Église Saint-Martin de Brévands
L'église Saint-Martin de Brévands est un édifice catholique, de la 1re moitié du XIIe siècle, qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Brévands, dans le département de la Manche, en région Normandie.
Type | |
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Fondation |
XIIe siècle- |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Saint-Léon (d) |
Religion | |
Patrimonialité |
Classé MH () Inscrit MH () |
Localisation |
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Coordonnées |
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L'église est classée aux monuments historiques.
Localisation
modifierL'église Saint-Martin est située aux confins de la baie des Veys dans le bourg de Brévands, commune déléguée de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais, dans le département français de la Manche.
Historique
modifierDescription
modifierL'église qui adopte un plan en croix latine correspond au schéma roman ou proto-gothique d'un petit groupe régional bien caractérisé de petite église du Cotentin, dite « école de Lessay »[1], avec notamment celles de Martinvast et Octeville, où dès le premier quart du XIIe siècle, la croisée d'ogives est appliquée aux voûtements du chœur[note 1]. La crypte voûtée en berceau et le transept sont d'origine romanes (1re moitié du XIIe siècle[3]). Les fresques, dont une crucifixion, sont gothiques (début du XIIIe siècle[3]).
Le chœur, avec à l'intérieur un autel et retable de pierre et bois polychromes, et la nef sont du XVIIIe siècle.
Dans la crypte, on peut voir une partie d'une peinture murale représentant deux anges thuriféraires et une Vierge à l'Enfant du début XIIIe siècle[4], ainsi que la Vierge Marie et saint Jean l'Évangéliste.
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Vue du nord-ouest.
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Nef de l'église.
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Chœur de l'église.
Protection
modifierAu titre des monuments historiques[5] :
- l'église, y compris la sacristie, et à l'exclusion de la crypte classée, est inscrite par arrêté du ;
- la crypte est classée par arrêté du .
Mobilier
modifierL'église abrite un maître-autel et son retable (XVIIe siècle), des stalles (XVIIIe siècle), une statue de saint Loup ou saint Fromond (XVIIe siècle) classée, le gisant d'Anne du Mesnildot et son enfant (1632)[6].
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La statue de saint Loup ou saint Fromond.
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Le gisant.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Bernard Beck précise que ce principe fut repris dans huit petites églises rurales : Tollevast, Martinvast, Octeville, Saint-Germain-sur-Ay, Chef-du-Pont, Brévands, La Barre et Saint-Pierre-de-Semilly, et cela vingt-cinq à trente ans avant que l'Île-de-France ne l'utilise à son tour[2].
Références
modifier- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 9.
- Beck 1981, p. 36.
- Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 163.
- Girard et Lecœur 2005, p. 67.
- « Église », notice no PA00110342, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 113.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- L'église sur le site mondes-normands.caen.fr
- L'église sur le site tourisme.aidewindows.net
- L'église sur le site eglisesenmanche.com