208e division d'infanterie (Empire allemand)

La 208e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1916 qui participe à la Première Guerre mondiale. Elle combat au cours du mois de septembre sur le front de l'est, avant son retour définitif à l'ouest. Au cours du mois d'octobre, elle est engagée dans la bataille de la Somme puis occupe un secteur de front dans les Flandres. En 1917, la division combat à Arras puis dans les Flandres au cours de la bataille de Passchendaele. En 1918, elle participe à l'opération Michael, elle franchit la Somme et progresse de plus de 16 km. Au cours de l'été et de l'automne, elle prend part aux combats défensifs de l'armée allemande et est repoussée sur la ligne Hindenburg. Après la signature l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.

208e division d'infanterie
Création août 1916
Dissolution 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de la Somme
(Bataille des hauteurs de l'Ancre)
1917 - Bataille d'Arras
1917 - Bataille de Passchendaele
1918 - Opération Michael

Première Guerre mondiale

modifier

Composition

modifier

1916 - 1917

modifier
  • 185e brigade d'infanterie
25e régiment d'infanterie (de)
185e régiment d'infanterie
65e régiment d'infanterie de réserve
  • 267e régiment d'artillerie de campagne
  • 1 escadron du 6e régiment de dragons de réserve à partir de 1917
  • 208e bataillon de pionniers à partir de 1917
  • 185e brigade d'infanterie
25e régiment d'infanterie
185e régiment d'infanterie
65e régiment d'infanterie de réserve
  • artillerie divisionnaire
267e régiment d'artillerie de campagne
157e bataillon d'artillerie à pied pour
  • 1 escadron du 6e régiment de dragons de réserve
  • 208e bataillon de pionniers

Historique

modifier

la 208e division est formée par le 25e régiment d'infanterie issu de la 15e division d'infanterie, du 185e régiment d'infanterie issu de la 185e division d'infanterie et du 65e régiment d'infanterie de réserve issu de la 16e division de réserve[1].

16 -  : combats le long de la Narajowka et de la Zolota Lypa
5 -  : troisième combat pour le franchissement de la Narajowka et de la Zolota Lypa
  • 2 -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Ypres et le canal Ypres-Comines.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Gand.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur entre Bikschote et Langemark.
  • -  : retrait du front, transport par V.F. dans la région d'Arras. La division est engagée dans la bataille d'Arras vers Gavrelle et Rœux, violents combats[1].
  • -  : retrait du front, mouvement de rocade vers la région de Saint-Quentin. Occupation d'un secteur calme entre Berthenicourt et Moy[n 1].
  • -  : retrait du front, transport par V.F. dans les Flandres.
  • 5 -  : engagée dans la bataille de Passchendaele dans le secteur de Langemark. Le , la division subit la préparation d'artillerie et l'attaque d'infanterie britannique avec des pertes très importantes, les 1re et 3e compagnie du 185e régiment d'infanterie sont détruites ou capturées[1].
  • -  : retrait du front, transport par V.F. en Lorraine. Occupation d'un secteur vers Saint-Mihiel.
  • -  : transport par V.F. dans la région de Cambrai, une partie de la division soutien l'attaque de la 34e division d'infanterie lors de la bataille de Cambrai ; puis occupation et organisation d'un secteur du front entre le sud-ouest de Villers-Guislain et le nord d'Épehy[1].
 : progression par Bernes et Catigny pour atteindre Péronne.
 : franchissement de la Somme à Biaches.
26 -  : progression de plus de 16 km en profondeur, le Framerville est atteinte.
 : combats lors d'une contre-attaque britannique entre Cayeux-en-Santerre et Beaucourt-en-Santerre.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Cléry-sur-Somme[2].
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Hangard, violents combats avec de fortes pertes.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Valenciennes.
  • 4 -  : transport par V.F. par Mons, Namur, Charleville, Conflans pour atteindre Chambley[2].
  • -  : occupation d'un secteur dans la région de Saint-Mihiel.
  • -  : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Noyon. À partir du , la division est engagée dans la région de Belval au sud de Lassigny. La division est successivement repoussée par la progression des troupes alliées par Beaurains-lès-Noyon, Genvry, Guiscard, Berlancourt, Flavy-le-Martel, Benay et Cerisy. Le , la division est relevée par la 1re division de réserve[2].
  • -  : repos.
  • 8 -  : mouvement vers le front vers Cambrai, occupation d'un secteur vers Haussy. Après le , la division est engagée dans des combats vers Valenciennes[2].
  • -  : retrait du front, repos. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps

modifier
Grade Nom Date
Generalleutnant Emil Alexander Hesse -
Generalmajor Wilhelm von Groddeck -

Notes et références

modifier
  1. Durant cette période, la division est renforcée par l'arrivée de plus de 1 000 hommes provenant pour la plupart de la dissolution du 616e régiment d'infanterie[1].

Références

modifier
  1. a b c d e f g et h US Army 1920, p. 669
  2. a b c et d US Army 1920, p. 670

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier