Aurélio Martins

journaliste et homme politique santoméen

Aurélio Martins
Illustration.
Aurélio Martins en janvier 2010.
Fonctions
Président du Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate

(8 ans et 4 mois)
Élection
Prédécesseur Guilherme Posser da Costa
Dionísio Dias (intérim)
Successeur Jorge Bom Jesus
Président de la Commission des droits de la personne, de la citoyenneté et de l'égalité des sexes à l'Assemblée nationale de Sao Tomé-et-Principe

(4 ans, 2 mois et 11 jours)
Élection
Président Fradique de Menezes
Manuel Pinto da Costa
Premier ministre Gabriel Costa
Patrice Trovoada
Biographie
Nom de naissance Aurélio Pires Quaresma Martins
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance São Tomé (Sao Tomé-et-Principe)
Nationalité Santoméenne
Parti politique MLSTP-PSD
Profession Journaliste, homme d'affaires

Aurélio Pires Quaresma Martins, né le à São Tomé à Sao Tomé-et-Principe, est un journaliste, homme d'affaires et homme politique santoméen, membre du Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate (MLSTP-PSD).

Il est élu Figura do Ano (« Santoméen de l'année ») en 2007, 2008 et 2009[1] puis se présente à l'élection présidentielle de 2011 pour le MLSTP-PSD, qu'il ne remporte pas.

Biographie modifier

Aurélio Martins commence sa carrière de journaliste en travaillant à la Radio nationale (Rádio Nacional) de Sao Tomé-et-Principe entre 1984 et 1985 puis à la Radio nationale d'Angola de 1999 à 2007. Aussi homme d'affaires[2], il est le chef de la société de construction et de sécurité Gibela Group[3] et président de la Fondation Aurélio Martins[4],[5].

Durant sa jeunesse, Martins est actif dans le mouvement de jeunesse du Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate, la Juventude do MLSTP, avant de devenir représentant du parti à Luanda, la capitale angolaise[6]. Élu député dans le district de Lobata en 2006 puis réélu quatre ans plus tard, il est président de la Commission des droits de la personne, de la citoyenneté et de l'égalité des sexes à l'Assemblée nationale[7].

Le , il est élu président du MLSTP-PSD lors d'un congrès ordinaire[7]. Il le représente à l'élection présidentielle de 2011[3],[7], mais sans succès. Il n'obtient que 4,06 % des suffrages — le plus faible score qu'est jamais connu le parti —, face à Manuel Pinto da Costa, ancien président du MLSTP.

Aurélio Martins est réélu à son poste de président en , mais est suspendu le [8] pour « trahison ». Il ne se représente pas[9], et c'est Jorge Bom Jesus qui lui succède.

Il se porte candidat à l'élection présidentielle de 2021[10], sans toutefois passer par la procédure d'investiture de son parti[11].

Notes et références modifier

  1. (pt) Abel Veiga, « Aurélio Martins eleito figura do ano 2008 em São Tomé e Príncipe », sur Téla Nón, (consulté le ).
  2. « Les santoméens aux urnes pour choisir un président », sur Le Point, (consulté le ).
  3. a et b (pt) São Lima, « Aurélio Martins eleito novo líder do MLSTP/PSD », sur Téla Nón, (consulté le ).
  4. (pt) Abel Veiga, « Parceria entre a Fundação Aurélio Martins e a Cámara de Maia-Portugal », sur Téla Nón, (consulté le ).
  5. (pt) « Fundação Aurélio Martins e FESA perspectivam acordo de parceria », sur Angop, (consulté le ).
  6. (es) « O Presidente Aurélio Pires Quaresma Martins » (version du sur Internet Archive).
  7. a b et c Artur Pinho, « Aurélio Martins eleito presidente do MLSTP-PSD », sur BBC Para Africa, (consulté le ).
  8. (pt) Commission politique nationale du Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate, Deliberação da comissão politica do MLSTP/PSD, , 2 p., PDF (lire en ligne).
  9. (pt) Ricardo Neto, « Américo Barros, Elsa Pinto e Jorge B. Jesus poderão disputar a presidência do MLSTP-PSD », sur STP-Press, (consulté le ).
  10. (pt) Ricardo Neto, « Eleições /Presidenciais: Aurélio Martins acaba de depositar a sua candidatura no Tribunal Constitucional », sur STP-Press, (consulté le ).
  11. (pt) « MLSTP-PSD anuncia em março o seu candidato às presidenciais são-tomenses », sur Jornal Transparência, (consulté le ).