87e division d'infanterie (France)

division d'infanterie de l'armée française

La 87e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

87e division d'infanterie
Création 5 avril 1917
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - 2e Bataille de la Marne

Les chefs de la 87e division d'Infanterie modifier

Première Guerre mondiale modifier

Composition modifier

  • Infanterie :
72e Régiment d'Infanterie d' à
91e Régiment d'Infanterie d' à
136e Régiment d'Infanterie d' à
300e Régiment d'Infanterie Territoriale de à
  • Cavalerie :
1 escadron (d' à ), puis 2 escadrons du 11e régiment de dragons
  • Artillerie :
2 groupes (avril - ), puis 3 groupes de 75 du 269e régiment d'artillerie de campagne
104e batterie de 58 du 58e régiment d'artillerie de campagne d' à
101e batterie de 58 du 269e régiment d'artillerie de campagne janvier à
5e groupe de 155C du 133e régiment d'artillerie à partir de

Historique modifier

1917 modifier

  •  : constitution : provient de la 87e DIT, transformée en DI active.
  •  : repos vers Compiègne ; à partir du , transport par V.F. à Vesoul ; organisation et instruction.
  • 12 –  : transport par V.F. dans la région de Montdidier, puis mouvement vers Golancourt.
  •  : occupation d'un secteur vers Selency et Pontruet (relève d'éléments britanniques).
 : attaque locale allemande.
  • 9 –  : retrait du front et repos vers Golancourt ; à partir du , transport par camions dans la région de Fismes.
  •  : occupation d'un secteur vers la ferme de la Bovelle et Courtecon : violentes attaques allemandes.
  •  : retrait du front ; repos et instruction vers Mareuil-sur-Ourcq.
  •  : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d'un secteur vers la ferme Malval et l'Epine de Chevregny.
  •  : retrait du front ; repos vers Fère-en-Tardenois.
  •  : occupation d'un secteur vers la ferme Malval et l'Epine de Chevregny. Eléments engagés, du 23 au , dans la Bataille de la Malmaison : attaques sur le plateau de Vaumaires.
 : contre-attaques allemandes ; organisation des positions conquises.
  • 9 –  : retrait du front, repos vers Jouaignes, puis, le , vers Grand-Rozoy.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Pargny-Filain et les Vaumaires.
  •  : retrait du front, transport par camions dans la région de Mairy-sur-Marne ; repos et instruction. À partir du , travaux et instruction vers Chepy, Courtisols et Suippes.

1918 modifier

  •  : occupation d'un secteur entre le Téton et Auberive-sur-Suippe, réduit à droite, du 2 au , jusqu'au chemin de Prosnes à Vaudesincourt : , attaque allemande à l'ouest de Vaudesincourt.
  •  : retrait du front, mouvement, par Ay, Romain et Pont-Sainte-Maxence, vers le sud d'Amiens ; repos, instruction et travaux.
  •  : transport par camions vers la forêt de Villers-Cotterêts ; travaux. Le , le général Arlabosse, commandant la division est terrassé par une hémorragie cérébrale alors qu'il monte au combat avec la division (source : mémoires personnelles de son fils Jean Arlabosse). Il est transporté mourant à Clermont. À partir du , occupation d'un secteur vers le nord de Longpont et la ferme de Vertefeuille, déplacé à gauche, le , vers la ferme Chavigny et Saint-Pierre-Aigle : 12 et , combats violents, puis organisation du front.
  • 12 –  : retrait du front ; repos vers Pont-Sainte-Maxence.
  •  : mouvement vers le front. Engagée vers Buzancy et Villemontoire, dans la 2e Bataille de la Marne : poursuite de l'ennemi jusqu'à l'Aisne, à l'est de Soissons.
  • 4 –  : retrait du front, repos vers Villers-Cotterêts, et, à partir du , vers Dammartin-en-Goële. Puis transport par V.F. dans la région d'Épinal.
  • 20 –  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre la vallée de la Fave et la Chapelotte.
  •  : retrait du front, mouvement vers Lunéville et occupation d'un secteur dans la région Emberménil, le Sânon.
  •  : retrait du front, mouvement par étapes vers Gerbéviller, puis, à partir du , transport par camions au sud-ouest de Sainte-Menehould. À partir du , mouvement vers Monthois, puis, à partir du , vers Bouy, où la 87e D.I. se trouve lors de l'armistice.

Rattachements modifier

Affectation organique : Isolée d' à

3 –
5 -
12 -
9 -
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13 -
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L'Entre-deux-guerres modifier

Seconde Guerre mondiale modifier

L'après Seconde Guerre mondiale modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

La 87° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)