Ceinture fortifiée de Grenoble

Ceinture fortifiée de Grenoble
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La ceinture fortifiée de Grenoble est un ensemble de fortifications destinées à protéger la ville de Grenoble à la suite de la défaite de la France dans la guerre franco-allemande de 1870. Cette ceinture a été mise en place dans la seconde moitié du XIXe siècle, quelques décennies après l'achèvement du fort de la Bastille et de ses fortifications.

Histoire modifier

Ville de garnison, base arrière des opérations dans les Alpes et jugée vulnérable, Grenoble est alors dotée entre 1873 et 1885, d'une couronne de six forts militaires avec 2 700 hommes et environ 130 pièces d'artillerie dont de nombreux canons de 155 mm dans le cadre du programme mis au point sous l'impulsion du général Séré de Rivières[1]. Durant la même période, la ville étend sa dernière génération de fortifications avec au sud une enceinte rejoignant en 1879[2] la rivière Drac, puis l'année suivante, au nord, une enceinte identique rejoignant le Drac[3], ville dans laquelle sont cantonnés 15 000 hommes.

Sur place, c'est le colonel Cosseron de Villenoisy qui assure la direction des travaux[4]. Il complètera le dispositif dès 1881 avec l'ajout de deux batteries de canons sur les monts Néron et Rachais.

Les forts modifier

 
Emplacement des forts

Outre le fort de la Bastille, la ceinture fortifiée de Grenoble est constituée de six forts :

Notes et références modifier

  1. Isère magazine de décembre 2013, page 47.
  2. La suppression de cette enceinte de 1879 permettra quelques décennies plus tard de créer les grands boulevards.
  3. La suppression de cette enceinte de 1880 permettra quelques décennies plus tard de créer la rue Félix Esclangon.
  4. La route des fortifications dans les Alpes, Robert Bornecque, Éditions du huitième jour, Paris, 2006
  5. Il protégeait la région de Brié, Jarrie et Champagnier. et comptait 570 hommes et 20 pièces d'artillerie.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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