Alain Anziani

personnalité politique française

Alain Anziani
Illustration.
Fonctions
Président de Bordeaux Métropole

(3 ans, 7 mois et 27 jours)
Élection
Prédécesseur Patrick Bobet
Successeur Christine Bost
Maire de Mérignac
En fonction depuis le
(10 ans et 18 jours)
Élection 30 mars 2014
Réélection 4 juillet 2020
Prédécesseur Michel Sainte-Marie
Sénateur français

(9 ans)
Élection 21 septembre 2008
Réélection 28 septembre 2014
Circonscription Gironde
Groupe politique SOC
Successeur Laurence Harribey
Conseiller régional d'Aquitaine

(17 ans, 11 mois et 27 jours)
Président Jacques Valade
Alain Rousset
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Paris (Seine)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Avocat

Alain Anziani

Alain Anziani, né le à Paris (Seine), est un homme politique français. Il est maire de Mérignac et président de Bordeaux Métropole. Il démissionne de ce dernier poste en 2024 en raison de graves problèmes de santé, relève Sud Ouest.

Biographie modifier

Alain Anziani naît le à Paris (Seine), d'un père corse, ouvrier et gaulliste et d'une mère bretonne[1].

Titulaire de deux maîtrises en philosophie et en droit et d'un DEA d'économie, Alain Anziani devient avocat en 1979. Il s'installe en 1982 en Gironde où, chargé de la planification au cabinet du président socialiste du conseil régional d'Aquitaine, Philippe Madrelle, il suit les contrats de plan avec l’État, les départements et les agglomérations. En 1986 à la suite du basculement politique lors des élections régionales d'Aquitaine, il redevient avocat au barreau de Bordeaux.

Parallèlement, il est président départemental des associations familiales laïques de Gironde et siège à l’Union départementale des associations familiales.

De 1993 à 2009, il exerce les fonctions de premier secrétaire de la Fédération départementale du Parti socialiste.

En 1992, il conduit la liste girondine aux élections régionales et est élu. De 1998 à 2008, il est vice-président de la région chargé des Finances et de la planification, puis de l’action économique.

A la cantonale partielle de 1993, il est candidat sur le canton du Bouscat, provoquée par la démission tumultueuse de Joëlle Dusseau, mais est battu par Dominique Vincent, candidat du RPR.

En 2001, Michel Sainte-Marie, député maire de Mérignac, lui confie la délégation d’adjoint chargé de la politique de la ville, des conseils de quartiers et donc de la participation des citoyens, de l’insertion des plus défavorisés, de l’Agenda 21 et du grand projet de la médiathèque située dans l'ancienne mairie en centre-ville. Après le renouvellement municipal de 2008, il devient adjoint aux finances et à l’innovation. Il est également responsable, pour la ville de Mérignac et la communauté urbaine de Bordeaux, de Bordeaux Aéroparc, parc industriel et scientifique consacré à l'aéronautique.

Il est élu sénateur de la Gironde le 21 septembre 2008. Il abandonne alors la vice-présidence de la région et sa profession d’avocat pour se consacrer à ses nouvelles fonctions. Lors du renouvellement de 2011, il est nommé membre du bureau du Sénat, avec la fonction de questeur. Pendant ces années, il est le rapporteur de nombreux textes et en dernier du projet de loi relatif à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance financière.

Tête de liste pour les élections municipales de à Mérignac[2], il remporte les élections[3] avant d'être élu maire de la ville le suivant[4],[5]. Le suivant, il est élu premier vice-président de la communauté urbaine de Bordeaux[6],[7].

Membre du groupe d'information internationale sur le Tibet au Sénat, il écrit au président François Hollande au sujet de la situation au Tibet[8].

Le , il fait partie des treize derniers sénateurs (sur un total de 41) à démissionner pour privilégier leur mandats locaux[9], en application de la loi sur le cumul des mandats[10],[11]. Laurence Harribey, qui le suivait sur la liste en 2014, le remplace[11].

Il est élu président de Bordeaux Métropole[12] le 17 juillet 2020, grâce à une alliance Socialistes / Les Verts. Il est ainsi le septième président de Bordeaux Métropole, succédant à Patrick Bobet. Il démissionne le pour raisons de santé[13]. Sa successeure proposée, Christine Bost, est élue par les 104 élus métropolitains le [14].

Ouvrages modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier