Avenue de la Marne (Asnières-sur-Seine)
Avenue de la Marne | |||||
L'avenue de la Marne et le Temple protestant, vers Courbevoie, après le croisement de la rue du Bois et de la rue de Bretagne. | |||||
Situation | |||||
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Coordonnées | 48° 54′ 24″ nord, 2° 16′ 55″ est | ||||
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Ville | Asnières-sur-Seine | ||||
Début | Boulevard Saint-Denis et rue Auguste-Bailly à Courbevoie | ||||
Fin | Rue Pierre-Brossolette | ||||
Morphologie | |||||
Type | Avenue | ||||
Histoire | |||||
Anciens noms | Chemin d'Asnières à Courbevoie Avenue de Courbevoie |
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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L'avenue de la Marne est une voie de communication située à Asnières-sur-Seine.
Situation et accès modifier
Son tracé coïncide aujourd'hui avec la route départementale 9 qui longe la Seine de la mairie de Puteaux au port de Gennevilliers.
Commençant son parcours dans le prolongement du boulevard Saint-Denis, au droit de la rue Auguste-Bailly, elle passe tout d'abord la rue de l'Ouest et le carrefour de la rue du Bois et de la rue de Bretagne, attenantes à la ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite. Elle rencontre alors l'avenue Flachat, face à un accès à la gare d'Asnières-sur-Seine. Elle franchit ensuite le pont de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, longée à cet endroit par l'avenue Henri-Barbusse au nord, et la rue Denis-Papin au sud.
Continuant vers le nord-est, elle traverse le carrefour de l'avenue d'Argenteuil et de la rue Gallieni, et se termine place de l'Hôtel-de-Ville, à la rue rue Pierre-Brossolette.
Origine du nom modifier
Elle est nommée ainsi en hommage aux combattants de la Bataille de la Marne.
Historique modifier
Elle suit le parcours de ce qui était vers 1830 le « chemin d'Asnières à Courbevoie »[1], puis jusqu'en 1870, le « Chemin de grande communication n° 6, de Saint-Denis à Nanterre, par l’île Saint-Denis »[2],[3] puis « rue de Courbevoie » à partir de cette date[4].
En 1897, on y fait passer la ligne de tramway 75, Saint-Cloud (place d'Armes)—Asnières (place Voltaire), exploitée à partir de 1921 par la Société des transports en commun de la région parisienne[5], jusqu'à sa fermeture en 1936[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
- Temple protestant, construit en 1869 pour la communauté anglophone d'Asnières et de ses environs, et restauré en 1872[7]
- Gare d'Asnières-sur-Seine, ouverte en 1838
- Hôtel de ville d'Asnières-sur-Seine, construit en 1899 sur les plans de l'architecte Emmanuel Garnier[8].
- Pierre d'Asnières-sur-Seine, une sépulture collective sous tumulus découverte en février 1933 lors de travaux d'agrandissement de l'hôtel de ville[9],[10].
L'avenue franchit par deux tunnels successifs, la ligne Paris-Saint-Lazare - Versailles-Rive-Droite depuis 1839, et la ligne d'Argenteuil depuis 1840.
Notes et références modifier
- Jacques Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, depuis les premiers temps historiques, (lire en ligne), p. 56
- Christian Lebrument, La guerre de 1870 et la Commune : Vie quotidienne à Colombes, Editions L'Harmattan, , 248 p. (ISBN 978-2-296-40043-6, présentation en ligne)
- Histoire de la ville et du canton de Saint-Denis, Fernand Bournon, 1892
- Service de Gennevilliers. Plan général de 1870
- « Ligne 75 AsnièresSt Cloud », sur marc-andre-dubout.org (consulté le )
- Histoire du métro et des tramways de Paris
- Temple de l'Eglise Réformée de France
- Historique de la ville d’Asnières
- Bulletin de la Société préhistorique française, Séance du 23 Mars 1933, pp. 145-159
- Asnières - Hôtel de ville (2011)