Église Saint-Pierre-ès-Liens du Fousseret

église au Fousseret (Haute-Garonne)
Église Saint-Pierre-ès-Liens du Fousseret
L'église Saint-Pierre-es-Liens.
Présentation
Type
Diocèse
Dédicataire
Style
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
(Voir situation sur carte : Haute-Garonne)

L'église Saint-Pierre-ès-Liens du Fousseret est une église catholique située au Fousseret, dans le département français de la Haute-Garonne en France.

Présentation modifier

L'église a été reconstruite à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle dans le style gothique en brique fontaine, matériau de prédilection des terroirs argileux.

Elle a été restaurée au XIXe siècle.

Elle possédait un clocher-mur typique de la région qui a été remplacé par un clocher-porche construit par l'architecte Esquié en 1855.

L'église a été inscrite au titre des monuments historiques en 2002[1].

Description modifier

Extérieur modifier

La pierre de réemploi à motifs végétaux sculptés située sur la façade Nord extérieure pourrait provenir d'un édifice antérieur. Ce linteau date du XIVe siècle et a fait l'objet d'études archéologiques. Le fragment proviendrait d'une table d'autel ou d'un linteau roman. Le linteau est orné de deux registres d'une frise végétale à tiges ondulées avec des palmettes, demi-plamettes et de fruits.

Intérieur modifier

La nef modifier

Partie arrière modifier

L'orgue a été construit en 1947 par le facteur toulousain Maurice Puget et fut inauguré en 1949 par le cardinal Saliège.

Chapelle Saint-Jean-le-Baptiste modifier

L'entrée de l'église se situe dans la chapelle Saint-Jean-le-Baptiste.

Chapelle de Notre-Dame du Rosaire modifier

Retable monumental avec au centre un tableau de Notre-Dame du Rosaire où l'Enfant Jésus remet le rosaire à saint Dominique.

L'autel et le tabernacle sont en marbre blanc.

Au centre de l'autel est représenté le monogramme marial composé des lettres A et M entrelacées, initiales de l’Ave Maria. Autour du monogramme est sculpté un décor avec des branches de rosier ayant leurs feuilles et leurs roses.

Le tabernacle est orné avec des décorations de frise végétale dorée.

Chapelle Saint-Pierre modifier

Retable monumental avec au centre une statue de saint Pierre.

L'autel et le tabernacle sont en marbre blanc.

Dans cette chapelle sont placés deux coffrets reliquaires.

Chapelle de l'Assomption de Marie modifier

L'autel, ainsi que les trois colonnettes encadrant le tableau, sont de l'imitation de marbre noir marbré de blanc et de marbre rose.

Le tabernacle est en marbre blanc et gris.

Un tableau représente l'Assomption de Marie. Marie s'élève au ciel avec l'aide d'un ange sous les regards de sainte Marie Madeleine et de saint Jean l'Évangéliste (sur la gauche), et de saint Pierre et des apôtres (à droite).

Sur le côté gauche de la chapelle, un tableau représente Jésus à la descente de la croix, sur la scène on peut voir trois femmes dont Marie et Marie Madeleine et un homme, saint Jean l'Évangéliste.

Le tableau de saint Bruno refusant l'archevêché de Reggio que lui offre Urbain II est inscrit à l'inventaire des monuments historiques[2].

Chapelle Sainte-Germaine modifier

L'autel et le tabernacle sont en marbre blanc et sont ornés de décors végétaux doré.

Chapelle Saint-Michel archange modifier

Retable monumental avec au centre un tableau de saint Michel archange terrassant le démon.

Au sommet du retable une sculpture en plâtre, ce décor symbolise la gloire du ciel avec la lumière divine et les anges.

L'autel et le tabernacle sont en marbre blanc et sont ornés de décors végétaux doré.

Chapelle du Sacré-Cœur de Jésus modifier

Retable monumental avec au centre une statue du Sacré-Cœur de Jésus. Au-dessus, le vitrail représente le Sacré-Cœur.

L'autel et le tabernacle sont en marbre blanc et sont ornés de décors végétaux dorés.

Chapelle de la Vierge Marie modifier

Retable monumental avec quatre colonnes décorées de feuilles de vigne et de grappes de raisin, avec au centre la statue d'une pietà datant du XVIe siècle[3]. Au sommet du retable, une statuette de la Vierge à l'Enfant entourée de deux anges, autour de la Vierge à l'Enfant est écrit le message en lettre dorée : "Notre-Dame des Victoires, Priez pour nous".

Sur les côtés latéraux de la chapelle ont été ajoutés deux retables datant du XVIIIe siècle[4], le retable du côté droit symbolise l'Annonciation, celui du côté gauche symbolise la Nativité.

L'autel et le tabernacle sont en marbre blanc.

Sur la façade de l'autel sont sculptés deux cœurs avec des dorures : le Cœur Immaculée de Marie et le Sacré-Cœur de Jésus.

Le tabernacle est orné avec un décor de plusieurs frises de feuillage doré, de deux oiseaux symbolisant l'Esprit Saint, sur le réceptacle, un agneau avec une croix dorée, entouré de deux fleurs de lys dorées, au-dessus deux triangles symbolisant la Trinité, sur la porte est représenté le monogramme marial composé des lettres A et M entrelacées, initiales de l’Ave Maria.

Le chœur modifier

Derrière le maître-autel a été placé un tableau de la crucifixion de Jésus.

Le chœur est encadré de deux pilastres bandeaux sculptés d'enfants, de quadrupèdes, de chimères et de démons.

La voûte s'achève par des culs-de-lampe également ornés de démon, de violonistes et de quadrupèdes. Ses sculptures pourraient provenir de récupération et auraient été reconstituées.

Côté gauche du chœur modifier

Le tableau de l'adoration des mages a été peint en 1860 par Vincent Thomas (né au Fousseret le , il était élève en pharmacie, mais aussi un peintre prolifique, il signa une centaine d'œuvres (dont la plupart sont à caractère religieux) avant de décéder à l'âge de 26 ans, le ).

Le maître-autel modifier

Le maître-autel et le tabernacle sont en marbre blanc.

Sur le bas-relief central du maître-autel est sculptée la mise au tombeau de Jésus-Christ par ses disciples. De chaque côté sont sculptés deux apôtres.

Le tabernacle est sculpté avec trois ciboriums, un central et deux latéraux.

Les stalles modifier

Les stalles datant du XVIIe siècle sont classées au titre objet des monuments historiques[5].

Les stalles proviennent de l'ancienne abbaye des Feuillants de Labastide-Clermont.

Les vitraux du chœur modifier

Le vitrail central placé au-dessus du maître-autel représente la délivrance de saint Pierre par un ange.

Galerie modifier

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

  • Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne - Tome 1 (ISBN 9782842340810), p. 660-663

Références modifier

  1. « Eglise Saint-Pierre-ès-Liens », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Tableau et son cadre : Saint Bruno refuse l'archevêché de Reggio que lui offre Urbain II », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Groupe, Vierge de Pitié », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Chapelle de la Vierge, lambris peints, dorés et sculptés, L'Annonciation. Chapelle de la Vierge, lambris peints, dorés et sculptés, L'Annonciation », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Stalles », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).