André Verrier (militaire)
André Verrier, né le à Château-Renault (Indre-et-Loire) et mort le à Lesparre-Médoc (Gironde), est un militaire français, compagnon de la Libération.
Naissance | |
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Décès |
(à 94 ans) Lesparre-Médoc |
Nom de naissance |
André Albert Verrier |
Surnom |
Meunier |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activité |
Militaire |
Conflit | |
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Grade | |
Distinction |
Commandeur de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 39-45 Médaille militaire Médaille de la Résistance Médaille des évadés Croix du combattant Croix du combattant volontaire Croix du combattant volontaire de la Résistance Médaille coloniale Médaille des blessés Médaille des services volontaires dans la France libre Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 Médaille des déportés et internés résistant |
Biographie
modifierAndré Verrier nait le à Château-Renault dans une famille ouvrière. En 1928, son père, ancien combattant du premier conflit mondial, meurt des suites de ses blessures. À l'âge de 14 ans, André Verrier est contraint de travailler et est employé comme aide chimiste dans une fabrique de colle[1],[2].
Mobilisé en 1939, il prend part à la Seconde Guerre mondiale dans un régiment d'artillerie. Fait prisonnier en 1940 durant la bataille de France, il est détenu dans une camp de prisonniers de la province de Prusse-Orientale. Il s'en échappe en 1941 et rejoint l'URSS. Le pays étant signataire du pacte germano-soviétique, les militaires qui, comme André Verrier, s'échappent « par la Russie », y sont internés. Après l'invasion allemande, Verrier et 185 autres prisonniers, dont Pierre Billotte, alors capitaine, rejoignent le Royaume-Uni par bateau[1],[3].
André Verrier s'engage dans les Forces françaises libres (FFL) et adopte le nom de code « Meunier ». Il poursuit le combat dans la brigade du général Kœnig, qui prend part à la bataille de Bir Hakeim en . Fait prisonnier, il est interné à Bergame en Italie. En , Verrier s'échappe par la Suisse, où il est placé dans un camp d'internement jusqu'en . Il rejoint ensuite la France et les rangs de son régiment. Promu au grade de maréchal des logis, il est blessé en par éclat d'obus. Hospitalisé jusqu'à la fin de la guerre, il est démobilisé en [1],[3].
André Verrier retourne alors travailler dans l'entreprise qui l'employait avant-guerre et devient aide-comptable[1]. À l'âge de quarante ans, il entreprend des études de droit puis devient fonctionnaire[2]. Il intègre d'abord le ministère des Anciens combattants et termine sa carrière en 1979 au ministère des Affaires étrangères[1],[2].
Il meurt le à Lesparre-Médoc en Gironde. À sa disparition, il ne demeure plus que 19 membres de l'ordre de la Libération encore en vie[3].
Décorations
modifier- Commandeur de la Légion d'honneur[4]
- Compagnon de la Libération par décret du 17 novembre 1945[5]
- Médaille militaire
- Croix de guerre – (2 citations)
- Insigne des blessés militaires
- Médaille de la Résistance française par décret du 31 mars 1947[6]
- Médaille des évadés
- Croix du combattant volontaire de la guerre de –
- Croix du combattant volontaire de la Résistance
- Croix du combattant
- Médaille coloniale avec agrafes Libye 1942, Bir-Hakeim
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
- Médaille commémorative française de la guerre –
- Médaille de la déportation pour faits de Résistance
Bibliographie
modifier- Henri Weill, Les compagnons de la Libération : résister à 20 ans, Privat, coll. « Arguments », , 332 p. (ISBN 978-2-7089-4428-2), p. 119
Références
modifier- « Biographie d'André Verrier », Ordre de la Libération,
- Benoît Hopquin, « André Verrier » publié dans le quotidien Le Monde du 3 janvier 2014, page 17 (page « disparition et carnet »)
- « Décès d'André Verrier, résistant de 39-45 », AFP,
- ORDRE DE LA LEGION D'HONNEUR Décret du 13 mai 1996 portant promotion et nomination (lire en ligne)
- « André VERRIER », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )