A Plague Tale: Innocence

jeu vidéo de 2019
A Plague Tale
Innocence

Développeur
Éditeur
Réalisateur
David Dedeine, Kevin Choteau
Scénariste
Sébastien Renard
Compositeur
Producteur
Brice Davin, Jamal Rguigui

Début du projet
2016
Date de sortie
Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue
Moteur
Propriétaire

Évaluation
PEGI 18 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

A Plague Tale (d)

A Plague Tale: Innocence (en français, Un conte de peste : innocence) est un jeu vidéo d'action-aventure et d'infiltration édité par Focus Home Interactive et développé par Asobo Studio, sorti le sur Windows, PlayStation 4 et Xbox One puis le sur PlayStation 5, Xbox Series et Nintendo Switch.

Le jeu propose une immersion dans la Guyenne (France) du XIVe siècle, en 1348, alors que la guerre de Cent Ans et la peste noire ravagent la population. Le joueur incarne Amicia, une adolescente de famille noble soudainement coupée de ses racines et chargée de protéger son frère cadet, un enfant maladif et coupé du monde nommé Hugo, des griffes de l'Inquisition. L'intrigue du jeu invite à suivre les deux enfants tandis qu'ils se cachent de leurs poursuivants et apprennent à se connaître et à survivre seuls.

Très bien accueilli par la presse, les critiques louent le scénario, la durée de vie solide et les décors, notamment pour l'usage de la lumière naturelle. Les principaux points négatifs sont dirigés vers quelques animations, ainsi que certaines séquences considérées comme trop dirigistes.

Le , une suite est annoncée au nom de A Plague Tale: Requiem lors de la conférence Xbox de l'E3[1]. Celle-ci sort en .

Le , le réalisateur français Mathieu Turi a annoncé qu'il réalise l'adaptation du jeu en série télévisée[2].

Trame modifier

Univers modifier

 
La porte d'Aude de Carcassonne sert d'inspiration pour la scène d'arrivée nocturne dans la ville anonyme.

L'histoire se déroule en l'an 1348, dans l'ancienne province de Guyenne située en France. Le pays est ravagé par la Guerre de Cent Ans (1337-1453), conflit opposant le royaume d'Angleterre et celui de France, ainsi que par le début de la Peste noire et la fin de l'Inquisition médiévale[3].

Personnages modifier

Le joueur incarne Amicia de Rune (Charlotte McBurney)[4], une adolescente âgée de 15 ans, accompagnée de son frère cadet, Hugo (Logan Hannan)[4], âgé de 5 ans, tous deux livrés à eux-mêmes. Bien qu'étant du même sang, les deux enfants se connaissent peu puisque Amicia a été élevée par son père, Robert de Rune (Alec Newman)[4], chevalier au service du roi de France, qui lui a appris à chasser, tandis qu'Hugo, atteint d'une mystérieuse maladie du sang, est gardé par sa mère Béatrice de Rune (Katherine Pageon)[4] dans sa chambre.

Ils vont devoir survivre et ne compter que sur eux-mêmes alors qu'ils sont poursuivis par le seigneur Nicholas (Mark Healy), haut membre de l'Inquisition qui tente de capturer Hugo pour le livrer au Grand Inquisiteur, Vitalis Bénévent (Stéphane Cornicard)[4].

Durant leur périple, ils rencontrent plusieurs alliés : Lucas (Edan Hayhurst)[4], l'apprenti de l'alchimiste Laurentius (Mark Healy)[4], le jeune forgeron Rodric (Max Raphael)[4] ainsi que Melie (Tabitha Rubens)[4] et Arthur (David Knight)[4], frère et sœur, ils sont également des voleurs.

Synopsis modifier

Amicia de Rune une adolescente âgée de 15 ans, est élevée par son père, Robert de Rune, chevalier au service du roi de France, qui lui a appris à chasser. Elle n'a presque aucun contact avec Hugo, son jeune frère de 5 ans qui, atteint d'une mystérieuse maladie du sang, est gardé par sa mère Béatrice de Rune dans sa chambre en permanence. Un jour, des soldats de l'Inquisition menés par le seigneur Nicholas prennent d'assaut le château de la famille de Rune dans le but d'enlever le jeune Hugo. Le frère et la sœur parviennent à s'enfuir discrètement mais leur père, lui, est tué par Nicholas et Amicia suppose que sa mère a subi le même sort. Les deux enfants tentent de trouver refuge dans le village à proximité mais découvrent que, parallèlement à l'attaque de l'inquisition, la région est martyrisée par des vagues de rats (symbolisant probablement l'épidémie de peste noire) se montrant la nuit et dévorant tout sur leur passage, même les êtres vivants. Amicia, secondée par Lucas, un apprenti alchimiste, finira par découvrir que cette épidémie de rats est liée à la mystérieuse maladie d'Hugo : ce dernier est en effet capable de contrôler les rats, pouvant donc les forcer à s'éloigner pour dégager un passage, ou même à se jeter sur un garde pour le tuer. Or, cet impressionnant pouvoir nommé la « Macula » est connu du Grand Inquisiteur Vitalis Bénévent. Après avoir finalement réussi à enlever Hugo à la protection d'Amicia et de ses amis, il s'injecte le sang de l'enfant dans l'espoir de partager ainsi ses pouvoirs. Pour cela, il crée par croisement et alchimie une nouvelle race de rat ne répondant qu'à ses seuls ordres (et donc qu'Hugo ne peut contrôler) et lui tenant lieu d'armée. Mais Amicia, secondée par les frères et sœurs Arthur et Mélie, l'apprenti alchimiste Lucas et le jeune forgeron Rodrick, finit par retrouver Hugo et à l'arracher à l'emprise de Vitalis. Tous vont alors à la rencontre de Vitalis et ce dernier est vaincu au cours d'un combat opposant ses rats à ceux de Hugo. À la suite de cet affrontement, les rats disparaissent de la région et la vie revient peu à peu dans les villages mais Amicia et Hugo (ainsi que leur mère qui était prisonnière de Vitalis avant qu'ils ne la délivrent) quittent tout de même les environs où les rumeurs de leur lien avec les rats s'intensifient.

Système de jeu modifier

Généralités modifier

Le jeu se joue à la troisième personne et est une succession de scènes et parfois d'énigmes qui, une fois résolues, permettent à Amicia et Hugo d'échapper à leurs poursuivants, par exemple, se servir des rats avec le feu afin de les détourner pour qu'ils attaquent les gardes de l'Inquisition[5].

L'infiltration est une des principales composantes du jeu. Le joueur peut se cacher dans des hautes herbes ou faire du bruit pour attirer un, voire plusieurs gardes. Pour se défendre, Amicia ne dispose que d'une fronde lui permettant de lancer des pierres. En plus des pierres, Amicia peut préparer plusieurs autres projectiles qui ont des effets différents[5]. Ces projectiles permettent d'obliger un garde à retirer son casque, d'allumer ou d'éteindre un feu, attirer les rats, ou encore faire exploser ces derniers. Une autre préparation permet également d'endormir les gardes. Le joueur peut donner des ordres à son ou ses compagnons : suivre, rester, éliminer discrètement, crocheter une serrure[6].

Le jeu propose un système d'atelier afin d'améliorer l'équipement d'Amicia. Selon les améliorations disponibles après avoir récupéré des composants comme du cuir ou de la corde, la fronde fera plus de dégâts ou permettra de tirer plus rapidement. Les sacs pour les munitions et le matériel peuvent également être agrandis[7].

Pour rendre le jeu plus immersif, l'ATH peut être désactivé[8].

La durée de vie proposée par le jeu oscille entre une dizaine d'heures en se focalisant uniquement sur l'histoire et seize heures pour compléter intégralement le jeu et tous ses colléctibles[9].

Les rats modifier

Rien n'arrête la progression des rats sauf l'eau et la lumière[10],[6]. Le joueur doit user de stratagèmes pour détourner leur attention à l'aide des éléments naturels comme un cadavre humain ou animal ou par le moyen de diverses potions alchimiques[6]. Ces méthodes permettent également de tendre un piège aux gardes[6] afin de se faufiler plus discrètement dans une zone. Au cours de l'histoire, le joueur peut prendre le contrôle d'une nuée de rats et les envoyer où il le souhaite.

Développement modifier

 
La façade de la cathédrale de Reims terminée en 1275 sert de cadre dans la ville anonyme pour le dernier chapitre.

A Plague Tale: Innocence est la première création originale du studio depuis le jeu de course Fuel sorti en 2009[11].

Focus a dévoilé le jeu en sous le nom de code « The Plague »[12]. Sur les 170 membres du studio, environ 45 ont travaillé sur le jeu[11].

Décors et lumières modifier

« On voulait rendre justice à cette architecture des rues sinueuses, des maisons pas droites, des choses rafistolées, et avec des matériaux très simples. »

— David Dedeine, Making of du jeu[13]

Les environnements du jeu ont été inspirés de paysages en Gironde (aux alentours de Saint-Émilion), en Limousin et en Dordogne.

La ville principale où se tient une partie de l'action regroupe de nombreux points de l'architecture médiévale sans anachronisme par rapport à la date du jeu. L'entrée de la ville est très fidèle à la porte d'Aude de la cité de Carcassonne et la cathédrale, résidence de l'Inquisiteur est une transcription de la cathédrale de Reims. Le jeu est aussi fidèle à son année car il montre des événements de la guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre au moment des premiers affrontements en Guyenne entre les troupes de Philippe IV et celles de Édouard III qui se concluent par des victoires anglaises.

Plusieurs peintures ayant pour courant le romantisme ont servi d'inspirations[11]. Cela a notamment permis l'usage de la lumière naturelle[13]. Le studio cite les peintres Claude Gellée, Johannes Vermeer ou encore Pieter Brueghel l'Ancien[13]. Le film Barry Lyndon de Stanley Kubrick est également cité pour sa gestion de la lumière naturelle[14]. Pour le gore, Zdzisław Beksiński et Hans Ruedi Giger sont des références, notamment pour la représentation des nids de rats[11].

Écriture modifier

Le studio voulait faire une histoire universelle[14]. Le succès de The Last of Us (2013) leur a permis de se lancer dans un projet plus mature, après avoir travaillé sur plusieurs adaptations des films du studio Pixar[14]. Le Fléau de Dieu (2015) d'Andrea H. Japp[14].

L'un des enjeux était de montrer des enfants dans un monde terrifiant. Le studio cite les films The Shining (1980), Sixième Sens (1999), A.I. Intelligence artificielle (2001) ainsi que plusieurs films du Studio Ghibli dont Le Tombeau des lucioles (1988)[15],[14]. Pour la relation frère sœur, dont pour la gestion de l'IA, le jeu Ico (2001) a été un modèle[16],[11].

Bande-son modifier

Interprétation modifier

Pour donner vie aux personnages lors des cinématiques, la technique de la capture de mouvement a été utilisée[17],[4]. Mark Healy a dirigé les comédiens dans le studio Side[11],[4].

Les personnages français et anglais s'expriment en anglais[13]. Au départ, Amicia devait avoir un accent français, mais l'idée a été abandonnée[13]. Pour les enfants, le studio a préféré prendre des comédiens du même âge plutôt que de demander à des comédiens plus expérimentés d'alléger leur voix[13].

Musique modifier

Olivier Derivière signe la musique de A Plague Tale: Innocence. On retrouve, parmi les musiciens, le violoncelliste de l'Ensemble Intercontemporain Éric-Maria Couturier qui avait déjà travaillé sur Vampyr. Le compositeur français a également fait appel à la gambiste Jeanne Dorche et aux deux membres du groupe Octantrion, à savoir le guitariste Gaëdic Chambrier qui joue les instruments médiévaux (citole, guiterne, maurache, lyre etc), la guitare double-manche et la musicienne Éléonore Billy qui joue du nyckelharpa, que l'on pourrait assimiler à une vielle à archet suédoise.

Promotion modifier

À l'instar de Vampyr en 2018, l'éditeur réalise une websérie de trois épisodes qui retrace le développement du jeu avec les témoignages des développeurs.

Pour l'une de ses bandes annonces, le studio a fait appel au comédien Sean Bean qui a récité le poème The Little Boy Lost (en) (1789) de William Blake[18].

Accueil modifier

Critiques modifier

Aperçu des notes reçues
Presse numérique
Média Note
Gameblog (FR) 9/10[19]
Gamekult (FR) 8/10[20]
GameSpot (US) 8/10[21]
IGN (US) 7/10[22]
Jeuxvideo.com (FR) 16/20[6]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 81 %[23]

Le jeu est accueilli de manière très positive par la critique, avec une note moyenne de 81 % sur l'agrégateur de notes Metacritic, calculée sur plus de 60 avis de la presse spécialisée[23].

Le site français Jeuxvideo.com salue la durée de vie honorable du titre, sa réalisation habilement exécutée, sa version française impeccable, la grande variété des situations ainsi que l'équilibre entre gameplay et narration maîtrisé. Il regrette toutefois de petits bugs au niveau de l'intelligence artificielle, le manque de soin au niveau de certaines animations et de la caméra ainsi que les énigmes qui doivent souvent être résolues de la manière imposée par le script. En guide de conclusion à son test, le journaliste Carnbee affirme : « A Plague Tale : Innocence est intéressant à parcourir jusqu’au chapitre final. Son histoire captivante [...] est le symbole de sa réussite. Il ne manque que quelques gouttes d’excellence à la potion pour enflammer la terre entière ». Il met au jeu la note de 16/20.

Camille Allard, journaliste pour le site Gameblog, affirme : « A Plague Tale : Innocence est un bijou, une aventure narrative et immersive qui capte votre attention de longues heures durant sans relâcher votre esprit. [...] Artistiquement bluffant, le jeu est aussi d'une grande beauté musicale et auditive et il est clair que cette œuvre [...] a de quoi marquer au fer rouge l'année 2019 ». Lors de son test, il salue la direction artistique du titre, sa technique irréprochable, son atmosphère envoûtante et ses musiques incroyables. Il regrette toutefois certaines animations manquant un peu de constance et de liant ; il met au jeu la note de 9/10.

Ventes modifier

Le , l'éditeur Focus Home Interactive dévoilait que le jeu avait dépassé le cap symbolique du million d'exemplaires vendus dans le monde[24] laissant ainsi la porte ouverte à une suite. Celle-ci, A Plague Tale: Requiem, est annoncé le lors de la conférence Xbox de l'E3 avec une bande-annonce d'une minute trente[25],[26],[27]. La sortie est prévue pour le [28].

Adaptation télévisuelle modifier

Le réalisateur français Mathieu Turi a déclaré en interview en novembre 2023, à l'occasion de la sortie de son film Gueules noires, être toujours en train de travailler sur une adaptation live-action du jeu sous la forme d'une série TV[29].

Distinctions modifier

Nominations modifier

Récompenses modifier

A Plague Tale: Innoncence est nommé 7 fois et reparti avec 6 récompenses, dont celle du meilleur jeu, lors de la première cérémonie des Pégase[30].

  • Pégase 2020 : Meilleur jeu, Excellence visuelle, Meilleur univers sonore, Meilleur game design, Meilleur univers de jeu et Meilleur personnage[30].

Références modifier

  1. « A Plague Tale: Requiem s'annonce sur Xbox Series ! Direction le Xbox Game Pass en 2022 », sur Xbox One Mag, (consulté le )
  2. « A Plage Tale : l'extraordinaire univers médiéval fantastique du jeu sera adapté en série », sur allocine, (consulté le )
  3. La Geek En Rose, « A Plague Tale Innocence, Survie Médiévale Dans Univers Pestiféré ! », (consulté le )
  4. a b c d e f g h i j k et l (en) « Retranscription du générique de fin de A Plague Tale: Innocence », sur www.mobygames.com (consulté le )
  5. a et b « A Plague Tale: Innocence - Tous les projectiles et compétences », sur ProGameur (consulté le )
  6. a b c d et e « Test du jeu A Plague Tale : Innocence », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  7. « A Plague Tale: Innocence - Quelles améliorations prendre ? », sur JEU.VIDEO, (consulté le )
  8. « A Plague Tale: Innocence Immersive (No HUD) ReShade » (consulté le )
  9. « How long is A Plague Tale: Innocence? | HowLongToBeat », sur howlongtobeat.com (consulté le )
  10. « A Plague Tale: Innocence - Comment éviter les rats ? », sur JEU.VIDEO, (consulté le )
  11. a b c d e et f [vidéo] Actu gaming, A PLAGUE TALE : INNOCENCE - Dans les coulisses de Asobo Studio sur YouTube, (consulté le )
  12. « Focus et Asobo Studio annoncent le jeu The Plague », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
  13. a b c d e et f Making of - A Plague Tale: Innocence
  14. a b c d et e (en) « La genèse de “A Plague Tale : Innocence”, sublime jeu vidéo entre ombre et lumière », Télérama, (consulté le )
  15. (en) « Roots of Innocence - Children of The Plague », sur forums.focus-entmt.com (consulté le )
  16. (en) « LRoots of Innocence - Linked », sur forums.focus-entmt.com (consulté le )
  17. « Interview de Thierry Puginier Senior Animator de A Plague Tale Innoncence », sur www.pixellifestoriesgallery.com (consulté le )
  18. « A Plague Tale Innocence : Sean Bean fait la promo du jeu avec un trailer poétique et poignant », sur www.jeuxactu.com, (consulté le )
  19. Camille Allard, « TEST. A Plague Tale : Innocence (PC, PS4, Xbox One) », sur Gameblog, (consulté le )
  20. « Test - Avec A Plague Tale, Asobo écrit une superbe page de son histoire », sur www.gamekult.com, (consulté le )
  21. (en-US) Khee Hoon Chan, « A Plague Tale: Innocence Review - A Putrid Sea Of Rats », sur GameSpot, (consulté le )
  22. (en-US) Steven Petite, « A Plague Tale: Innocence Review », sur IGN, (consulté le )
  23. a et b « A Plague Tale: Innocence reviews for playStation 4 », sur Metacritic (consulté le )
  24. « A Plague Tale : Innocence - De nouveaux contenus et des produits dérivés annoncés », sur Jeuxvideo.com (consulté le )
  25. « E3 2021 : Les 7 annonces de la conférence Xbox & Bethesda qu'il ne fallait pas manquer ! », sur jeuxvideo.com, (consulté le ).
  26. « E3 2021 : A Plague Tale Requiem : La suite du hit d'Asobo s'annonce en vidéo », sur Jeuxvideo.com (consulté le )
  27. « E3 2021 : A Plague Tale Requiem dévoile une Amicia plus déterminée et dangereuse que jamais », sur Jeuxvideo.com (consulté le )
  28. « A Plague Tale: Requiem : Date de sortie, gameplay, plateformes, toutes les informations », sur GAMEWAVE, (consulté le )
  29. Olivier Pallaruelo, « Plague Tale : où en est l'adaptation en série du jeu vidéo ? Le réalisateur de Gueules noires répond ! », sur AlloCiné, (consulté le )
  30. a et b « Édition 2020 | Académie des Arts et Techniques du Jeu Vidéo » (consulté le )

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier