participe à la conquête de l'Algérie et y effectue trois séjours, en 1834-1838, puis 1853-1854 et en 1858.

Guerre de Crimée modifier

Il participe au siège de Rome en 1849 et au siège de Sébastopol en 1855, après quoi il est promu général de brigade en 1855, puis général de division quatre ans plus tard et chef du génie.

Campagne d'Italie modifier

C'est à ce grade qu'il prend part à la campagne d'Italie, participant aux batailles de Magenta et de Solférino. Batailles qui lui valurent d'être élevé au rang de Grand Officier de la légion d'honneur le .

Le , il reçoit la Médaille Militaire et Napoléon III, en fait son aide de camp et gouverneur de son Altesse le Prince impérial.

Guerre franco-prussienne de 1870 modifier

Dans la période 1866-1870, ayant jugé le conflit inévitable entre la France et l'Allemagne, il tente de préparer son pays à la guerre. Lorsque celle-ci éclate, Napoléon III le nomme commandant du 2e corps d'armée. Le à la bataille de Forbach-Spicheren, il tente de tenir la position en attendant des renforts qui ne lui parviendront jamais, mais est contraint de se retirer.

Le 16 août, à la Mars-la-Tour, le 2e corps supporte seul les charges de l'ennemi. Après la défaite à la bataille de Saint-Privat, l'armée française est enfermée dans le siège de Metz et tente de résister à la 2e armée du prince Frédéric Charles de Prusse. Bazaine décide de la reddition le 23 octobre.

Décorations modifier

Liens externes modifier