Agnès Gosselin
Agnès Gosselin (née le à Caen en Normandie) est une patineuse artistique française qui a été sextuple championne de France de 1982 à 1988. Première Française à avoir exécuté le triple lutz en compétition et le triple axel à l'entrainement, elle a obtenu l'Oscar de la Glace, récompense décernée tant pour ses résultats que son esprit sportif.
Agnès Gosselin | ||
Biographie | ||
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Nom | Agnès Gosselin | |
Nationalité | France | |
Naissance | ||
Lieu | Caen | |
Taille | 1,62 m (5′ 4″) | |
Parcours | ||
Entraîneur | Didier Gailhaguet Jean-Christophe Simond |
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Biographie
modifierCarrière sportive
modifierAgnès Gosselin entre en sport-études à l'école des enfants du spectacle au Collège Rognoni de Paris de 1976 à 1982 et est entraînée par Marie-Louise Hermann-Aumont au Club Olympique Multisports d'Argenteuil où elle devient Championne de France Espoir. Puis elle poursuit sa scolarité au lycée Hector-Berlioz de Vincennes de 1982 à 1987. Parallèlement, elle est membre de l'INSEP de 1981 à 1988. Elle est entraînée par Didier Gailhaguet à la patinoire de Champigny-sur-Marne avec son adjoint Gilles Beyer[1], puis Jean-Christophe Simond à Paris-Bercy.
Elle a dominé le patinage individuel féminin en France de 1983 à 1988 en obtenant six titres consécutifs de championne de France. Elle obtient son premier titre national à l'âge de 15 ans. Elle est aussi la première patineuse française, vingt ans après Nicole Hassler, à entrer dans le top 10 mondial lors des championnats du monde de mars 1985 à Tokyo où elle se classa 8e..
Reconversion
modifierAgnès Gosselin quitte le patinage amateur après les championnats du monde de mars 1988 à Budapest. Elle devient entraîneur successivement à Argenteuil, à Compiègne et au Havre, et passe parallèlement le Brevet d'État d'éducateur sportif de niveau 1 puis de niveau 2.
Aujourd'hui, mère de 3 enfants et après s'être mariée, elle porte le nom d'Agnès Tavernier, et habite Ouistreham où elle est agent administratif
Agressions sexuelles
modifierÀ la suite de la sortie du livre Un si long silence de Sarah Abitbol en janvier 2020[2], Agnès Gosselin confie à L'Obs avoir été victime de gestes déplacés de la part de Gilles Beyer[3] et en avoir informé Annick Dumont dès 1982, ce que celle-ci réfute[4]
Palmarès
modifierCompétitions principales | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | ||||||||
Jeux olympiques d'hiver | 18e | 16e | ||||||||||||
Championnats du monde | 17e | 8e | 13e | 14e | ||||||||||
Championnats d’Europe | 17e | 9e | 9e | 9e | 10e | 7e | ||||||||
Championnats de France | 1re | 1re | 1re | 1re | 1re | 1re | ||||||||
Autres Compétitions | 1982/83 | 1983/84 | 1984/85 | 1985/86 | 1986/87 | 1987/88 | ||||||||
Skate America | 5e | 3e | ||||||||||||
Skate Canada | 11e | 8e | ||||||||||||
Coupe d'Allemagne | 4e | |||||||||||||
Trophée de France | 2e | |||||||||||||
Notes et références
modifier- Emmanuelle Anizon et Maël Thierry, « Le mystère Annick Gailhaguet : que savait l’ex-femme du patron du patinage français ? », sur L'Obs, (consulté le ).
- Éric Michel avec A.D., « Patinage artistique : le témoignage glaçant de la championne Sarah Abitbol », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Annick Dumont, ex-femme de Beyer et Gailhaguet : était-elle au courant ? », sur Pure People, (consulté le ).
- Mathieu Warnier,, « Patinage artistique : Les confessions d’Annick Dumont », sur 24 Matins, (consulté le ).
Sources
modifier- Le livre d'or du patinage d'Alain Billouin, édition Solar, 1999
- Ressource relative au sport :