2010 en Guinée équatoriale

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Cet article présente les faits marquants de l'année 2010 en Guinée équatoriale.

Évènements modifier

 
Teodoro Obiang Nguema (février 2008)

Février modifier

  • Dimanche  : le directeur adjoint de la Sécurité nationale à Bata, le capitaine Bienvenido Esono Engonga, dit « Evu Ekeing » est limogé pour « tentative de putsch » et pour avoir « voulu tuer le président » Teodoro Obiang Nguema à Bata. Il avait été nommé à ce poste en février 2009 lors du remaniement qui avait touché le ministère de la sécurité et défense après une attaque contre le palais présidentiel de Malabo le [1].
  • Mardi  : sept corps de victimes mortes, non identifiées, ont été trouvés dans la plus grande décharge de Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale.
  • Mercredi  : des hommes armés venus par la mer ont tenté de débarquer à Malabo pour une attaque. Les autorités affirment avoir repoussé l'attaque, qui visait selon elles le palais présidentiel. Elles attribuent l'assaut à des rebelles nigérians avant d'accuser Faustino Ondo Ebang, ex-chef de l'Union populaire (UP, parti d'opposition) réfugié en Espagne depuis 2007, d'en être le « commanditaire ».
  • Mardi  : le ministre de l'Information affirme que des soldats incontrôlés de l'armée camerounaise ont lancé le une « attaque » dans le but de voler un bateau ravitaillant une plate-forme pétrolière. La Guinée équatoriale affirme disposer d'enregistrements de l'attaque et de l'immatriculation de la vedette. Une délégation diplomatique camerounaise est actuellement à Malabo, au sujet de cette affaire[2].

Août modifier

  • Samedi  : quatre hommes, trois anciens officiers de l'armée et un civil, accusés d'avoir participé à l'attaque du palais présidentiel en et reconnus coupables de terrorisme et de trahison, ont été condamnés à mort par le tribunal militaire de Malabo. Deux autres suspects ont été condamnés à 20 ans de prison pour complicité dans ce procès. Les quatre hommes sont reconnus « criminellement responsables et auteurs de délits d'attentat contre le chef de l'État et représentant du gouvernement, terrorisme et trahison ». Ils ont été exécutés le jour même.
  • Samedi  : le Groupe de travail de l'ONU sur l'utilisation des mercenaires « condamne fermement » l'exécution de quatre hommes pour l'attaque du palais présidentiel en février 2009 après un procès « sommaire ». Il estime que ce procès ne s'est pas tenu « en bonne et due forme » et que le fait que « la sentence ait été exécutée le même jour a dénié aux accusés toute possibilité de faire appel ». »[3].

Octobre modifier

  • Jeudi  : l'Unesco annonce la « suspension » de la mise en œuvre du « prix Unesco–Teodoro-Obiang », destiné à récompenser un chercheur en science de la vie et de la Terre dont les travaux « conduisent à améliorer la qualité de la vie humaine ». Selon 'ONG Human Rights Watch, la suspension de ce prix scientifique, met fin à plusieurs mois d'une polémique embarrassante développée depuis des mois, par des ONG, des universitaires et jusqu'au Prix Nobel de la paix Desmond Tutu, qui appelaient l'Unesco à annuler ce prix, y voyant une opération de communication orchestrée par un chef de l'État au « bilan épouvantable en matière de violation des droits humains et d'une gestion catastrophique de la Guinée équatoriale au cours des trente dernières années »[4].

Notes et références modifier

  1. Le Figaro.fr, Guinée équatoriale: le n°2 de la Sécurité limogé
  2. Le Figaro.fr, Malabo attaquée par des Camerounais
  3. Le Figaro.fr, L'ONU "condamne" les exécutions du 21 août
  4. Le Monde.fr, Unesco: pas de prix portant le nom de Teodoro Obiang