Église Saint-Martin de Brévands

église située dans la Manche, en France
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Église Saint-Martin de Brévands
Vue sud de l'édifice.
Présentation
Type
Fondation
XIIe siècle-XIXe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Léon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Patrimonialité
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

L'église Saint-Martin de Brévands est un édifice catholique, de la 1re moitié du XIIe siècle, qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Brévands, dans le département de la Manche, en région Normandie.

L'église est classée aux monuments historiques.

Localisation modifier

L'église Saint-Martin est située aux confins de la baie des Veys dans le bourg de Brévands, commune déléguée de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais, dans le département français de la Manche.

Historique modifier

Description modifier

L'église qui adopte un plan en croix latine correspond au schéma roman ou proto-gothique d'un petit groupe régional bien caractérisé de petite église du Cotentin, dite « école de Lessay »[1], avec notamment celles de Martinvast et Octeville, où dès le premier quart du XIIe siècle, la croisée d'ogives est appliquée aux voûtements du chœur[note 1]. La crypte voûtée en berceau et le transept sont d'origine romanes (1re moitié du XIIe siècle[3]). Les fresques, dont une crucifixion, sont gothiques (début du XIIIe siècle[3]).

Le chœur, avec à l'intérieur un autel et retable de pierre et bois polychromes, et la nef sont du XVIIIe siècle.

Dans la crypte, on peut voir une partie d'une peinture murale représentant deux anges thuriféraires et une Vierge à l'Enfant du début XIIIe siècle[4], ainsi que la Vierge Marie et saint Jean l'Évangéliste.

Protection modifier

Au titre des monuments historiques[5] :

  • l'église, y compris la sacristie, et à l'exclusion de la crypte classée, est inscrite par arrêté du  ;
  • la crypte est classée par arrêté du .

Mobilier modifier

L'église abrite un maître-autel et son retable (XVIIe siècle), des stalles (XVIIIe siècle), une statue de saint Loup ou saint Fromond (XVIIe siècle) classée, le gisant d'Anne du Mesnildot et son enfant (1632)[6].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Bernard Beck précise que ce principe fut repris dans huit petites églises rurales : Tollevast, Martinvast, Octeville, Saint-Germain-sur-Ay, Chef-du-Pont, Brévands, La Barre et Saint-Pierre-de-Semilly, et cela vingt-cinq à trente ans avant que l'Île-de-France ne l'utilise à son tour[2].

Références modifier

  1. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 9.
  2. Beck 1981, p. 36.
  3. a et b Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 163.
  4. Girard et Lecœur 2005, p. 67.
  5. « Église », notice no PA00110342, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 113.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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