American Enterprise Institute

think tank américain, conservateur
American Enterprise Institute
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Lewis H. Brown (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnes clés
Daniel A. D'Aniello (en)
Cliff Asness (en)
Dick Cheney
Pete Coors (en)
Harlan Crow (en)
Ravenel B. Curry III (en)
Kimberly Dennis (d)
Dick DeVos (en)
Robert Doar (en)
Martin Eltrich (d)
John V. Faraci (en)
Tully Friedman
Christopher Galvin (en)
Harvey Golub (en)
Robert F. Greenhill (en)
Frank Hanna III (en)
John Hurley (d)
Jody Jonsson (d)
Bruce Kovner
Marc Lipschultz (d)
John A. Luke (en)
Pat Neal (en)
Ross Perot, Jr. (en)
Geoffrey Rehnert (d)
Kevin Rollins
Matthew K. Rose (en)
Edward B. Rust, Jr. (en)
Bill Taylor (d)
Bill Walton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Idéologie
Positionnement
Chiffre d'affaires
75,1 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
IRS

L'American Enterprise Institute for Public Policy Research (AEI, « Institut de l'entreprise américaine pour la recherche sur les politiques publiques ») est un think tank politiquement néoconservateur et économiquement néolibéral fondé en 1943 avec la mission déclarée de soutenir les « fondements de la liberté — un gouvernement limité, l'entreprise privée, des institutions politiques et culturelles vitales, et une forte politique étrangère et de défense nationale ». Financé par des dons, il est interventionniste militairement et est réputé proche du patronat américain et du mouvement néoconservateur.

Gouvernance et objectifs modifier

L'institut est régi par la loi sur les organisations non lucratives, et ses fonds proviennent principalement de contributions individuelles, corporatives ou d'autres fondations. L'AEI a été l'un des architectes majeurs des politiques néoconservatrices de l'administration Bush. L'institut a notamment défendu l'invasion de l'Irak et la politique sécuritaire de G.W. Bush »[1]. Plus de deux douzaines de membres de l'AEI ont soit fait partie de l'administration Bush, soit été nommés à l'une des nombreuses commissions gouvernementales.[réf. nécessaire] Il est souvent cité, aux côtés de l'Heritage Foundation, comme étant la contrepartie de droite du think tank démocrate Brookings Institution. Avec ce dernier, l'AEI a collaboré dans l'AEI-Brookings Joint Center de 1998 à 2008.

L'AEI attira l'attention nationale le , quand le secrétaire de la Fed Alan Greenspan s'adressa à l'institution en remarquant, quelques jours à peine avant la « correction boursière » de 2000, que Wall Street avait peut-être gonflé ses titres de manière significative, un effet attribué à ce que Greenspan appela l'« exubérance irrationnelle » des investisseurs[réf. nécessaire]. Ces commentaires déclenchèrent de longs débats.

L'American Enterprise Institute défend également des positions climatosceptiques et exerce un lobbying contre des lois liées à la protection de l’environnement[2].

Membres modifier

Donateurs modifier

L'AEI a reçu plus des dizaines de millions de dollars de sources diverses, parmi lesquelles :

Notes et références modifier

  1. Juliette Grange (sous la direction de), La guerre des idées. Une analyse du néoconservatisme dans ses expressions françaises depuis les années 2000, Golias,
  2. « Google a contribué au financement d’organisations climatosceptiques », Le Monde,

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier