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Bio-Topia

parc zoologique français

Bio-Topia est un parc zoologique français situé à Fort-Mardyck, une commune associée à Dunkerque, dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

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Bio-Topia
Date d'ouverture 1959 - 1971 - 2005
Propriétaire Communauté urbaine de Dunkerque
Direction Sabine Ketelers
Situation Fort-Mardyck (Dunkerque, Nord, Hauts-de-France)
Superficie 2 ha
Latitude
Longitude 		51° 01′ 47″ nord, 2° 18′ 34″ est
Nombre d'animaux 280
Nombre d'espèces 75
Nombre de visiteurs annuels 118 213 (2023)
Accréditations AFdPZ, EAZA
À voir phoque veau-marin, panda roux, lynx boréal, jaguarondi, vison d'Europe, vautour fauve...
Site web https://www.bio-topia.fr/

Carte

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Héritier du mini-zoo ouvert en 1959 dans la commune[1], il ouvre en 1971 sous l'appellation « Parc Zoologique de Fort-Mardyck » puis ferme au début des années 2000 pour subir une profonde rénovation, avant de rouvrir le 5 juin 2005[2].

Il est, depuis lors, sous l'égide de la Communauté urbaine de Dunkerque[3] et se nomme ainsi « Parc zoologique de Fort-Mardyck – Dunkerque Grand Littoral ».

L’appellation « Bio-Topia » est en vigueur depuis début 2022[4],[5].

En 2024, le zoo présente plus de 280 animaux de 75 espèces (principalement européennes) réparties entre mammifères, oiseaux et reptiles.

En étant membre de l'Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), il s'engage dans la conservation ex situ en participant à des programmes européens pour les espèces menacées (EEP). Le zoo est également membre de l'Association française des parcs zoologiques (AFdPZ).

Dans sa démarche de protection de la flore et de la faune du monde entier (priorité no 1 du zoo depuis 2017) et plus précisément de la faune régionale, le parc zoologique ouvrira, en 2026, un centre de soin pour la faune sauvage locale. Il sera ainsi le seul, sur le littoral des Hauts-de-France, à disposer d’un tel équipement[3].

En collaboration avec des scientifiques, les vétérinaires de Bio-Topia ont pratiqué une opération inédite en France sur un phoque veau-marin femelle, fin mai 2023. Cette opération a consisté à la pose d’un implant sous-conjonctival de cyclosporine. L’animal souffrait d’une kératite chronique[6].

Le parc zoologique est organisé en 5 espaces : un premier « Europe », un deuxième « Amérique du Nord », un troisième « Amérique du Sud », un quatrième « Asie » et un cinquième « Ferme pédagogique ».

Historique modifier

Années 1950 modifier

C’est en 1959 qu’un zoo voit le jour à Fort-Mardyck, ou plus précisément un mini-zoo, par l’impulsion de Jean Deconinck alors maire de la ville[1].

Années 1960 modifier

Années 1970 modifier

C’est en 1971 que le zoo naît sous l'appellation « Parc animalier de Fort-Mardyck »[3].

Années 1980 modifier

Années 1990 modifier

Années 2000 modifier

Au début des années 2000, le zoo subit une profonde rénovation durant une période de fermeture de 4 ans. Pour sa deuxième naissance, le , le zoo change d’identité et devient le « Parc zoologique Fort-Mardyck - Dunkerque Grand Littoral » et devient ainsi une entité communautaire[7].

Durant cette année de réouverture, le zoo connaît l’arrivée d’une femelle ours brun, nommée Kiwi ; c’est la star du film L’Ours réalisé par Jean-Jacques Annaud. Elle est accompagnée par Dominique, un autre ours brun[8].

Années 2010 modifier

À la rentrée 2010, le zoo se dote d’une nouvelle charte graphique, d’une nouvelle mascotte (un phoque prénommé « Zipp »), de nouveaux panneaux explicatifs et d’un parcours consolidé[9].

En 2011, le Parc zoologique Fort Mardyck - Dunkerque Grand Littoral obtient le label « Tourisme et Handicap »[10].

En 2013, tout comme en 2014,  le parc zoologique compte plus de 170 animaux de 40 espèces sauvages et domestiques[11],[12].

En décembre de cette dernière année, le zoo a accueilli Jasper, un lynx boréal né en 2008 au zoo de Dortmund, en Allemagne[13].

En février 2015, Marielle, une femelle lynx boréal, lui est présentée. Elle provient du zoo de Magdebourg, en Allemagne, où elle est née en 2014[13].

Ce sont ainsi quelque 250 animaux d'environ 50 espèces européennes qui sont présentés au zoo. Parmi les autres nouveautés de cette année : une volière rénovée[14].

Au mois de juin se pose la question d’un agrandissement. En effet, alors que le zoo se porte bien (85 000 visiteurs/ans), il acquiert 2 terrains qui lui sont voisins afin de permettre 2 extensions : une volière et un local pour les soigneurs constituerait la première, une serre guyanaise (dans l’objectif d'accueillir, notamment, caïmans à lunettes et serpents) la seconde. 2 millions d’euros d’investissement : c’est le coût de ce projet, calculé par Jacques Lamaitte, qui estime que tous les acteurs devraient être satisfaits si le zoo parvient à 100 000 visiteurs annuel puisqu’ils rentreraient ainsi dans leur frais. Tous les acteurs, effectivement, puisque la Communauté urbaine de Dunkerque, sous réserve que ses élus soient convaincus par le projet, devrait prendre à charge l’investissement ; elle est propriétaire et gestionnaire  de l’établissement[15].

Durant cette même année, le zoo est visé par une pétition contre la présence des ours bruns en son sein. En effet, Cause Animal Nord, une association de défense des animaux, a recueilli 65 000 signatures afin qu’ils soient envoyés en Roumanie, dans une réserve naturelle. Cependant, la vétérinaire du parc zoologique se positionne contre. Elle évoque le fait que le transfert pourrait se révéler mortel, au vu de l’âge des deux animaux[16].

C’est aussi peu avant le mois de juin que le zoo enregistre plusieurs naissances : un renne, plusieurs chèvres et cigogneaux mais aussi un ibis chauve et un hibou grand-duc[17].

À sa réouverture le , pour laquelle le tarif du billet d’entrée est réduit à 1,50€, l’établissement compte 250 animaux de 70 espèces. Une nouvelle espèce de rongeurs est annoncée durant l’année[18].

Le 3 mai, un renne nait au sein de l’établissement. Il sera baptisé Kittiliä, le nom d’une ville finlandaise (l’espèce est originaire de Finlande), après un vote des internautes parmi une liste de prénoms présélectionnés par l’équipe du zoo. En parallèle de cette nouvelle ligne sur le carnet rose du zoo, ce dernier s’est enrichi de deux chouettes de l’Oural[19],[20].

Durant la semaine du 6 au 12 juin 2016, un fourmilier géant est arrivé à Fort-Mardyck, suivi d’une par l’arrivée d’une loutre dans un objectif de reproduction.

Un an après l’annonce du projet d’extension, celui est, d’après la directrice du parc zoologique, toujours d’actualité. Cependant, elle précise que le côté « familial » du zoo fait l’avantage du celui-ci, qu’il n’est pas « extensible » mais aussi qui n’a pas besoin d’être très grand afin de réaliser les missions qui lui sont données (sensibilisation à la préservation des espèces et à la biodiversité locale, reproduction d’espèces et programmes scientifiques)[21].

Depuis le printemps, des hérons garde-bœufs, des ouistitis, des paons mais encore d’autres espèces animales ont vu leur nombre de membres augmenter par des naissances au sein du zoo. Le lieu accueille, le 8 juillet, une femelle vautour fauve, en provenance du Puy du Fou, afin de former un couple avec le mâle déjà présent[22].

Le 14 juillet, une nouvelle manifestation vise le zoo au sujet de la présence de deux ours bruns en son sein. Un collectif, avec le soutien de la SPA Tourcoing et l’Association de protection des espèces menacées (AVES), réclame ainsi un enclos plus grand et de meilleures conditions de vie pour les deux pensionnaires. Pour autant, l’association qui demandait le transfert des ours en Roumanie a retiré sa demande car cela « nécessitait une anesthésie qui pourrait s’avérer mortelle pour Kiwi vu son âge avancé », soit l’une des raisons du « contre » par la vétérinaire du zoo, évoquée auparavant. Le zoo a néanmoins connu une inspection du Service de protection des animaux et de l’environnement de l'État, des installations en mai, comme chaque année. Celui-ci mentionne que « les ours sont hébergés dans des conditions conformes ». La directrice du parc zoologique déclare ainsi ne pas comprendre « l’acharnement voire la haine de certaines associations » et que le dialogue avec les associations n’est pas « constructif » puisqu’elles « disent d’emblée que ce que nous faisons est nul »[8],[23].

En début d’année 2017, un cigogneau et un chevreau naissent au sein du zoo fort-mardyckois et une chouette laponne y fait son entrée[24].

Des travaux sont prévus cette année : réhabilitation de la ferme pédagogique, drainage et réaménagement des berges de l’enclos des ours[24].

Le 28 avril et le 3 mai, ce sont deux rennes mâles qui complètent à nouveau le carnet rose de l’établissement. Ils s'appellent Sven et Rudolph[25],[13].

Le carnet rose continue de se compléter avec la naissance de lynx boréal. Cela constitue une première pour le parc zoologique de la Communauté urbaine de Dunkerque qui est parmi les cinq établissements du même type à détenir cette sous-espèce de lynx d’Europe, faisant preuve d’un studbook européen (ESB)[13],[26],[27],[28],[29]. Ils se prénomment Darius et Gaïa, après que les internautes aient participé au choix[30],[31].

Le 24 juillet, c’est au tour des ibis falcinelle de devenir parent d’un bébé et, ainsi, de contribuer à l’écriture du carnet rose. C’est une naissance remarquable puisque celle d’une espèce particulièrement rare et dont la reproduction est difficile en captivité[32],[33].

En septembre, le parc zoologique enregistre l'arrivée de deux cochons de Gottingen et d’Hermione ainsi que d’un âne nain au sein de sa ferme pédagogique[34],[35].

Le 5 novembre, ce sont deux ouistitis qui agrandissent la famille du zoo fort-mardyckois, de part leur naissance au sein de celui-ci, par l’union de Waka (la maman) et Sao (le papa). Avec cette naissance, 8 ouistitis vivent désormais au parc zoologique[36],[37].

Dans la semaine du 20 au 26 novembre, un poney nain nommé Hobby rejoint la ferme pédagogique du zoo[34],[35].

À la réouverture du zoo en février 2018, plusieurs nouveautés sont à noter : la ferme pédagogique se voit rénovée et agrandie, le public peut désormais y entrer et être en contact direct avec les animaux ; la création des week-ends de conservation (une association de conservation des animaux organise animations et rencontres, l’intégralité des recettes du week-end lui reviennent) ; enfin, le parc zoologique propose désormais de découvrir le métier de soigneur animalier lors d’une journée, à travers l’activité « soigneur d’un jour »[38],[39],[40].

Entre le 12 et le 25 mars, le zoo doit fermer temporairement ses portes. Cette fermeture exceptionnelle est survenue à la suite de la découverte d’une importante avarie sur une canalisation d’eau[41]. Lors de cette fermeture temporaire, le parc zoologique a pu se consoler avec la naissance de trois chevreaux nains (deux femelles : Pépite et Brindille, un mâle : Pirate) survenue les 18 et mars[42],[43],[44].

Un peu plus tard, quatre oisons sont nés de l’union de Nestor et Bergamotte (des oies normandes). Cinq autres nouveaux pensionnaires sont arrivés au zoo : Yoda, poney mini-Shetland, en provenance de l’élevage de la Fouasserie situé en Vendée, en région Pays de la Loire, ainsi que quatre femelles coatis roux. Celles-ci viennent remplacer les ouistitis partis rejoindre un autre domicile : le « Jardin exotique » de Folembray situé dans l’Aisne, en région Hauts-de-France[44].

Le 7 juin est écrite une nouvelle ligne sur le carnet rose du parc zoologique fort-mardyckois, celle-ci annonce la naissance de deux cigogneaux[45].

Le 29 juin, l’établissement annonce la naissance de plusieurs ibis chauve, une espèce en danger critique d’extinction, parmi les 100 espèces les plus menacées au monde[46].

Le 21 juillet, une nouvelle manifestation contre les conditions de vie des deux ours est organisée devant l’entrée du zoo[47].

Celle-ci prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux (notamment Twitter, lieu de la publication) par le soutien de l’humoriste Rémi Gaillard. Une nouvelle pétition recueille plus de 63 000 signatures[48],[49],[50]. Mi-août, le parc zoologique annonce, dans un communiqué, le transfert futur - prévu de longue date - des deux ours au parc zoologique Zoodyssée - l’accord a été pris en 2017 -, sur une décision de la Communauté urbaine de Dunkerque. Il s'inscrit dans la volonté d’offrir un meilleur bien-être aux deux animaux, qui bénéficieront d’une superficie de 30 hectares au parc des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine[51], ainsi que dans la réflexion du parc zoologique fort-mardyckois quant à son évolution future qu’il choisit de consacrer à conservation d’espèces de plus petites tailles. Cependant, au vue des risques que représentent le transfert sous anesthésie, il a été choisi que celui s’effectue sans. Une structure de transport sur-mesure à laquelle les ours s'habitueront afin de minimiser le stress du transport, doit alors être fabriquée. Le transfert doit ainsi se faire en 2019. Cette annonce a bénéficié d’une grande couverture par la presse locale, régionale comme nationale[52],[53],[54],[55],[56],[57],[58],[59],[60],[61],[62].

En février 2019, le journal Le Phare dunkerquois annonce que le transfert se fera l’été de cette même année[63]. Ce même mois, le zoo recueille un iguane récupéré dans un conteneur à bananes au grand port maritime de Dunkerque[64]. Il accueille, également en février, Mira, une femelle phoque veau-marin, en provenance du Danemark[65],[66].

Les 16 et 17 mars, trois chevreaux sont nés au zoo[67],[68]. Le 17 mars également, le zoo doit fermer temporairement ses portes. Cette fermeture exceptionnelle est survenue (de nouveau) à la suite de la découverte d’une avarie sur une canalisation d’eau. Il rouvre 10 jours après sa fermeture, soit le 26 mars[69].

Un mois plus tard, dans la nuit du 17 au 18 avril, la naissance d’un renne, prénommé Flinn, complète la liste des naissances de l'établissement[70],[71].

Deux mois et dix jours plus tard, dans la nuit du 17 au 18 avril, les deux ours brun, animaux emblématiques du zoo, ont été transférés vers le parc zoologique Zoodyssée, situé dans les Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine. L’opération s’est effectuée dans les conditions souhaitées par l’équipe du zoo fort-mardyckois et a fait l’objet d’une dérogation exceptionnelle de la part de la Direction Départementale de la Protection des Populations afin que le transport se fasse de nuit et dans un camion climatisé[72],[73],[74].

Le 23 juillet, le zoo de Fort-Mardyck, l’unique en France à présenter cette espèce, enregistre la naissance deux castors européens[75],[76],[77],[78]. Ils portent le nom de Nestor et Lili[79],[80].

Durant l’été, le parc zoologique construit une nouvelle volière[81],[82].

Le 18 octobre est annoncée par la presse l'arrivée de 3 nouvelles espèces avec : un porc-épic d'Amérique en provenance du zoo de Poznan, en Pologne, et qui rejoint les ratons laveur dans leur enclos ; trois chouettes à lunettes, en provenance du parc Papillorama, en Suisse, rejoignent la volière ; une cigogne noire mâle, en provenance d’un parc zoologique allemand, dont il est espéré qu’il se reproduise avec la femelle déjà présente sur place[81],[82],[83].

Années 2020 modifier

En 2020, le zoo rouvre le 11 février, après sa traditionnelle fermeture hivernale. C’est ainsi le quinzième anniversaire du parc zoologique fort-mardyckois nouvelle génération. À cette occasion, des nouveautés sont prévues durant l’année : une nouvelle zone exotique, dans l’objectif d'accueillir des petits primates menacés dans leur environnement naturel et faisant preuve d’un programme européen pour les espèces menacées (EEP), et dont l’arrivée est prévue aux environs de Pâques ; la rénovation de l’enclos des ours brun afin qu’il soit possible d’y accueillir plusieurs espèces à l’été et l’agrandissement de l’enclos des rennes en vue d’une cohabitation d’espèces[84],[85],[86].

Le 9 mars naissent un mâle et une femelle chevreaux jumeaux. Ces naissances sont suivies par un autre : une femelle chevreaux voit le jour le 11 mars[87],[88].

À la suite de la pandémie de la Covid-19 ainsi que des mesures gouvernementales, le zoo a fermé ses portes le 16 mars. À sa réouverture, le 6 juillet, il est mis en place des mesures de protection, notamment par une réservation préalable obligatoire et une limite de 300 personnes par jour[89],[90].

Durant le confinement, le 10 avril, naît un faon, une belle surprise pour l'équipe du zoo le jour de pâques[91],[92],[93].

En juillet, l’ancien enclos des ours a terminé sa transformation et accueille Yuan, une femelle panda roux. L’espèce fait preuve d’un programme européen pour les espèces menacées (EEP) et son transfert s’inscrit dans ce cadre. Son habitat fait une superficie de 550 m2, soit le plus grand enclos à panda roux de France[7] et est partagé par des loutres naines d’Asie[94],[95],[96].

L’espèce de petits primates menacés dans leur environnement naturel et faisant preuve d’un programme européen pour les espèces menacées (EEP) s’est révélé être, au cours de l’année, le tamarin de Goeldi. Le zoo a ainsi accueilli un mâle, Mangelo, en provenance d’Angleterre, et une femelle, Annona, venant du Muséum de Besançon[97],[98].

En 2021, le parc zoologique se dote d’une boutique entièrement rénovée[99].

Fin mars, l’équipe du parc assiste à la naissance de deux chevreaux[100].

Début mai, le parc zoologique connaît un nouveau pensionnaire : Païku, un mâle panda roux, dans le cadre d’un programme européen pour les espèces menacées (EEP) en vue d’une reproduction[96],[94],[95].

Quelques jours plus tard, le 19, le Parc zoologique de Fort-Mardyck rouvre à la suite du deuxième confinement, mesure gouvernementale concernant la pandémie de Covid-19[101],[102].

Très peu de temps après, le 24 mai, un lynx boréal vient au monde au sein de l'établissement. Il s’agit du deuxième enfant de Japer et Mariel. Cette naissance est suivie de peu par celle d’un tamarin de Goeldi, le 7 juin. L’espèce animale est concernée par un EEP[98],[103],[104].

En 2022, le parc zoologique rouvre le 2 avril après plus de trois mois de travaux. Il change de nom pour devenir Bio-Topia. Ce changement de nom s’inscrit dans le cadre d’un projet ambitieux avec l’ouverture annoncée, en 2024, d’un centre de soins pour la faune sauvage locale unique sur le littoral de la région des Hauts-de-France, porté par la volonté encore plus profonde de contribuer à la préservation de la biodiversité[5],[105],[106],[107],[108]. Bien que le « virage » du parc ait réellement débuté en 2019, en accueillant exclusivement des espèces menacées dans leur milieu naturel et faisant l’objet d’un programme d’élevage européen (EEP)[109]. Avec ce changement de nom, vient également un changement de logo qui a pour symbole un colibri en référence à la « célèbre légende amérindienne qui rappelle que l’on peut agir avec ses compétences, à son échelle, pour la biodiversité de notre environnement »[4]. Une nouvelle signalétique ainsi que des nouveaux panneaux/jeux éducatifs et des points d’eau, tout au nom de son parcours, complètent les nouveautés[109].

En raison de la grippe aviaire qui sévit sur le littoral, l'établissement a fermé le afin de confiner les oiseaux du site par mesure de précaution. Trouvant que l’expérience de visite était beaucoup plus limitée, la direction a donc choisi cette option[110],[111],[112],[113]. Cependant, des cas de grippes aviaires chez des Goélands ont été découverts, ce qui a conduit à la confirmation de la fermeture temporaire du site, par arrêté préfectoral. La durée de cette fermeture est de minimum 3 semaines[113]. Il ouvre finalement le 25 juillet, avec la mise en place de mesures de sécurité afin de protéger les animaux[114],[115],[116].

Vers le début d'octobre, le parc fête la naissance de deux loutres naines. L’espèce aussi appelée, notamment, loutre cendrée, est classée « vulnérable » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)[117],[118].

En 2023, 270 animaux et 70 espèces sont hébergés au parc zoologique lorsqu’il commence sa saison, le 11 février. Le phoque veau-marin est l’animal thématique de ce début d'année et l’artiste Alexis Defurnes est invité afin que ceci se fasse par l’art[119],[120],[121].

En avril, un couple de tatou à six bandes est arrivé au zoo composé de Nayati, la femelle et de Yaku, le mâle[122].

Durant cette année, le zoo accueille également des agoutis d’Azara, des ibis chauves et des vautours fauves (dans le cadre de l’EEP) mais aussi des flamants roses et un vison d’Europe.

Fin mai 2023, un vétérinaire spécialisé en ophtalmologie de Bio-Topia, épaulé par un autre médecin spécialisé dans la faune sauvage et en collaboration avec des scientifiques, ont pratiqué une opération inédite en France sur un phoque veau-marin femelle. Cette opération a consisté à la pose d’un implant sous-conjonctival de cyclosporine alors que l’animal souffrait d’une kératite chronique[123],[124],[125],[126],[127].

Le 12 juin, deux animaux issus d’une espèce en danger d’extinction sur la liste rouge de l'UICN, et faisant preuve d’un programme européen d’un programme d’élevage européen (EEP), naissent à Bio-Topia. Il s’agit de bébés pandas roux[128],[129],[130],[131],[132],[133].

La réfection ou l’installation de nouvelles volières a été effectuée lors de l’année.

L’année 2023 est celle d’un cap symbolique pour le parc zoologique Bio-Topia qui réussit, pour la première fois de son existence, à accueillir 100 000 visiteurs sur une année ; ce sont, en réalité, 118 213 personnes qui ont doublé les allées du zoo cette année[134],[135]. À cette occasion, il organise une journée festive où il y est proposé plusieurs animations, le 27 décembre[136],[137],[138].

Peu de temps avant, l’établissement a pu fêter la naissance de six loutres cendrées, une espèce vulnérable selon l’IUCN[139].

En 2024, à la mi-janvier, le parc zoologique accueille toujours des animaux du parc pédagogique naturel du Marais de Guînes après lui avoir venu en aide. Le parc pédagogique, en effet, a subi des inondations[140].

Le zoo démarre sa saison avec l’arrivée d’une nouvelle espèce ; un jaguarondi a élu domicile au sein de l’établissement. Âgé d’un an, il provient du zoo de La Flèche.    L'établissement est le seul de la région des Hauts-de-France à accueillir cet animal, peu présent également sur le plan national[141],[142]. Il pourrait être rejoint par la suite par une femelle, en dépend de naissances dans d’autres parc zoologiques.

La volière des cigognes connaît une transformation en ce début d'année afin d'accueillir une nouvelle espèce lors des vacances de pâques[135],[143].

Des autres travaux sont également en cours à la réouverture du parc zoologique, ils concernent le bassin des phoques. Leur fin est prévue pour la fin mai, jusqu’à cette date, le parc zoologique adopte un tarif réduit pour tous : 2 euros suffisent pour le visiter[144].

 
Un Panda roux, l'un des animaux phares du parc zoologique.

Installations et faune hébergée modifier

L’ensemble du parc zoologique est accessible aux personnes à mobilité réduite et il est proposé des visites adaptées pour faciliter le toucher. Il est labellisé « Tourisme & Handicap », garantissant l'accessibilité aux handicapés moteurs, visuels, auditifs et mentaux[145].

Plusieurs distributeurs de boissons et de friandises, un espace détente et une boutique de souvenirs complètent les installations du parc zoologique fort-mardyckois.

En 2026, l’établissement inaugura son centre de soins de la faune sauvage locale ; un équipement unique sur le littoral de la région Hauts-de-France.

En 2024, le parc zoologique présente plus de 280 animaux - parmi lesquels mammifères, oiseaux et reptiles - de près de 75 espèces, dont en voie d’extinction. Ils sont répartis au sein de cinq espaces thématiques :

Espace « Europe » modifier

Cette zone présente, comme son nom l'indique, des espèces provenant d’Europe. Il peut s’agir de mammifères, d’oiseaux et de reptiles.

On y retrouve ainsi : aigrette garzette, calopsitte élégante, canard de Barbarie, canard émeraude, canard pilet, canard pompon, canard siffleur, canard souchet, castor d’Europe, chouette effraie, chouette à lunettes, cigogne noire, cistude d’Europe, dindon, flamant rose, fuligule milouinan, fuligule morillon, fuligule nyroca, harfang des neiges, héron bihoreau, héron garde-bœufs, hibou grand-duc, ibis chauve, ibis falcinelle, ibis sacré, loutre d’Europe, lynx d’Europe, oie naine à bec court, oie normande, oie rieuse, pélican frisé, phoque veau-marin, poules locales (coucou des Flandres, estaires, poule de Bourbourg, poule hergnies), poule soie, spatule d’Europe, tortue charbonnière, tortue grecque, tortue d'Hermann, vison d’Europe.

C’est dans cette espace que se situe la grande volière où résident vautour fauve et vautour percnoptère.

Espace « Amérique du Nord » modifier

Dans cette espace, habitent les espèces suivantes : porc-épic d'Amérique, raton laveur ainsi que vison d’Amérique.

Espace « Amérique du Sud » modifier

Cet espace accueille : agouti d’Azara, coati roux, iguane vert, jaguarondi, tamanoir, tamarin de Goeldi, tamarin-lion doré, tatou à six bandes mais également saki a face blanche.

Espace « Asie » modifier

Les résidents de cet espace sont : pandas roux et loutres cendrées.

Espace « Ferme pédagogique » modifier

Dans la ferme pédagogique, il est possible de côtoyer : âne nain, chèvre naine, chèvre du Rove, cochon de Gottingen, cochon d’Inde, lapin bélier, lapin géant des Flandres, mouton nez noir du Valais ou encore poney Shetland.

Centre de soin de la faune sauvage locale modifier

Le centre de soin de la faune sauvage locale est un équipement unique sur le littoral de la région Hauts-de-France, qui ouvrira, au sein de Bio-Topia, en 2026 soit deux ans après la date prévue au moment de l’annonce[146],[147].

Conservation modifier

Le zoo de la Communauté urbaine de Dunkerque est soucieux du bien être animal et, en ce sens, cherche à préserver la bonne santé mentale et physique de ses animaux, en proposant régulièrement des nouveaux agrès ou encore enrichissements.

Il propose de nombreuses animations auprès du grand public, mais également auprès des groupes scolaires et centres de loisirs permettant la découverte de la biodiversité animale.

Il est l’un des trois lieux pour la diffusion ludique de savoirs scientifiques au sein de l’agglomération de Dunkerque[148].

Depuis 2017, la conservation est pour le parc zoologique Bio-Topia l’activité prioritaire. Il organise, en ce sens, des week-ends de conservation. Chaque week-end est consacré à une espèce menacée et permet aux associations présentes, et qui œuvrent pour la défense de l’espèce en question, de repartir avec les fonds récoltés lors de l’événement[146].

De part l’importance qu’apporte l’établissement à cette cause, il est membre de plusieurs associations telles que :

L’Organisation internationale de normalisation (ISO) reconnaît les efforts du parc zoologique dans sa formation aux enjeux environnementaux auprès de ses équipes mais aussi des visiteurs, en le certifiant ISO 14001 en termes de management environnemental, qu’il partage avec seulement trois autres zoos : la Vallée des Singes, le Zoo de Lyon et le BioParc de Doué-la-Fontaine[149].

Conservation ex situ modifier

Membre de l’EAZA, Bio-Topia est associé à plusieurs programmes d'élevage encadrés par cette association. Parmi les espèces qui bénéficient d'un programme européen pour les espèces menacées (EEP), il participe, en effet, aux programmes qui concernent : l’agouti d’Azara, l’harfang des neiges, l’ibis chauve, le panda roux, le saki à face blanche et le tamarin-lion doré.

Une espèce du zoo fait par ailleurs l'objet d'un studbook européen (ESB) : le lynx boréal.

Conservation in situ modifier

Afin de favoriser la survie, le maintien et la préservation des espèces animales dans leur milieu naturel, le parc zoologique soutient financièrement des associations qui participent à la conservation, à la protection ou à la sensibilisation d'espèces animales dans les endroits où ceux-ci sont en danger, en organisant régulièrement des « week-end de la conservation ». Les associations présentent repartent alors avec les recettes de l’événement[150].

Données économiques et opérationnelles modifier

Activités modifier

Le zoo est ouvert, en 2024, 10 mois ; du 24 février au 31 décembre. Il propose plusieurs activités pour différents types de visiteurs : groupes scolaires (visites guidées et ateliers pédagogiques) et grand public : (« soigneur d’un jour », fête d’anniversaire et ateliers de découvertes pendant les vacances scolaires) mais aussi entreprises par l’organisation de réunion/séminaires[151].

La durée de visite est d’environ 2 heures[152].

Budget modifier

Tarifs et politiques de prix modifier

L'entrée est gratuite pour les enfants de moins de 3 ans.

Plusieurs formules s'offrent aux visiteurs : le pass journée, le forfait groupe et l'abonnement annuel.

Concernant le pass journée, le tarif plein adulte (à partir de 18 ans) est de 5€, le tarif plein enfant (4 à 17 ans) de 2,50€. D'autres tarifs, selon les situations, sont également pratiqués.

Concernant le forfait groupe, le tarif adulte est de 3,50€ et le tarif enfant de 2,50€. Le billet familles nombreuses (3 enfants) est à 15€, auxquels s’ajoutent 1€ par enfant supplémentaire.  

Concernant l'abonnement, qui permet de visiter le zoo en illimité sur 1 an, les tarifs sont les suivants : 18€ pour les adultes, 9€ pour les enfants. Il existe aussi une formule famille qui se compose de la manière suivante : 1 ou 2 adultes + 3 enfants (minimum) pour un tarif de 38€. (Tarifs 2024)[153]

Services modifier

Le zoo dispose, en son sein, de plusieurs distributeurs de boissons et de friandises ainsi que d’une aire de pique-nique.

Un espace détente est aussi mis à disposition des visiteurs.

Il dispose également d’une boutique de souvenirs[154].

Émission modifier

Le parc zoologique détient une émission diffusée sur son compte Instagram et Facebook mais aussi sur la chaîne YouTube de la Communauté urbaine de Dunkerque. Nommée  « L’Envers du Décor », elle permet de découvrir les animaux et les métiers du zoo, ses actualités et ses coulisses[155].

Direction et personnel modifier

Propriétaire modifier

La Communauté urbaine de Dunkerque est la propriétaire du parc zoologique.

Directeurs modifier

Emplois modifier

En 2016, le parc zoologique compte 2 vétérinaires et 10 soigneurs[156].

En 2023, l’établissement emploie 28 personnes[157].

Fréquentation modifier

Fréquentation du parc zoologique en nombre de visiteurs annuels
Année Visiteurs
2009 60 000
2011 80 000
2015 90 000
2018 98 000
2023 118 213

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

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Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Documentaire modifier

Lien externe modifier

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